cent-cinquante-huit

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| Andromeda Howell |

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| Andromeda Howell |

«Dumbledore a essayé d'empêcher que je m'empare de la Baguette de Sureau ! Il voulait que Rogue devienne le vrai maître de la baguette ! Mais je suis arrivé avant toi, petit bonhomme... Je me suis procuré la baguette avant que tu ne puisses mettre la main dessus. J'ai compris la vérité avant que tu ne me rattrapes. J'ai tué Rogue il y a trois heures et la Baguette de Sureau, le Bâton de la Mort, la Baguette de la Destinée, m'appartient véritablement, désormais ! Le dernier plan de Dumbledore a échoué, Harry Potter !

--En effet, reconnut Harry. Vous avez raison. Mais avant que vous ne tentiez de me tuer, je vous conseillerais de réfléchir à ce que vous avez fait... Réfléchissez et essayez d'éprouver un peu de remords, Jedusor...

--Qu'est-ce que c'est que ça, encore ?

Rien dans tout ce que Harry lui avait dit, ni les révélations, ni les railleries, n'avait causé à Voldemort un tel choc. Andromeda vit ses pupilles se contracter jusqu'à n'être plus que deux fentes et la peau blanchir autour de ses yeux.

--C'est votre unique et dernière chance, reprit Harry. C'est tout ce qui vous reste... Sinon, j'ai vu ce que vous deviendrez... Soyez un homme... Essayez... Essayez d'éprouver du remords...

--Tu oses..., répéta Voldemort.

--Oui, j'ose, répliqua Harry. Parce qu'il est vrai que le dernier plan de Dumbledore a échoué, mais ce n'est pas moi qui en ai subi les conséquences, c'est vous, Jedusor...

La main de Voldemort qui tenait la Baguette de Sureau tremblait.

--Cette baguette continue à ne pas marcher pleinement pour vous, parce que vous n'avez pas été le véritable maître de la Baguette de Sureau. Il n'a jamais vaincu Dumbledore.

--Il l'a tué...

--Vous ne m'écoutez donc pas ? Rogue n'a jamais vaincu Dumbledore ! La mort de Dumbledore avait été planifiée par eux deux ! Dumbledore voulait mourir sans avoir été vaincu, il voulait rester le dernier vrai maître de la baguette ! Si tout s'était passé comme prévu, le pouvoir de la Baguette de Sureau serait mort avec lui, car elle n'aurait jamais été conquise !

--Dans ce cas, Potter, c'est comme si Dumbledore m'avait donné sa baguette !

La voix de Voldemort frémissait d'une délectation cruelle.

--J'ai volé la baguette dans la tombe de son dernier maître ! Je l'ai prise contre la volonté de son dernier propriétaire ! Son pouvoir m'appartient !

--Vous ne comprenez toujours pas, Jedusor ? Posséder la baguette ne suffit pas ! La tenir entre vos mains, vous en servir, ne vous en donne pas réellement la maîtrise. N'avez-vous pas écouté Ollivander ? C'est la baguette qui choisit son sorcier... Or, la Baguette de Sureau s'est reconnu un nouveau maître avant que Dumbledore ne meure, quelqu'un qui n'avait jamais posé la main dessus. Ce nouveau maître a enlevé la baguette à Dumbledore contre la volonté de celui-ci, sans jamais très bien comprendre ce qu'il avait fait, sans comprendre que la baguette magique la plus dangereuse de monde s'était soumise à lui...

La respiration de Voldemort s'était accélérée, on voyait sa poitrine se soulever rapidement.

--Le véritable maître de la Baguette de Sureau était Drago Malefoy.

Pendant un instant, une expression de totale stupeur passa sur le visage de Voldemort mais disparut aussitôt.

--Qu'est-ce que ça change ? dit-il d'une voix douce. Même si tu as raison, Potter, cela ne fait aucune différence, ni pour toi ni pour moi. Tu n'as plus la baguette à la plume de phénix. Notre duel reposera sur la seule habileté... Et quand je t'aurai tué, je m'occuperai de Drago Malefoy...

--Mais il est trop tard pour vous, répliqua Harry. Vous avez laissé passer votre chance. Je suis arrivé le premier. J'ai vaincu Drago, il y a quelques semaines. Je lui ai pris sa baguette.

D'un petit geste sec, Harry montra la baguette d'aubépine de Drago Malefoy et tous les se concentra sur elle.

--Tout revient donc à cela, n'est-ce pas ? murmura Harry. La baguette que vous tenez dans votre main sait-elle que son dernier maître a subi un sortilège de Désarmement ? Si c'est le cas... je suis le vrai maître de la Baguette de Sureau.

Une lueur rouge et or jaillit soudain au-dessus d'eux, dans le ciel ensorcelé, en même temps qu'un soleil éclatant dessinait ses premier contours à la fenêtre la plus proche. La lumière éclaira leurs visage au même instant et Voldemort se transforma brusquement en une tache flamboyante.

--Avada Kedavra !

--Expelliarmus !

La détonation retentit comme un coup de canon et les flammes dorées qui explosèrent entre Voldemort et Harry, au centre précis du cercle qu'ils avait dessiné de leurs pas, marquèrent le point où les deux sortilèges de frappèrent de plein fouet. Andromeda vit le jet de lumière verte de Voldemort heurter le sort de Harry, Andromeda vit la Baguette de Sureau s'envoler très haut, sombre dans le soleil levant, tournoyant sous le plafond enchanté telle la tête de Nagini, virevoltant dans les airs en direction du maître qu'elle ne voulait pas tuer, celui qui avait fini par prendre pleinement possession d'elle. De sa main libre, Harry, avec l'habileté infaillible de l'attrapeur, saisit la baguette au vol, tandis que Voldemort basculait en arrière, les bras en croix, les pupilles fendues de ses yeux écarlates se révulsant. Tom Jedusor s'abbatit sur le sol dans une fin triviale, le corps faible, ratatiné, les mains balnches et vides, son visage de serpent dépourvu d'expression, inconscient. Voldemort était mort, tué par son propre maléfice qui avait rebondi sur lu. Harry, les deux baguettes à la main, regarda la dépouille de son ennemi.

Pendant un instant de silence frémissant, le choc du moment fut comme suspendu. Puis le tumulte éclata autour de Harry. Les cris, les acclamations, les rugissements de la foule rassemblée déchirèrent l'atmosphère. La clarté intense du soleil levant illumina les fenêtres et tous se précipitèrent sur lui dans un fracas de tonnerre. Ron et Hermione furent les premiers à atteindre Harry, leurs cris inintelligibles. Ginny, Andromeda, Neville et Luna arrivèrent à leur tour, puis tous les Weasley et Hagrid et Kingsley et McGonagall et Flitwick et Chourave.

Le soleil se leva peu à peu sur Poudlard et la Grande Salle resplendit de vie et de lumière. La présence de Harry était devenue indispensable dans les débordements de joie et de deuil, de chagrin et de fête. Tous voulaient qu'il soit là, avec eux, leur leader et leur symbole, leur sauveur et leur guide.

Ils transportèrent le cadavre de Voldemort dans une autre pièce, à l'écart de la Grande Salle, loin des corps de Fred, Tonks, Lupin, Colin Crivey et des cinquante autres qui étaient morts en le combattant. McGonagall avait remis en place les différentes tables mais en s'y asseyant, personne n'avait tenu compte de la maison à laquelle il appartenait. Ils s'étaient tous mélangés, enseignants et élèves, fantômes et parents, centaures et elfes de maison, Firenze allongé dans un coin, se remettant de ses blessures. Graup regardait à travers une fenêtre défoncée et certains s'amusaient à lancer de la nourriture dans sa bouche hilare.

Andromeda était assise sur un banc derrière une table, avec Ginny la tête sur l'épaule de sa mère, elle serrait la main de George dans ses mains, ce dernier avait poser sa tête sur son épaule.




euh, c'est l'avant dernier chapitre avant les bonus, est-ce que j'ai lâché ma petite larme en écrivant cette phrase ? Oui. 

I NEED YOU GEORGE WEASLEYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant