soixante-dix-neuf

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| Andromeda Howell |

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| Andromeda Howell |

Avec Ron, Ginny, Luna et Neville, ils rentrèrent de force poussés par des élèves robustes de Serpentard. Tous les cinq avaient été bâillonnés.

--Nous les avons tous, annonça Warrington qui poussa brutalement Ron à l'intérieur de la pièce. Celui-là -il pointa un index épais en direction de Neville- a essayé de m'empêcher d'emmener celle-ci -il désigna Ginny qui essayait de donner des coups de pied dans les tibias de la grosse fille de Serpentard qui la maintenait- alors, j'ai décidé de l'ajouter aux autres.

--Très bien, très bien, se réjouit Ombrage en regardant Ginny se débattre. Il semble que Poudlard sera bientôt un espace libéré des Weasley.

Malefoy eut un rire sonore et servile. Avec son large sourire satisfait, Ombrage s'installa dans un fauteuil recouvert de chintz et contempla ses captifs en clignant des yeux à la manière d'un crapaud tapi dans un massif de fleurs.

--Alors, Potter, dit-elle. Vous avez installé des guetteurs, ou plutôt des guetteuses, autour de mon bureau et vous avez envoyé ce bouffon -elle désigna Ron d'un signe de tête et Malefoy éclata d'un rire encore plus bruyant- me raconter que l'esprit frappeur détruisait tout au département de métamorphose alors que je savais pertinemment qu'il était occupé à badigeonner d'encre les lentilles des télescope. Mr Rusard venait de m'en informer. De toute évidence, il était très important pour vous de parler à quelqu'un. Était-ce Albus Dumbledore ? Ou l'hybride Hagrid ? Je ne pense pas qu'il puisse s'agir de Minerva McGonagall, j'ai entendu dire qu'elle n'était plus en état de parler à quiconque.

Cette réflexion déclencha à nouveau le rire de Malefoy et de quelques autres membres de la brigade inquisitoriale.

--Vous n'avez pas à savoir à qui je parlais, ça ne vous regarde pas, gronda Harry avec hargne.

Le visage flasque d'Ombrage sembla se durcir.

--Très bien, répliqua-t-elle de sa voix la plus menaçante et la plus doucereuse. Très bien, Mr Potter... Je vous ai donné une chance de me répondre librement. Vous avez refusé. Je n'ai maintenant plus d'autre choix que de vous forcer à parler. Drago, allez chercher le professeur Rogue.

Malefoy rangea une baguette magique dans une poche de sa robe et sortit du bureau en ricanant.

Le silence retomba dans le bureau. On n'entendait plus que les mouvements brusques et les froissements d'étoffe dus aux efforts des Serpentard pour maintenir leurs prisonniers. La lèvre de Ron saignait sur le tapis d'Ombrage tandis qu'il se débattait pour se libérer de Warrington qui l'avait immobilisé d'une clé au bras. Ginny s'efforçait toujours d'écraser les pieds de la fille de la sixième année qui l'avait solidement empoignée. Neville devenait de plus en plus violacé en essayant d'écarter les bras de Crabbe. Hermione tentait en vain de repousser Millicent Bulstrode qui continuait de la plaquer contre le mur. Et Andromeda était tenu tellement fermement par Goyle qu'elle avait arrêter de se débattre et regardait les chats sur les murs. Luna, en revanche, se tenait négligement à côté de sa ravisseuse, jetant par la fenêtre des regards vagues comme si ce qui se passait autour d'elle lui paraissait très ennuyeux.

Des bruits de pas retentirent dans le couloir et Drago Malefoy revint dans la pièce en tenant la porte pour laisser passer Rogue.

--Vous vouliez me voir, madame la directrice ? demanda Rogue en regardant avec une totale indifférence les élèves qui se débattaient.

--Ah, professeur Rogue, dit Ombrage qui se releva en souriant largement. Oui, je voudrais un autre flacon de Véritaserum, aussi vite que possible, s'il vous plaît.

--Vous avez pris mon dernier flacon pour interroger Potter, répondit Rogue en l'observant d'un regard froid à travers le rideau de cheveux noirs graisseux qui lui tombaient autour de la figure. Vous ne l'avez sûrement pas utilisé entièrement ? Je vous avais dit que trois gouttes seraient suffisantes.

Ombrage rougit.

--Vous pouvez m'en préparer encore, n'est-ce pas ? dit-elle, d'une voix qui avait pris des intonations doucereuses de petite fille, comme toujours lorsqu'elle était furieuse.

--mais certainement, répondit Rogue, la lèvre légèrement retroussée. La potion doit mûrir pendant un cycle complet de la lune, elle sera donc prête dans un mois environ.

--Un mois ? couina Ombrage. Un mois ? Mais j'en ai besoin ce soir, Rogue ! Je viens de surprendre Potter qui se servait de ma cheminée pour communiquer avec une ou des personnes dont il n'a pas voulu me révéler le nom !

--Vraiment ? dit Rogue, qui tourna son regard vers Harry. Je n'en suis pas surpris. Potter n'a jamais manifesté un goût très prononcé pour le respect du règlement de l'école.

--Je veux l'interroger ! s'écria Ombrage.

Rogue détacha son regard de Harry pour le reporter sur le visage tremblotant de fureur d'Ombrage.

--Je veux que vous me fournissiez une potion qui le forcera à me révéler la vérité !

--Je vous ai déjà dit, répondit Rogue avec douceur. Qu'il ne me reste plus de Veritaserum. A moins que vous ne souhaitiez,empoisonner Potter -et je puis vous assurer qu'une telle tentative m'inspirait la plus grande sympathie-, il m'est impossible de vous aider. Le seul ennui, c'est que la plupart des venins agissent trop vite pour laisser à la victime le temps de dire tout ce qu'elle sait.

Rogue regarda à nouveau Harry qui le fixait déjà.

--Vous êtes mis à l'épreuve ! hurla le professeur Ombrage.

Rogue se tourna à nouveau vers elle, es sourcils légèrement levés.

--Vous refusez délibérément de coopérer ! J'attendais mieux de votre part. Lucius Malefoy parle toujours de vous en termes très élogieux ! Et maintenant, sortez de mon bureau !

Rogue s'inclina en un salut ironique et s'apprêta à repartir.

--Il a pris Patmol ! s'écria Harry. Il a emmené Patmol là où la chose est cachée !

Rogue s'était immobilisé, la main sur la poignée de la porte.

--Patmol ? s'exclama le professeur Ombrage en regardant successivement Harry et Rogue d'un œil avide. Qui est Patmol ? Où est cette chose cachée ? Que veut-il dire, Rogue ?

Rogue se tourna vers Harry, le visage insondable.

--Je n'en ai aucune idée, répondit Rogue d'un ton glacial. Potter, quand j'aurai envie de vous entendre crier des paroles sans queue ni tête, je vous donnerai une potion de Babillage. Et vous, Crabbe, desserrez un peu votre prise. Si Londubat meurt étouffée, il faudra remplir tout un tas de paperasses et en plus, j'ai bien peur d'avoir à le mentionner dans vos références quand vous chercherez un emploi.

Rogue referma la porte derrière lui avec un léger claquement.

I NEED YOU GEORGE WEASLEYWhere stories live. Discover now