Je suis là pour toi (Pluie de révélation, partie 2/3)

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J'aimerais qu'Alya me lâche. Depuis hier, elle n'arrête pas avec les questions. Si je ne trouve pas un moyen de m'en débarrasser rapidement, je vais mourir.

Marinette était à deux doigts de la crise de nerfs. Depuis la révélation de la veille, sa meilleure amie l'avait littéralement submergée de questions.

La jeune fille avait dû rester un quart d'heure avec elle après le combat, pour parvenir à parler sans se faire engueuler.

A peine rentrée chez elle, elle avait découvert qu'Alya avait trouvé le moyen de lui laisser déjà trente messages de questions et de l'appeler douze fois.

Et ce matin, en arrivant en cours, elle avait dû faire face à une nouvelle vague d'interrogations.

L'apprentie journaliste avait semblé se calmer pendant les cours, mais maintenant que c'était la récréation, le cauchemar recommençait.

« Alya, je t'aime bien, mais j'ai besoin de respirer. Lâche-moi deux minutes, je t'en supplie...

— Hors de question ! Je veux tout comprendre. Il faut que tu m'expliques comment t'as fait pour me cacher ça, si y a eu des problèmes avec Chat Noir, tes sentiments quand tu es Ladybug...Je veux tout savoir, absolument tout.

— Alya, tu devrais tout de même laisser notre héroïne respirer un peu. Si ça se trouve, elle ne s'est même pas encore remise d'être passée si près de l'échec.

— Merchi Adrien, euh, merci. Alya...Ladybug répondra à toutes tes questions ce soir. Rendez-vous au pied de la Tour Eiffel à dix-neuf heures piles, ça te va ?

— Parfait ! Merci beaucoup ! »

Alya partit en courant dans la classe, avec l'intention de préparer les questions que son amie aurait à subir le soir même.

Marinette pouvait respirer, elle était tranquille pour la journée.

Elle sourît à Adrien. S'il n'était pas intervenu, elle sentait qu'elle n'aurait pas eu le courage de dire stop.

« Tu as encore l'impression d'être en tort, n'est-ce pas ma Lady ?

— Un peu. Je n'osais pas la renvoyer, mais...Je pouvais à peine respirer ! Merci d'être venu à mon secours.

— De rien. Je suis un peu responsable, tout de même. Pourquoi tu ne bafouilles plus ?

— Chaton, murmura-t-elle en levant les yeux au ciel, de un, non, tu n'es pas responsable.
De deux, ce n'est pas gentil de me taquiner ainsi.

— D'accord. Mais, ma Lady, je t'aime.

— Moi aussi je t'aime, Adrien...»

Marinette s'interrompît, surprise. Les mots lui étaient venus naturellement. Elle n'avait pas hésité, pas bafouillé, pas tremblé.

Elle ne comprenait pas ce qui s'était passé.

Elle marmonna quelque chose d'inintelligible, devenant rouge pivoine.

Adrien sourît devant son embarras, chassa une mèche de cheveux du visage de Marinette.

Il se pencha vers elle, avec tendresse.

Et lui murmura à l'oreille la réponse à sa question.

« Tu as enfin compris que tu es Ladybug avec ou sans masque. Il était temps ! Les qualités que les Miraculous révèlent, nous les portons en nous. Mais nous nous les dissimulons.

» Mais tu ne devrais pas avoir peur d'être toi. Et ce n'est pas la peine de devenir aussi rouge que ton costume, ma Lady.

» Je peux t'embrasser ? »

OS MiraculousWhere stories live. Discover now