Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
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By Emirdzae

J'étais sorti de chez moi et j'étais descendu à l'étage où vivait Najib, toujours dans le même bloc. J'avais toqué et je pensais que ça allait être Najib qui allait ouvrir mais finalement c'était son grand frère de vingt quatre ans à l'époque, Iheb. Il était aussi grand que moi mais un peu plus baraqué évidemment mais mahlich si il aurait fallu que je me prenne le crâne avec lui pour avoir mes réponses je l'aurai fais.

- Iheb : Salam.
- Moi : Ouais salam.
- Iheb : Najib il est pas là !
- Moi : Il est où ?
- Iheb : Je sais pas, va voir en bas des blocs.
- Moi : Vas-y !

J'étais descendu et j'étais sorti de ma tour. J'avais tourné un peu partout dans la cité pour voir si il était là, du moins j'allais dans les coins où j'étais presque sûr de le trouver, les coins de regroupement des gars de la cité. Les caves, le squatte, les terrains de foot, la bute j'avais tout fais mais je l'avais pas vu donc j'étais retourné devant mon bloc, je tournais un peu pour voir si il était posé mais non plus et un bout d'un moment il y avait Nina qui me parlait du haut de la fenêtre, maah.

- Nina : Tu cherches quoi ?
- Moi : Rentre ta tête là !
- Nina : Dit moi ce que tu cherches !
- Moi : Vas-y rentre parce que si je monte tu vas rien comprendre.
- Nina : Tout fonctionne par la violence avec toi.
- Moi : De toute façon vous savez que me reprocher ça. Hassoul me fout pas la3choma là, rentre ta tête !

Cette mahboula en avait marre de me voir dans les embrouilles et Cie ou toujours avec des personnes peu fréquentable, un peu ce que j'étais en train de devenir finalement et c'est pour cette raison que depuis peu et plus particulièrement depuis qu'elle savait que je vendais en dehors de la cité elle était toujours derrière moi à vouloir savoir la moindre chose, oh. Hassoul elle avait rentrée sa sale tête et elle avait refermée la fenêtre et moi j'avais appeler Najib. Au debut rien qu'il répondait pas, ça me mettait la haine, je devenais fou dans ma tête. Au début sa sonnait et après plusieurs appels il était carrément sur répondeur, le répondeur tah khraa je le déteste ye zeh. Du coup je faisais que de l'appeler sans laisser de message parce que je me disais que bon il devait savoir pourquoi je l'appeler donc je ne voulais pas l'effrayer et qu'il ne veuille plus venir devant le bloc si jamais je me mettais à le menacé par messagerie. Hassoul je m'étais posé avec les gars devant et j'avais attendu voir si il allait passait. J'avais trop la haine contre lui, bon après je ne savais rien de ce qu'il s'était passé et où était passait la maille donc il fallait pas que je commence à me faire des scénarios tah les films d'action. J'étais resté toute la soirée en bas à attendre, je voyais rouge. J'avais fais que de l'appeler mais toujours rien donc finalement j'étais remonté chez moi. J'avais trop le crâne prit, je m'imaginais annoncer à Abdel que j'avais perdu la maille qu'il m'avait prêter. J'étais revenu chez moi, ma sœur était dans ses révision et ma mère était revenue de son travail.

- La mama : Weldi labess ?
- Moi : Al hamdûli-llah et toi yemma ?
- La mama : Al hamdûli-llah, alors c'était comment ?
- Moi : Bien, j'ai profité de bba.
- La mama : C'est le principal weldi. Tu m'as manqué.
- Moi : Ouais.. pareil, je suis revenu pour reprendre le travail et gagné l'argent pour vous.
- La mama : Pour nous trois, oublie jamais ça mon fils.
- Moi : Ne t'en fait pas, moi aussi j'en profite.
- La mama : Al hamduli-llah.

On parlait de tout et de rien avec ma mère, mais beaucoup plus de rien parce que bon depuis quelques semaines déjà je m'étais beaucoup éloigner de ma sœur et ma mère et nos sujets de discussions étaient restreint et surtout basique, en sah histoire de se passer le salam quoi. Je lui avais quand même raconter mes vacances en détail et elle elle m'avait expliquer très simplement les journées qu'elle passait. Hassoul j'avais fini dans ma chambre, allonger dans mon lit à me mettre khabat mais comme un gros porc, j'avais tout rafler mais sah c'était immonde à voir. J'étais ko technique, c'est chelou. Conscient de tout nos faits et gestes, conscient de la situation, conscient des conneries qu'on fait quand on est dans cet état là mais juste impossible de pouvoir se gérer et gérer la situation jusqu'au point de pouvoir se calmer. Impossible ! J'avais vraiment la tête à l'envers et je commencé à faire n'importe quoi toujours consciemment, je parlais fort, je criais par moment, j'étais nerveux, je me parlais à moi même, ga3 je me faisais des monologues et juste après j'étais tombé net sur mon lit tellement j'étais dans le mal, j'arrivais plus à me levé du coup j'étais allonger un moment, ça m'avait paru long mais ça me calmer pas pour autant, j'étais toujours aussi nerveux. Hassoul je m'étais relevé et j'étais sorti de ma chambre, je faisais toutes les pièces de la casa en parlant fort, j'étais à la recherche de Nina et dès qu'elle je l'avais trouvée je m'étais mis à lui gueulé dessus.

- Nina : Khoya qu'est-ce qui t'arrive là ?
- Moi : Ferme ta gueule !
- Nina : Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Explique !
- Moi : Mok, tu as compris ?
- Nina : Arrête khoya, va te posé dans le salon et explique !
- Moi : Ta mère, Nina me touche même pas ou je t'enfonce dans le mur.

Elle arrêtait pas de venir vers moi, de me tenir par le bras à essayer de me faire asseoir pour que je lui explique la raison de pourquoi je réagissais comme ça mais il y avait rien à expliquer. J'étais khabat et énervé c'était les deux seules raisons de mon état. Hassoul elle faisait du forcing, je l'avais attrapée par le bras, je l'avais fais traversée le couloir et j'étais passé devant elle pour sortir. J'étais descendu toqué chez Najib. Je toqué mais sa répondait pas et finalement après c'était sa mère zahma toute surprise qui m'avait ouvert.

- Sa mère : Salam Alaykoum weldi.
- Moi : Alaykoum salam, il est rentré Najib ?
- Sa mère : Il est resté là lyoum, je vais te le ramené.
- Moi : Saha.

J'avais attendu devant la porte que sa mère aille le chercher, elle avait laisser la porte entre-ouverte mais pas plus, à ce que je puisse pas voir à l'intérieur, zahma. J'étais énervé là parce qu'elle venait de me dire. Iheb m'avait dit que Najib était sorti et là sa mère m'affirmait qu'il était là et qu'il était resté chez lui toute la journée. À croire qu'ils me la faisait à l'envers, tous.

- Sa mère : Smehli weldi, j'ai oublié qu'il était sorti.
- Moi : Smehli weldi tah mon cul, même les daronnes elles se mettent à mentir tfou. Je veux voir Iheb maintenant !
- Sa mère : Yeeeeuh hada c'est mauvais !
- Moi : Iheeeeeb !

J'essayais de forcé la porte pour qu'elle l'ouvre, sincèrement je faisais du forcing mais j'en avais rien à faire. J'étais énervé et brusqué de constater que des mères de famille mentaient heja normal. Au début j'essayais de me convaincre qu'il avait rien a voir dans tout ça ou que du moins il avait une raisom valable et qu'il allait me le dire mais là je commencé à me posé des questions et j'étais même convaincu à présent qu'il y était pour quelque chose, lui Najib et même son frère Iheb qui le sur-protéger trop. Il y avait tout qui me laisser à croire qu'il y était pour quelque chose, le faite qu'il répondait ni à mes messages ni à mes appels, qu'il venait pas me voir quand je lui demandé, qu'on affirme qu'il était sorti et qu'ensuite non et qu'après si, enfin je commencé à câblé. J'appeler Iheb pour qu'il vienne.

- Iheb : Ouais ?
- Moi : T'es comme ton frère, un enfoiré !
- Iheb : Rigole pas trop Emir, je te préviens !
- Moi : Rigole de quoi sale baltringue ?
- Iheb : Calme tes paroles parce que je vais ramené mes gars tu vas redescendre directement !
- Moi : Ouais c'est bien ce que je disais, tu es qu'une baltringue, une merde. Tu ne sais pas régler tes problèmes seul ?
- Iheb : Casse pas les couilles et dit pourquoi tu viens emmerder les gens à cette heure si ?
- Moi : Je vais te prévenir une fois et ce message là tu pourras le faire passé à ton chien de frère ok ?
- Iheb : Quel message ?
- Moi : L'argent tu vois ? Ça te parle ? La somme d'argent ?
- Iheb : Quelle somme d'argent ?
- Moi : Ah ok donc vous voulez jouer ? Attends bouge pas, j'arrive !

J'étais retourné chez moi, j'étais allé dans ma chambre prendre un de mes couteaux que j'avais ranger et j'étais allé voir ma sœur.

- Moi : Ninaaaa !
- Nina : Oui Emir ?
- Moi : Viens voir !
- Nina : Ça y est, qu'est-ce qu'il a ?
- Moi : Viens avec moi vite fait.

J'avais rangé le couteau dans ma poche arrière, comme d'habitude je le prenais au cas ou ça chaufferait mais je m'en servais pas pour rien. J'étais descendu avec Nina jusqu'au palier de chez Najib, j'avais retoqué parce qu'il avait refermé la porte ce petit con alors que je lui avais bien dis que je revenais, qu'il fallait qu'il laisse ouvert. Je toqué, sonné, tapé mais rien, toujours rien et finalement c'était sa mère qui avait ouvert.

- Sa mère : Oui weldi ?
- Moi : Weldi de rien du tout, je veux Iheb et Najib devant moi maintenant !
- Nina : Ça y est khoya, un peu de respect pour cette femme.
- Moi : Une menteuse comme ça ? J'ai pas de respect !
- Nina : Explique je comprends rien.
- Moi : Vas-y laisse !

Donc leur mère était partie les chercher et là Iheb était revenu mais il y avait pas Najib donc là je commencé à voir rouge, ils étaient très mauvais comédien, car quand leur mère allait les chercher j'entendais la voix de Najib.

- Moi : Me prends pas pour un con ok ? Va me chercher Najib tout de suite et on parle en bas des blocs !
- Iheb : Najib il est pas là putain ! Je vais te le dire combien de fois ?
- Moi : Mais c'est que tu me prends vraiment pour un hmar ? Depuis tout à l'heure je l'entends parler donc me prenez pas pour un con !
- Iheb : Mais c'est moi qui parle !
- Moi : Tu vas me faire le plaisir d'aller le chercher. Si vous êtes des vrais bonhommes vous descendez tout les deux en bas des blocs, je vous attends au terrain ! Réfléchi bien à ce que tu vas faire.

J'étais descendu avec Nina, j'étais soûlé de la rentrée dans des merdes comme ça mais il fallait que je raffraîchisse les idée de Najib. J'étais posé au terrain avec Nina, elle s'était mise à pleurée bordel, sérieux je demandé jamais ça moi, arh. Zahma elle était inquiète, elle comprenait pas mes réactions et tout le reste. J'avais essayé de la rassurée mais bon je sais pas faire ça moi. Hassoul j'ai cru qu'ils allaient jamais venir, que c'était des dégonflés mais finalement ils étaient venus.

- Moi : Tu es sorti où lyoum ?
- Najib : Je suis resté chez moi !
- Moi : Ah bon ? Pourquoi un coup Iheb me disait que tu étais sorti, ta mère me disait non puis après elle me disait oui. La prochaine fois revoyez vos textes et toutes vos conneries que vous avez à me dire !
- Najib : Hassoul !
- Moi : Il y a pas de hassoul quand je parle tu fermes ta gueule.
- Iheb : Tu as cru c'était ta pute sale bâtard ? Fait attention à ta façon de parler aussi.
- Moi : Parle même pas avec moi ok ?
- Iheb : Je fais deux tours de bras de plus que toi donc calme tes mots, je te le dis !
- Moi : Mais t'as cru que ça allait changeait quelque chose ? Si il faut que je vous rentre dedans je le ferai. Hassoul elle est où la maille ?
- Najib : Quelle maille ?
- Moi : Je vais t'enculé je te jure, il y a deux semaines je t'ai donné de l'argent et je t'ai dis tous les jours t'iras donner deux, trois billets à ma sœur Nina ! Tu t'en souviens wela tu joues au con ?
- Najib : Quand ?
- Moi : Il y a deux semaines putain et je le sais que tu me l'as volé cette sommes donc arrête de jouer le comédien !
- Najib : Mais à qui je devais le donné ?
- Moi : Mais putain à Nina, tu vois là, Nina en face de toi, à elle, à ma sœur. Je t'ai dis !
- Najib : Ok j'ai compris mais du coup pourquoi tu m'as appeler ? Maintenant ça y est tu es revenu donc tu as plus besoin de mon aide, si ?
- Moi : Vas-y Nina dit moi est-ce que ce chien venait tous les jours te donnait de l'argent ?
- Nina : Non durant deux semaines il y a rien eu.
- Najib : Pendant les deux semaines je t'ai pas vu Nina !
- Moi : Déjà c'est à moi que tu t'adresses et pas à elle ! Si tu l'as pas vu pendant les deux semaines où est-ce que l'argent que tu devais lui donner est passé ?
- Najib : Le premier jour où tu es parti je suis allais mettre tout les billets dans votre boite aux lettres.
- Moi : Nina il y avait quelque chose dans la boite aux lettres ou pas ?
- Nina : J'ai pas regarder et je sais pas si yemma l'a fait.
- Moi : On va y allait tous ensemble

On y était allait ensemble, j'étais allé cherché les clés, j'avais ouvert mais il y avait rien donc je me disais belek ma mère avait recupérée ce qu'il y avait à l'intérieur mais ça me paraissait assez louche parce que sinon ma mère m'aurait demandée d'où vient la somme d'argent mais mahlich j'étais quand même monté en speede pour lui demandé.

- Moi : Yemma ?
- La mama : Oui weldi ?
- Moi : Depuis que je t'ai donné ma paye avant de partir tu as su t'en sortir ?
- La mama : Al hamdûli-llah.
- Moi : Non yemma dit moi, c'est important pour moi de savoir mais sincèrement pour que je sache quoi faire pour arranger ça !
- La mama : Non vraiment ça a été dure, depuis j'ai rien eu, j'attends ma paye.
- Moi : Je ferais tout pour que tu t'en sortes !
- La mama : In shâ Allah weldi.

Donc à ce que je comprenais, Najib avait une fois de plus menti et il avait rien mit dans la boite aux lettres. De là j'étais redescendu en speede parce que déjà ça me déplaisait de savoir que Nina était seule avec eux deux et puis aussi je voulais que Najib me dise la vérité putain. En bas de mon bloc je les entendais parlait ensemble mais je comprenais rien mais une fois que j'étais revenu tout le monde avait arrêter de parler.

- Moi : J'ai demandé et il y a aucune sommes qui a été déposé dans la boite aux lettres donc vous voyez ça va être très simple, soit vous me dites ce que vous avez fait de l'argent et vous me la rendait soit je vais commencé à être violent et là ça va partir loin cette putain d'histoire. Je vous laisse le choix.
- Najib : Demain soir reviens au terrain et on réglera tout ça.
- Moi : Je vais te laissé jusqu'à demain parce que tu me le demandes mais je te jure que si demain il y a rien je te plante sans regret ok ?
- Iheb : Ta gueule !
- Moi : Toi je te plante le premier sale bâtard.

La tension était en train de montée, surtout parce que son frère Iheb était toujours en train d'ouvrir sa bouche pour en sortir que de la merde. Hassoul ils étaient repartis et Nina et moi on s'était posé à la casa et de là elle s'était mise à me posait que des questions.

- Nina : Pourquoi tu t'es encore embrouiller ? Avec nos voisins en plus !
- Moi : Tu apprendras dans la vie qu'il faut faire confiance à personne !
- Nina : Ils ont fait quoi ?
- Moi : J'ai pas envie de t'expliqué, je préfère que tu oublies tout ça ok ?
- Nina : Maintenant je sais ce qu'il se passe quand tu es en embrouille avec des gars. J'espère juste que tu feras pas ce que tu as dit !
- Moi : De quoi ?
- Nina : Que tu les planterais.
- Moi : Oublie je t'ai dis Nina sinon ça va me cassé les couilles

On parlait encore mais elle voulait savoir trop de chose, bon d'un coté je la comprenais un peu. Elle était au milieu de tout ça, elle essayée de savoir ce qu'il se passait parce qu'elle se faisait du souci pour son grand khey. Elle comprenait que dalle du coup la moindre information qu'elle pouvait se procurer elle hésiter pas mais moi la préservée de tout ça était la seule chose que j'avais à faire. Hassoul on continuait de parlait ensemble et à coté de ça je parlais par message avec Samia.

- Moi : Tu fais quoi là ?
- Samia : Je suis chez moi et toi ?
- Moi : Ouais moi aussi, vas-y viens on se capte.
- Samia : Non pas ce soir, j'ai besoin de réfléchir.
- Moi : Réfléchir de quoi ?
- Samia : À tout ça, ce qui s'est passé.
- Moi : Il s'est passé quoi ?
- Samia : Ce que tu as fait.
- Moi : Mais vas-y c'était rien ça, oublie. Viens on se capte et on va dahak ensemble.
- Samia : Quand ?
- Moi : Maintenant !
- Samia : Alors tu viens me chercher.
- Moi : T'inquiète j'arrive.

J'étais descendu, j'étais allé jusqu'au 93 pour la prendre. Je m'étais arrêté à l'arrêt de bus et je l'avais attendu, quand je l'avais vu arrivée j'étais farhan un peu, je ne saurais pas comment expliquer. Elle était bon délire, pas prise de tête, un peu mahboula comme moi, tout ce que j'aime mais vas-y c'était rien. Hassoul après ça j'étais revenu à la cité avec elle, on s'était posé derrière les blocs de la cité, sur le grand terrain d'herbe. Il y avait que nous deux, on s'était assis.

- Samia : Pourquoi tu veux absolument me voir en ce moment ?
- Moi : Et pourquoi pas ?
- Samia : Non mais sérieusement pourquoi ?
- Moi : Oh sérieux tu casses les couilles là ? Ça te fait pas plaisir de me voir ?
- Samia : J'ai pas dit ça, évidemment que ça me fait plaisir, t'es le seul avec qui je dahak autant mais en ce moment tu es pas comme d'habitude.
- Moi : Je vois aucun changement donc je comprends pas ce que tu cherches.
- Samia : Bon laisse tombé et oublie ce que j'ai dis.

On continuait de parlait ensemble, c'était dahka, rien que sa tête de mahboula elle me faisait dahak. Sans vraiment me rendre compte je me rapprochais d'elle et elle disait pas non, enfin je m'en rendais compte mais on faisait rien d'exceptionelle donc bon mais c'était quand même légèrement bizarre. Bon après je faisais ça avec toutes celles qui me plaisait donc il y a pas grand chose qui changeait par apport à d'habitude. Elle Samia ça devait la surprendre tout ça, d'autant plus que c'était la meilleure shab de Ines et je comprenais tout à fait pourquoi Samia était pas bien, un mois et demi avant je faisais des choses avec Ines. Samia devait s'en vouloir mais elle contrôlée plus rien, elle aussi.

- Moi : Je crois t'es la seule meuf bon délire que je connais.
- Samia : Abuse pas wsh !
- Moi : Pourquoi personne me croit à chaque fois.
- Samia : Tu te rends compte si parmi toutes les meufs que tu as connu depuis j'étais la seule à être bon délire ?
- Moi : Wsh t'es la seule bon délire, tu rachètes toutes celles que j'ai connu et que je connais.
- Samia : Tu l'as sorti à combien d'autre celle-ci ?
- Moi : Vas-y Samia ça va me soûlé arrête, je t'ai dis t'es la seule. Tu te rends pas compte.
- Samia : Ça me fait plaisir ce que tu me dis mais je préfère pas l'entendre.
- Moi : Pourquoi ?
- Samia : Je suis du genre à m'attachée trop vite quand la personne est trop proche de moi.
- Moi : Ça me dérange pas hein !
- Samia : Mais moi si, ça me dérange.
- Moi : Pourquoi ?
- Samia : Tu es pas un homme pour moi.
- Moi : Les raisons ?
- Samia : Tu vends de la drogue, tu consommes de la drogue ce qui t'ammène beaucoup de problèmes avec les gens. Tu cours trop après les femmes, tu es du genre à aller voir à droite à gauche à chaque fois, tu ne peux pas te contenter d'une seule, tu es passé à l'acte avec je ne sais combien de meufs et surtout tu as eu quelque chose avec Ines ma meilleure shab.
- Moi : Je peux changer !
- Samia : Non tu peux pas.
- Moi : Si, je te jure !
- Samia : Laisse tombé Emir, notre relation est très bien comme elle est.
- Moi : T'inquiète je dis pas le contraire. Mais c'est quoi qui te repousse comme ça ?
- Samia : Absolument rien rassure toi Emir, si quelque chose me repousse chez quelqu'un même pas j'approcherai la personne et là autrement on se vois régulièrement depuis peu donc retire toi ça de la tête.
- Moi : Ok, je comprends.
- Samia : Tu sais Emir je t'apprécie énormément, je rigole beaucoup avec toi et les jours ou je vais pas bien je sais qu'en venant te parler ça ira toujours un peu mieux car tu sais me faire rire mais je sais aussi que tu es quelqu'un de nerveux et qui a tendance à s'énervé très rapidement et à la moindre chose mais malgré tout je reste à tes côtés car je sais qu'au fond tu es une personne formidable.
- Moi : Ouais je sais.
- Samia : Il y a des choses que des fois j'ai du mal à te dire et à t'avouer car j'ai toujours khaff de tes réactions malgré tout, toujours khaff de dire quelque chose de trop et que tout retombe sur moi.
- Moi : Par apport à quoi ?
- Samia : Mm, aaaaaah.

Elle me regardait et elle commencée a tremblait, sa voix elle déraillait ga3, je savais pas ce qu'elle avait mais la seule chose que je peux dire c'est que ce jour là j'avais rien dis mais j'avais aussi rien fais et pourtant elle s'était mise à pleurée devant moi. J'avais pas compris ce qu'il s'était passé, elle était passait des rires aux larmes aussi vite que ma semi relation avec Ines zeh.

- Moi : Vas-y !
- Samia : Je voulais vraiment pas que ce soit moi qui te l'annonce Emir, je te jure ça me fait pleurée, je pense à toi et à ta vie, et ça me fait pleurée.
- Moi : De quoi ma vie ?
- Samia : Ines te parle pas, tu ne veux plus lui parlé donc le seul moyen de le savoir c'est que je te le dise. Je voulais pas que ce soit moi qui te l'annonce mais je crois que j'aurai pas le choix. Je le sais depuis plusieurs jours mais je sais juste pas comment te le dire
- Moi : Vas-y laisse j'ai compris.
- Samia : Je suis désolée Emir, ça me fait tellement pleurée et ça me fait tellement de peine pour toi mais aussi pour Ines.

Elle avait pas eu besoin de se faire du mal à me le dire, rien qu'à ses réactions je l'avais de suite compris. Je n'avais pas tellement eu de réaction quand elle me l'avait dit même si j'étais au plus bas. J'avais chaud, j'étais ga3 en sueur, je savais pas où me mettre en plus Samia était toujours en pleure. Je l'avais prise dans mes bras mais encore une fois je ne sais pas être là pour les gens quand ils sont mal donc je ne servais pas à grand chose sur le moment.

- Moi : Pleure pas Samia, franchement je te le dis ça me fais rien.
- Samia : Mais c'est parce que tu dois pas encore t'en rendre compte mais une fois que tu prendras conscience ça te touchera en plein cœur.
- Moi : Non franchement je m'en bat le couilles, je te le dis. J'ai parfaitement compris que Ines attendait un gosse et belek le notre mais la vérité ça me fait rien.

Je la rassurer en lui disant que j'en avais rien à faire, que ça me faisait absolument rien mais wAllah qu'au fond de moi j'étais mal, comme des coups de poings en plein dans le gelb que je ressentais. J'avais qu'une envie crier ma rage, ma haine accumulée depuis mais j'avais plus de force pour que ça sorte, plus aucune. Au fond de moi j'essayais de me rassuré comme je pouvais.

- Moi : Je vais te déposé à ta cité.
- Samia : Non je ne veux pas te dérangé, je vais rentrée seule.
- Moi : T'es malade, je te laisse pas rentrée seule !
- Samia : Je vais faire vite.
- Moi : Je te jure que je te laisse pas rentrée seule, il y a trop des mahbils à cette heure si.
- Samia : En tout cas tu me ramènes pas !
- Moi : Repose toi dans ma gova au moins.
- Samia : Non vraiment. Je vais rentrée seule, je devais dormir chez Ines lyoum.
- Moi : Non bah arrête Samia, va te reposée à l'arrière de ma gova.

En forçant un peu elle avait fini par allée s'installée sur la banquette arrière de ma gova et moi je m'étais installé au volant, j'attendais, je cogiter trop. Je pensais à trop de chose en même temps, à Samia, à Ines, à mes parents, à la situation en général, arh. Hassoul je m'étais tourné pour regardé Samia et je m'étais rendu compte qu'elle dormait pas, elle était juste allongée à regardait en l'air. Elle avait fini par se redressée et venir s'installée devant, à côté de moi.

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