The Alcott (OS Musical)

156 9 67
                                    

 Hi ! Deux-trois précisions parce que c'est encore une idée pourrie.

 La narration alterne entre Gabriel et Nathalie au départ, avant de réunir.

 Les vers sont eux aussi partagés, mais normalement c'est repérable.

 Pour le contexte : quelques semaines avant l'OS, ils se sont disputés autour de Monarque, elle est partie, il a souffert, compris et renoncé (comme d'hab quand elle s'en va...). Pour ceux qui ont besoin des apparences : il est dans son habit habituel d'avant Monarque, sans les gants.

 Bonne lecture, en avant la musique !

 ************

 Gabriel poussa la porte d'un hôtel où ses pas l'avaient mené sans qu'il y fasse attention, et, avec un soupir, il s'assît à une table du restaurant ouvert au public, écoutant distraitement la musique qui résonnait. Sans savoir pourquoi, cette intro le rendait nerveux et ses doigts nus pianotaient sur le bois.

I get myself twisted in threads to meet you at the Alcott...

Automatiquement, il balaya la salle des yeux. Jusqu'à ce que son regard rencontre sa silhouette si familière, à l'autre bout de la salle. Elle était là... Exactement comme si le hasard le forçait à regarder leur séparation en face. Après des semaines sans pouvoir espérer la retrouver, ni même la joindre. Rencontre impromptue faisant défiler des flashs de mémoire dans son esprit.

Writing something about someone who used to be me...

Sentant un regard sur elle, Nathalie déglutît et observa son environnement. En le voyant, hésitant manifestement à se lever pour venir vers elle, elle secoua la tête, d'instinct. Non, pitié, pas ça. Pas alors que le départ faisait encore si mal.

I tell you my problems, you tell me the truth... It's the last thing you wanted, it's the first thing I do...

Pourquoi ces vers avaient-ils besoin d'être si spécifiques alors que leur dernière conversation brûlait encore dans son esprit ?

Elle secoua la tête, essayant d'oublier comme il était venu la voir pour lui demander de l'aide, son ton glacé quand elle avait répondu qu'il pouvait bien se débrouiller tout seul, qu'elle ne voulait plus le servir, la colère montée d'un coup, ses larmes et son départ... Une plaie vive sur son cœur.

I see you smile when you see it's me... I had to do something to break into your golden thinking...

« Je suis désolé. »

Les mots s'étaient échappés seuls des lèvres du styliste, qui s'était rapproché et assis à la table juste à côté d'elle, ne réussissant pas à rester éloigné, saisissant son sourire retenu quand elle l'avait aperçu.

Il savait qu'elle le détestait.

Il savait que ses mots n'étaient pas assez.

Tell me, which side are you on darling?

Give me some tips to forget you...

Ils murmurèrent à peine les mots chantés, laissant à peine échapper leur assentiment.

And I tell you the truth...

Could it be easy this once?

It's the last thing you wanted...

Everything's that's mine is a landmine...

Ils jonglaient avec les mots, mimant les chanteurs dans la radio.

Échangeant des vers pour tous les discours retenus.

Leur douleur partagée.

Leurs hésitations parallèles.

Leurs problèmes et leurs vérités.

Leur amour combattu, finalement accepté .

Leurs doutes.

Leurs regards croisés, brisés et désespérés.

Leurs peurs nocturnes, et leurs espérances matinales.

Leur égarement commun.

Enfin l'un en face de l'autre, mains dans les mains.

Comment avancer ?

Like I always do... I'll ruin it all over...

Why don't you rain on my parade?

I'll ruin it for you...

Shred my evening gown...

I'll ruin it all over...

Read my sentence out loud...

And over like I always do...

'Cause I love this curse on our house...

Ils sourirent tous les deux.

Les derniers vers qu'ils avaient échangés les disaient profondément.

Et à présent ils s'étaient apaisés, en se comprenant.

La peur panique de Gabriel de tout risquer et tout ruiner, l'horreur qu'il avait de ses folies et de ses impressions.

La colère muette que Nathalie avait abritée, déchirant et fuyant. Et son retour émotionnel immédiat, la manière dont elle le suppliait d'y croire maintenant. Tant pis si le malheur revenait, elle aimait ce risque.

It's the first thing I do...

Did my love aid and abet you?

« Oui, murmura-t-il simplement face au dernier vers qu'elle avait repris. »

Alors que la chanson s'approchait de sa fin, ils se redressèrent ensemble et se dirigèrent vers la sortie, main dans la main. Et, en arrivant sur le seuil, ils s'arrêtèrent une seconde, laissant la musique envahir l'atmosphère et peser sur les mots qu'ils échangèrent d'une même voix, sans même se concerter.

« Je t'aime. Et je ne peux pas vivre sans ta présence. »

 ************

 640 Mots + Note de début

 WoW.

 Qu'est-ce que j'ai fait ?

 Conscience : tu as écrit l'OS auquel tu réfléchis depuis deux semaines en procrastinant minutieusement les DM ayant remplacés tes DST. Et oui, c'était une idée foireuse, mais à mon avis tu t'en est pas trop mal sortie.

 Moi : j'approuve le "idée foireuse". A voir si c'est plus ou moins foireux que "Question...?" où j'avais monté un musical en non-fanfic.

 Enfin c'est pas mal pour un truc commencé sans aucune idée de la fin...

 Ca m'a pris une heure et demie. Parce que quand je fais quelque chose pour procrastiner, je ne peux pas me concentrer dessus. Mais je crois que c'est pas trop mal. Le problème étant que je me suis prise une vague d'images quand j'ai entendu la chanson la première fois et j'ai dû y céder.

 Enfin bref... J'espère que c'était pas trop mal et bazar, que vous avez compris ce qui se passait, que ça vous a plu,

 Dites-moi tout,

 Bises,

 Jeanne.

  (11/05/2023, 00h40)


OS MiraculousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant