cinquante-quatre

1.8K 98 4
                                    

| Andromeda Howell |

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

| Andromeda Howell |

Lorsque Hermione reçut son exemplaire de La Gazette du sorcier, elle le déplia, regarda la première page et laissa échapper un cri aigu qui fit tourner les têtes de tous ses voisins de table.

--Quoi ? s'exclamèrent Harry, Ron et Andromeda d'une même voix.

Pour toute réponse, elle étala le journal sur la table et leur montra dix photographies en noir et blanc qui occupaient la grande partie de le une. Neuf d'entre elles représentaient des sorciers, la dixième une sorcière. Certains avaient une expression narquoise, comme s'ils se moquaient d'eux silencieusement, d'autres pianotaient d'un air insolent sur le bord de la photo. Chaque portrait s'accompagnait d'une légende précisant le nom du sorcier et le crime pour lequel il avait été envoyé à Azkaban.

«Antonin Dolohov», disait la légende sous la photo d'un sorcier au long visage pâle et tordu qui regardait Harry d'un air sarcastique, «condamné pour les meurtres particulièrement brutaux de Gideon et Fabian Prewett.»

«Augustus Rookwood», indiquait la légende sous la photo d'un sorcier au visage grêlé, les cheveux graisseux, qui avait l'air de s'ennuyer ferme, appuyé contre les bord de son cadre, «condamné pour avoir communiqué des secrets du ministère de la Magie à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.»

«Bellatrix Lestrange, condamnée pour tortures ayant entraîné une incapacité permanente sur les personnes de Frank et Alice Londubat.»

Hermione donna un coup de coude à Harry et lui montra le titre au-dessus des photos.

ÉVASION MASSIVE D'AZKABAN
LE MINISTÈRE CRAINT QUE BLACK SOIT
LE «POINT DE RALLIEMENT»
D'ANCIENS MANGEMORTS

-Black ? dit Harry à haute voix. Pas de...

--Chut ! murmura Hermione, l'air effaré. Pas si fort. Lis, c'est tout.

Le ministère de la Magie a annoncé tard dans la nuit qu'une évasion massive avait eu lieu à Azkaban.
Recevant les reporters dans son bureau privé, Cornelius Fudge, ministre de la Magie, a confirmé que dix prisonniers sous haute surveillance s'étaient évadés hier en début de soirée et qu'il avait déjà informé le Premier Ministre moldu du caractère dangereux de ces individus.
«Nous nous trouvons malheureusement dans la même situation qu'il y a deux ans et demi, au moment de l'évasion de Sirius Black, l'assassin bien connu, nous a déclaré Fudge. Nous pensons d'ailleurs que ces deux affaires ne sont pas sans rapport. Une évasion de cette ampleur laisse supposer l'existence d'un concours extérieur et il faut savoir que Black, qui est la première personne à s'être jamais échappée d'Azcaban, serait idéalement placé pour aider d'autres détenus à suivre ses traces. Il nous semble très probable que ces individus, parmi lesquels figure Bellatrix Lestrange, une cousine de Black, se sont rassemblés autour de Black lui-même qu'ils considèrent comme leur chef. Nous faisons cependant tout ce qui est en notre pouvoir pour retrouver les criminels et nous demandons instamment à l'ensemble de la communauté magique de rester prudente et de manifester la plus grande vigilance. En aucun cas ces individus ne doivent être approchés.»

--Et voilà, Harry, dit Ron, horrifié. C'était pour ça qu'il était si heureux hier soir.

--Je n'arrive pas à y croire, gronda Harry. Fudge fait porter la responsabilité de l'évasion sur Sirius ?

--Il n'avait pas d'autre choix, commenta Hermionr avec amertume. Il ne peut quand même pas dire : «Désolé, mesdames et messieurs, Dumbledore m'avait prévenu que ça pouvait arriver, les gardiens d'Azkaban se sont ralliés à Lord Voldemort -arrête de gémir, Ron- et voilà maintenant que les plus redoutables partisans de Voldemort se sont évadés, eux aussi.» Tu comprends, il a quand même passé six bons mois à raconter à tout le monde que vous étiez des menteurs, Dumbledore et toi.

Hermione ouvrit grand le journal et commença à lire le reportage en pages intérieurs tandis qu'Andromeda jetait un regard dans la Grande Salle. Elle n'arrivait pas à comprendre que ses condisciples ne soient pas terrorisés par la nouvelle, ou au moins qu'ils n'en parlent pas entre eux mais en fait, rares étaient ceux qui, comme Hermione, lisaient le journal tous les jours. Ils étaient là à discuter de leurs devoirs, de Quidditch ou d'on ne savait quelles autres bêtises alors qu'au-delà de ces murs, dix autres Mangemorts étaient venus grossir les rangs des partisans de Voldemort.

I NEED YOU GEORGE WEASLEYWhere stories live. Discover now