cent-quarante-quatre

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| Andromeda Howell |

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| Andromeda Howell |

Les Delacour arrivèrent le lendemain matin à onze heures. Andromeda, Harry, Ron, Hermione et Ginny éprouvaient une franche aversion à l'égard de la famille de Fleur, et ce fut avec mauvaise grâce que Ron remonta dans sa chambre pour mettre des chaussettes identiques et que Harry s'efforça d'aplatir ses cheveux en bataille. Lorsque Mrs Weasley estima qu'ils étaient suffisamment présentable, ils se rassemblèrent dans la cour ensoleillée, à l'arrière de la maison, pour y attendre les invités.

Andromeda n'avait jamais vu l'endroit aussi impeccable. Le chaudron rouillé et les vieilles bottes qui encombraient habituellement les marches avaient disparu, remplacés par deux nouvelles plantes à Papaillon qui se dressaient dans de grands pots disposés de chaque côté de la porte. Bien qu'il n'y eût aucune brise, les feuilles se balançaient paresseusement, dans un élégant mouvement d'ondulation. Les poulets avaient été enfermés, la cour balayée, et la végétation du jardin contigu soigneusement taillée, élaguée, remodelée dans son ensemble. Mais Andromeda, qui la préférait dense et touffue, trouvait le jardin un peu triste quand on n'y voyait pas gambader les habituelles cohortes de gnomes.

Elle n'aurait su dire combien de sortilèges de protection avaient été déployés autour du Terrier, à la fois par l'Ordre et par le ministère pour protéger Harry. Tout ce qu'elle savait, c'était qu'on ne pouvait plus y entrer ou en sortir directement par des moyens magiques. Aussi, Mr Weasley était allé attendre les Delacour au sommet d'une colline voisine où ils devaient arriver par Portoloin. Leur approche fut signalée par un rire étrangement aigu qui se révéla être celui de Mr Weasley. Quelques instants plus tard, il apparut à la porte, chargé de bagages et montrant le chemin à une très belle femme blonde, vêtue d'une longue robe vert foncé, qui ne pouvait être que la mère de Fleur.

--Maman ! s'écria Fleur en se précipitant pour la serrer dans ses bras. Papa !

Monsieur Delacour était loin d'avoir le charme de son épouse. Il avait une tête de moins qu'elle, une silhouette très enveloppée et une barbichette noire et pointue, mais il semblait d'une bonne nature. Chaussé de bottes à talons hauts, il s'avança d'un pas bondissant vers Molly et l'embrassa deux fois sur chaque joue, la laissant dans un état de grande confusion.

--Il ne fallait pas vous donner tant de mal, déclara-t-il d'une voix grave. Fleur nous a expliqué que vous avez eu un gros travail. Beaucoup de «ardoueurk», comme on dit chez vous.

--Oh, ce n'est rien, ce n'est rien ! roucoula Mrs Weasley. Nous ne nous sommes donné aucun mal, c'était un plaisir.

Ron se défoula en décochant un coup de pied à un gnome qui avait passé la tête derrière l'une des plantes à Pipaillon.

--Chère Milady ! s'exclama d'un air rayonnant Monsieur Delacou, qui tenait toujours la main de Mrs Weasley entre ses doigts potelés. Croyez bien que l'union entre nos deux familles qui s'avance à grands pas sera pour nous un honneur considérable ! Permettez que je vous présente mon épouse Apolline.

Madame Delacour s'approcha avec grâce et se pencha vers Mrs Weasley pour l'embrasser à son tour.

--Enchantée, dit-elle. Votre mari nous a conté des histoires d'une exquise drôlerie !

Mr Weasley eut un petit rire nerveux. Molly lui lança un regard qui le fit taire aussitôt et le visage de Mr Weasley prit l'expression de quelqu'un qui rendrait visite à un ami proche sur son lit de mort.

--Bien entendu, vous connaissez déjà Gabrielle, ma fille cadette ! poursuivit Monsieur Delacour.

Gabrielle ressemblait à Fleur en miniature. Elle avait onze ans et une longue chevelure d'un blond pur, argenté, qui lui tombait jusqu'à la taille. Elle adressa à Mrs Weasley un sourire éclatant et la serra dans ses bras, puis lança à Harry un regard de braise en battant des cils. Ginny s'éclaircit bruyamment la gorge.

--Eh bien, vener, entrez ! dit Mrs Weasley d'un ton joyeux.

Et elle emmena les Delacour à l'intérieur de la maison à grand renfort de : «Allez-y, s'il vous plaît!», «Après vous, je vous en prie !», «Je n'en ferai rien !»

Les Delacour se révélèrent des hôtes plaisants et serviables. Ils étaient contents de tout et ravis d'aider aux préparatifs du mariage. Monsieur Delacour qualifiait tout ce qu'on lui montrait de «Charming, comme on dit chez vous», depuis le plan de table jusqu'aux chaussures des demoiselles d'honneur. Madame Delacour était une virtuose des sortilèges ménagers et nettoya impeccablement le four en un tournemain. Gabrielle ne quittait pas sa sœur aînée, essayant d'apporter son aide de toutes les manières possibles, parlant sans cesse dans un français trop rapide pour qu'on puisse la comprendre.

Le Terrier n'était malheureusement pas conçu pour héberger tant de monde. Mr et Mrs Weasley dormaient à présent dans la salon après avoir insisté pour que Monsieur et Madame Delacour occupent leur chambre en faisant taire à grands cris leurs protestations. Gabrielle dormait avec Fleur dans l'ancienne chambre de Percy et Bill partagerait la sienne avec Charlie, son garçon d'honneur, lorsque celui-ci arriverait de Roumanie.

I NEED YOU GEORGE WEASLEYUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum