cent-trente-sept

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| Andromeda Howell |

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| Andromeda Howell |

Harry raconta pendant le cours de sortilèges du matin tout ce qui s'était passé à Ron, à Hermione et à Andromeda (après avoir pris la précaution de jeter le sort d'Assurdiato sur leurs voisins les plus proches. Ils furent à la fois très impressionnés par la façon dont il avait réussi à arracher son souvenir à Slughorn et positivement effrayés par ses révélations sur les Horcruxes de Voldemort et la promesse de Dumbledore d'emmener Harry avec lui s'il en découvrait un nouveau.

--Wouaoh ! dit Ron lorsque Harry eut enfin terminé son récit.

Il agitait distraitement sa baguette en direction du plafond sans accorder la moindre attention à son geste.

--Wouaoh, répéta-t-il. Tu vas vraiment accompagner Dumbledore... et essayer de détruire... wouaoh...

--Ron, tu fais tomber de la neige, signala Hermione d'une voix patiente.

Elle lui saisit le poignet et détourna sa baguette du plafond d'où de gros flocons blancs avaient en effet commencé à tomber. Andromeda remarqua que Lavande Brown, les yeux très rouges, lançait d'une table voisine des regards flamboyants à Hermione qui lâcha aussitôt le bras de Ron.

--Ah, oui, tiens, remarqua Ron, vaguement surpris, en regardant ses épaules. Désolé... On dirait d'horribles pellicules...

Il enleva la fausse neige de l'épaule d'Hermione et Lavande fondit en larmes. L'air infiniment coupable, Ron lui tourna le dos.

--On a rompu, murmura-t-il à Harry du coin des lèvres. Hier soir. Quand elle m'a vu sortir du dortoir avec Hermione. Bien entendu, toi, elle ne pouvait pas te voir et Andromeda avait oublié sa baguette, elle a donc cru qu'on était seulement tous les deux.

--Ah, répondit Harry. Bah, tu t'en fiches que ce soit fini, non ?

--Oui, admit Ron. C'était assez pénible quand elle a commencé à crier, mais au moins ce n'est pas moi qui ai été obligé de la quitter.

--Trouillard, lança Hermione, tout en paraissant amusée. D'une manière générale, la soirée n'a pas été très bonne pour les histoire d'amour. Ginny et Dean se sont séparés aussi, Harry.

--Comment ça se fait ? demanda Harry.

--Oh, une histoire vraiment bête..., répondit Andromeda. Elle a dit qu'il essayait toujours de l'aider à passer le trou du portrait comme si elle n'était pas capable de se débrouiller toute seule... Mais il y a longtemps qu'ils ne s'entendaient plus très bien.

--Bien sûr, ça te met dans une une situation un peu délicate, reprit Hermione.

--Qu'est-ce que tu veux dire ? demanda précipitamment Harry.

--L'équipe de Quidditch, répondit Hermione. Si Ginny et Dean ne se parlent plus.

--Ah... Ah oui.

--Attention, voilà Flitwick, les prévint Ron.

Le minuscule maître des sortilèges se dirigeait vers eux d'une démarche sautillante. Andromeda et Hermione étaient les seules à avoir réussi à changer leur vinaigre en vin. Leurs flasques de verre étaient remplie d'un liquide rouge sombre tandis celles de Harry et de Ron avaient toujours la même couleur terreuse.

--Allons, allons, les garçons, dit le professeur Flitwick de sa voix flûtée, le ton réprobateur. Si vous parliez un peu moins et si vous agissiez un peu plus... Montrez-moi donc ce que vous savez faire.

Tous deux levèrent leurs baguettes en se concentrant de toutes leurs forces et les pointèrent sur leurs flasques. Le vinaigre de Harry se changea en glace, celui de Ron explosa.

--Bien... alors, comme devoirs..., reprit le professeur Flitwick qui sortit de sous la table en enlevant les éclats de verre plantés dans son chapeau, vous devrez pratiquer cet exercice.

Après le cours, ils disposaient d'une de leurs rares périodes communes de temps libre et ils retournèrent ensemble dans la tour de Gryffondor. Ron paraissait ravi d'avoir mis fin à sa liaison avec Lavande. Hermione aussi avait l'air joyeux, mais quand on lui demandait ce qui la faisait sourire ainsi, elle se contentait de répondre : «C'est une belle journée.»

Ils franchissaient le trou du portrait pour entrer dans la salle commune ensoleillée et Andromeda ne vit que très vaguement le petit groupe d'élèves de septième année qui s'y étaient rassemblés, jusqu'à ce qu'Hermione s'écrie :

--Katie ! Tu es revenue ! Comment ça va ?

Andromeda regarda plus attentivement : c'était bien Katie Bell, qui paraissait en pleine forme, entourée de ses amis ravis de la revoir.

--Je vais très bien ! assura-t-elle d'un ton enjoué. Ils m'ont laissée sortir de Ste Mangouste lundi, j'ai passé deux jours avec mes parents et je suis revenue ici ce matin. Leanne était en train de me raconter ce qui s'est passé avec McLaggen pendant le dernier match, Harry.

--Eh oui, dit-il. Mais maintenant, tu es de retour et Ron est guéri, nous avons donc une bonne chance d'écraser Serdaigle, ce qui signifie que nous pouvons encore nous battre pour la coupe. Écoute, Katie...

Harry baissa la voix pendant que les amis de Katie préparaient leurs affaires. Apparemment, ils étaient en retard pour le cours de métamorphose.

--Ce collier... tu te souviens, maintenant, qui te l'a donné ?

--Non, répondit Katie en hochant la tête avec tristesse. Tout le monde me le demande mais je n'en ai aucune idée. La seule chose dont je me souvienne, c'est d'être entrée dans les toilettes des Trois Balais.

--Alors, tu es vraiment allée aux toilettes ? interrogea Hermione.

--Je sais en tout cas que j'ai poussé la porte, dit Katie. Je pense donc que la personne qui m'a soumise à l'Imperium devait se trouver juste derrière. Après, mes seuls souvenirs remontent à quinze jours, quand j'étais à Ste Mangouste. Écoute, il faut que j'y aille. McGonagall est bien capable de me donner des lignes à copier même le jour de mon retour...

Elle prit son sac et ses livres et se dépêcha de suivre ses amis, laissant Harry, Ron, Hermione et Andromeda, assis à une table près de la table, réfléchir à ce qu'elle venait de leur dire.

--C'est sûrement une fille, ou une femme, qui a donné le collier à Katie, fit remarquer Hermione. Si ça s'est passé dans les toilettes des dames.

--Ou quelqu'un qui avait l'apparence d'une fille ou d'une femme, ajouta Harry. N'oublie pas qu'il y avait un chaudron plein de Polynectar à l'école. On sait qu'une certaine quantité a été volée...

Il y eut un petit silence.

--Je crois que je vais prendre une autre gorgée de Felix, dit Harry. Et essayer encore une fois d'entrer dans la Salle su Demande.

--Ce serait gaspiller la potion répliqua Hermione d'un ton catégorique en posant l'exemplaire du Syllabaire Lunerousse qu'elle venait de prendre dans son sac. La chance a des limites, Harry. Avec Slughorn, la situation était différente, tu avais toujours la possibilité de le convaincre, il fallait simplement aider un peu les circonstances. Mais la chance de suffirait pas à neutraliser un puissant enchantement. Ne perds pas le reste de ta potion ! Tu auras besoin de toute la chance dont tu peux disposer si Dumbledore t'emmène avec lui...

Sa voix n'était plus qu'un murmure.

--On ne pourrait pas en fabriquer nous-mêmes ? demanda Ron à Harry, sans écouter Hermione. Ce serait formidable d'en avoir une provision... Regarde un peu dans le livre...

Harry prit dans son sac son Manuel avancé de préparation des potions et consulta le chapitre «Felix Felicis».

--Houlà, c'est très compliqué, dit-il en parcourant la liste des ingrédients. Et ça prend six mois... Il faut laisser mijoter...

--Ça ne m'étonne pas, soupira Ron.

I NEED YOU GEORGE WEASLEYWhere stories live. Discover now