Cause à effet

De Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... Mais

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De Emirdzae

- Samia : On dirait un pouilleux.
- Moi : Pourquoi tu me dis ça ?
- Samia : J'essaye de te faire prendre conscience des choses Emir, regarde toi. Personnellement je te reconnais pas.
- Moi : Il y a quoi qui a changer ?
- Samia : Mentalement t'es pas le Emir que j'avais connu à Marseille et physiquement je te reconnais plus.
- Moi : Ah bon ?
- Samia : Tu prends pas soin de ton apparence.
- Moi : J'ai pas besoin de prendre soin de heja. Je me lave le corps, les dents, les moindre recoins et tout le bordel.. Je sens pas le fauve je crois que c'est l'essentiel non ?
- Samia : Oui je dit pas le contraire Em mais il y a des limites là, regarde toi !
- Moi : Dis moi ce qui te laisse à penser que je ne suis plus le même, je parle de l'aspect physique.
- Samia : Regarde juste tes cheveux et ta barbe déjà, on dirait que tu t'es pas rasé et coupé les cheveux depuis des mois, et déjà ça c'est énorme. Ça fait négliger.
- Moi : Je l'ai pas fait depuis juin.
- Samia : Putain tu peux pas resté comme ça Em, t'as un beau visage, de très beaux yeux.. Hambouk fais quelque chose et reste pas comme ça. Soigne ton apparence.
- Moi : Je me rase et je me coupe jamais les cheveux moi même, je vais chez mon coiffeur et mon barbier pour ça mais là j'ai plus un rond il va falloir que je patiente.
- Samia : Et alors Em ? Quand on a plus un rond comme tu dis on cherche des solutions ! Tu as plus d'argent et bah tu essayes de te couper les cheveux toi même, si tu y arrives pas et que tu as pas envie de faire des conneries et de te retrouvé avec un coté plus coupé que l'autre ? Et bah tu te rases complètement le crâne. Les cheveux ça repousse.
- Moi : Ouais t'as peut-être raison mais j'ai pas envie, je suis bien comme ça.
- Samia : Non Emir tu vas le faire, moi je te le fait !
- Moi : Ahahaha toi tu vas le faire ? Vas-y s'il te plaît va ailleurs.
- Samia : Vas-y ramène moi une tondeuse et je te le fait, il suffit de mettre la même puissance sur tout le crâne.
- Moi : Je vais te laissée le faire mais si tu fais une dinguerie je te rase le crâne à mon tour !
- Samia : Ahaha je savais que tu étais malade mais pas à ce point. Non c'est mort et t'auras pas besoin de le faire.
- Moi : Vas-y on monte chez moi.

J'en pouvais plus d'elle, elle avez toujours des idées louches sorties du plus profond de son crâne. Je ne sais même pas ce qui lui avait prit à vouloir me raser le crâne. On était montés, on s'était installés dans la salle de bain et là s'en perdre de temps elle avait prit la paire de ciseaux et elle commençait à coupée les longues mèches yeuh, je voyais trouble j'avais trop khaff qu'elle me rate. Après comme une pro elle avait prit la tondeuse elle avait mit une vitesse et elle avait commençait à tondre. Je voyais des touffes de cheveux tombées zeh.

- Moi : Si tu me rates wAllah tu vas morfler !
- Samia : Bele3 Emir tu me déconcentres.
- Moi : Tu gardes la même puissance hein !
- Samia : Ouuuuui ! T'as vu maintenant que t'as plus cette grosse touffe t'es beau.
- Moi : Ah saha saha, ça veut dire que j'étais dégueulasse avant, sahaaa je te retiens ma petite Samia.
- Samia : Mais non mais tu es plus présentable comme ça, là je vais arranger les contours.
- Moi : On dirait t'as fais ça toute ta vie sah.
- Samia : Ahaha mais non mais je vais..
- Moi : Mais non mais.. À chaque fois que tu veux t'exprimer tu dis ça.
- Samia : Mais ça c'est quand je suis intimidée, je dit ça.
- Moi : Intimidée ? Ga3 ! Samia j'en peut plus de toi.

Elle me faisait dahak cette folle. C'était 50/50 à chaque fois. Ses paroles soit c'était des coups de shlasses en plein gelb soit c'était une bonne partie de dahka. Hassoul c'était fini je m'étais regarder dans le miroir et sah j'étais pas trop dégueulasse le crâne rasé hein, j'étais surpris du changement, j'avais la dégaine d'un évadé de zonz mais ça allait.

- Samia : Bon maintenant je fait la barbe.
- Moi : Non c'est mort personne touche à ma barbe.
- Samia : Mais elle est trop longue, tu comptes en faire un ballet ou quoi ?
- Moi : Ta gueule ahah, non sah j'y touche pas.
- Samia : Coupe la juste un peu.
- Moi : Wsh tu veux tout me coupé ou quoi ?
- Samia : Mais il faut que tu sois présentable pour te trouvé un boulot, là elle est trop fouillis ta barbe, elle part dans tout les sens. Coupe un peu.
- Moi : Me trouvé un boulot ? Vas-y t'as craquée toi. Avec ou sans je trouverai jamais de boulot ici, ça sert à rien je finirai par me barrer d'ici.
- Samia : Et je peux savoir pour allez où ?
- Moi : On verra bien !
- Samia : Bref en attendant t'es encore là donc je vais te booster pour te trouvé un boulot.
- Moi : C'est mort, je te le dit.
- Samia : Je finirai par te convaincre de te la rasé, c'est trop.
- Moi : Toz bon viens.

On était sorti de la salle de bain et on était passé par le salon pour ressortir dehors et Nina était posée dans le salon. Quand on était passé elle m'avait lancé un regard de travers un peu du style qu'est-ce tu foutais.

- Nina : Tu faisais quoi là ?
- Moi : Pourquoi ?
- Nina : Je sais pas je me demande ce que tu faisais à la salle de bain avec la meuf de l'autre jour.
- Moi : Ah ok parce que tu attendais une réponse là ?
- Nina : Oui dis moi !
- Moi : Vas-y ta gueule tu me casses les klews à toujours posée des questions de merde !
- Samia : Emir parle correctement, c'est ta sœur !
- Moi : Je m'en bats, bon vas-y on y va !

Nina elle changeait trop les rôles, c'était elle la petite donc elle avait pas à faire zahma la justicière de la casa. Hassoul on était redescendu et on s'était posé dans ma gova parce qu'il y avait plein de monde au terrain d'herbe. J'avais mis du petit son à l'ancienne, un peu fort quand même et là elle s'était mise à baissé le son.

- Samia : Em parle moi de toi, de ce que tu étais et faisait avant ça. Comment tu as changé comme ça du jour au lendemain, qui t'a pousser ou qu'est-ce qui t'a pousser à touché à l'illicite. Qu'est-ce qui t'est passé par la tête pour un jour te dire que ce n'était rien de toucher aux femmes et de jouer avec elles. Je sais que je peux être lourde à poser toutes ces questions mais j'aimerai savoir et comprendre.
- Moi : Ok je comprends, tu aimerais en savoir plus sur moi.
- Samia : Après si tu veux pas je comprendrai.
- Moi : Non t'inquiète pas, ça me dérange pas.
- Samia : Alors je t'écoute.
- Moi : Tu dois te douter ou du moins j'espère que tu t'en doutes sur le faite que je n'étais pas comme ça auparavant, aussi je-m'en-foutiste, violent et j'en passe. J'ai commencé jeune à sortir et faire des petites conneries, à treize ans j'étais déjà en bas des blocs à foutre la merdre avec les autres mais ça allait, c'était encore gentil à cette époque là, j'essayais plus ou moins de pas me faire voir et de rester calme. À la cité, dans la rue, avec les gens j'étais un petit con mais ça m'empêcher pas d'être un bon élève en cours et d'écouter. Je savais resté calme quand il le fallait et pas me faire voir et en grandissant mes fréquentations avaient commencez à changez, je changer par apport à eux. Hassoul un peu plus tard au collège dans la cours d'école zahma j'avais fait la connaissance d'un gars Ayssem, un toxico à fond, une barrette de shit sur patte, il était influençable. Et un jour dans la cours il était venu nous voir et il nous avait laisser tiré une taffe sur son joint et j'avais commençais à câblé, à rire. En sah j'avais trop kiffé j'avais envie de recommencé donc quelques jours après je lui avais demandé où est-ce qu'on pouvait se procurer ce qu'on avait fumé et il s'était foutu de moi en me disant «Petit t'as cru que ça s'acheter comme ça ? Si t'en veux tu ramènes telle somme d'argent et j'irai t'en chercher.» Il était plus agé que moi, de deux ans, il était dans la même section que moi mais pas la même classe. Il avait redoubler plusieurs fois. Hassoul donc le lendemain en récupérant les derniers billets que ma mère avait dans son sac j'étais allé en cours. J'avais rejoins Ayssem dans la cours et ce jour là il avait rafler tout les billets que j'avais pris juste pour me donner une simple petite barrette de shit, tellement fine que j'ai cru qu'elle était à la diet là barrette, tfou. Il m'avait expliquer comment faire avec les feuilles, le tabac, le shit etc. À l'ancienne j'y connaissais rien à tout ça donc je savais pas que je m'étais fait avoir sur le prix. Hassoul pendant quelques temps j'avais fait ça, je prenais les billets de ma mère et on faisait l'échange avec Ayssem, les billets contre la barrette. Quand j'en avais pas deux jours de suite je devenais violent, envie de tout casser donc Ayssem faisait toujours son nécessaire pour m'en avoir etc et petit à petit il avait commençait à se rapprocher de moi et à m'expliquer les dessous du trafique, les groupes qu'il mettait en place, il m'avait fais connaître un groupe de dealer, j'avais commençais a me familiarisé avec eux, je vendais pas vraiment mais j'apprenais comment faire, je me faisais mon petit chemin dans le monde de l'illicite et à partir de ce moment là j'avais commençais à vendre avec Ayssem et dont Abdel que j'avais connu à ce moment là. Ils voulaient tous me prendre sous leurs ailes. Zahma ensemble on se voyait tous les jours. Quand Ayssem était pas là c'est moi qui vendais, Abdel me confiait certaines tâches etc. Hassoul et il y a un bon moment de ça j'ai appris que Ayssem était mort sous les balles Allahi rahmo, à la frontière espagnole, une vente qui s'était mal passée et à ce moment là j'avais tout retracer et je me disais «Emir il faut que tu coupes tout contact avec eux, arrêtes si tu veux pas finir mort comme une khra comme ça a était le cas pour Ayssem ou si tu veux pas finir mauvais et violent comme Abdel et les autres» Mais il y avait Abdel à chaque fois qui m'empêchait de partir et pour ça il me glissait souvent des liasses de billets entre les mains, il me prêtait ses grosses gova, il me prêtait des meufs je te laisse deviner pourquoi et il me répétait sans cesse «C'est ça la vie poto, c'est ça» Et voilà pourquoi au jour d'aujourd'hui je suis mauvais, violent, insultant et encore plus de jour en jour, voilà pourquoi je continu mes conneries avec les femmes, pourquoi je me met khabat tous les jours. Voilà pourquoi tout ceci..
- Samia : Khlass ça me fait trop de mal. Comme quoi si tu te serais pas arrêté à cette simple taffe dans ce joint de merde t'en serais pas là, t'aurais pas rencontré Ayssem et tu serais pas ce que t'es aujourd'hui. M'enfin je dit de la merde là, si t'es ce que tu es aujourd'hui c'est que c'était écrit, c'est mektoub.
- Moi : Je regrette rien enfin c'est pas que je regrette pas mais en tout cas j'assume tout ce que j'ai fait, si je les fait c'est que je le voulais.
- Samia : Ouais mais Emir si tu as la chance de pouvoir t'en sortir et wAllah Emir que je serais la pour t'aider pourquoi tu le fais pas ?
- Moi : Ça sert à rien Samia tu perds ton temps pour rien, je changerais jamais je te le dit, j'ai touché à ça une fois personne pourra me faire changer et qu'est-ce que tu veux que je fasse si j'arrête ?
- Samia : Mais Emir te trouvé un boulot bordel !
- Moi : Mais t'as vu la gueule que j'ai ? Jamais je serais accepté et même je suis très bien dans ce que je fait.
- Samia : Mais tu fais rien c'est ça le problème, à par foutre ta vie en l'air avec tout ça tu fais rien et tu gagnes rien la preuve tu m'as dit que depuis presque trois semaines tu avais pas gagné d'argent.
- Moi : Mais c'est normal ça, là je vais me détaché de tout le monde et vendre à mon compte.
- Samia : En clair tu comptes pas arrêter et tu comptes ga3 créer ton groupe ? Emir tu fais de la merde !
- Moi : Hassoul ça me casse les couilles, on arrête d'en parler.
- Samia : Tu fuis toujours ces discussions mais c'est pas comme ça que ta situation va changée Emir.
- Moi : Je cherche pas à changé rentre toi ça dans le crâne putain. Et franchement Samia je te le dit cash si à chaque fois tu viens me voir pour me casser les couilles avec ça reste chez toi c'est mieux.
- Samia : Très bien, c'est peut-être méchant ce que je vais te dire mais j'espère qu'il va t'arriver quelque chose et que tu t'en sortes juste avec une grosse prise de conscience parce que sérieux tu te perds de plus en plus.
- Moi : C'est bien bah moi aussi j'espère tfou !
- Samia : Bon je vais te laissé mais je tiens à dire que j'ai quand même passé un bon moment avec toi au début et j'espère que tu m'en voudras pas. Ce que je fait c'est pour toi Emir.
- Moi : Ouais vas-y mahlich !

On s'était levé, elle m'avait serré dans ses bras et elle était restait quelques secondes plantée là devant moi à rien dire. Je pense qu'elle attendait que je lui dise que j'allais la raccompagner à sa cité ou quelque chose de ce genre mais très honnêtement j'avais aucune envie de me tapé un peu plus de trente minutes de route avec elle, soit à rien se dire ou soit à se prendre à nouveau le crâne en poursuivant notre sujet de discussion. Le sujet sur lequel nous nous disputions souvent. Il faisait encore jour, les gens dehors était encore sobre, elle craignait rien, elle pouvait rentrer chez elle seule sans aucun soucis. Hassoul elle était repartie et moi j'étais remonté à la casa, je m'étais posé dans ma chambre et surtout je m'étais enfermé et j'avais pris mon coffre que j'avais ouvert et je regarder à l'intérieur ce qu'il me restait. Ce qu'il y avait dans ce coffre c'était du sur-plus que je prenais à Abdel sans qu'il se rende compte, c'était pour ma consommation personnelle. Je m'en étais fait une grosse réserve à force de lui en prendre. Je me mettais khabat avec ça mais là j'avais pris la décision de tout vendre parce que je voyais comment ma mère galérer ces derniers temps, elle se serrer la ceinture à fond donc il fallait que je réagisse. J'avais pris mon sac et j'avais balancer toute la marchandise à l'intérieur et j'étais descendu en bas des blocs. Je m'étais posé dans ma gova pour appeler.

- Moi : T'es occupé là ?
- Zyam : Je suis rentré du boulot, pourquoi ?
- Moi : Il faut que je vende lyoum, j'ai plus rien.
- Zyam : C'est mort je t'aide pas.
- Moi : On a dit entre khey on s'aide non ?
- Zyam : Bon tu veux quoi salop ?
- Moi : Descends je t'explique.

Il m'avait rejoint dans ma gova. Il attendait qu'une chose, que je lui dise ce que je voulais. Mes khey c'était des bons, au premier coup ils disaient tous non mais après ils acceptez parce que c'est la famille et on s'est toujours jurer d'étre là pour chacun de nous quoi qu'il arrive.

- Moi : Là tout de suite j'ai pas d'acheteur, ça fait trop longtemps que j'ai pas vendu, j'ai même pas repris contact avec mes anciens acheteurs, c'est la merde. J'avais pensé a me prendre une puce à la semaine et appeler le numéro là où tu parle en ligne avec des gens, où tu sélectionnes la ville et ça prends les rendez-vous, t'es chaud ou pas ?
- Zyam : Mais ça se trouve il y aucun qui achète ou qui vends sur ce tchat.
- Moi : Je me prendrais pas le crâne à te dire ça si il y avait personne, dedans. Il y a que ça là-bas, c'est un pote qui me l'avait fait connaitre.
- Zyam : Bah vas-y on fait ça maintenant ?
- Moi : Non au début je voulais le faire maintenant et après je me suis dit non d'abord il faut que je règle quelque chose et après je le ferais. Je te rappelle demain, je pense qu'on le fera demain.
- Zyam : Vas-y ok à demain mec.
- Moi : Vas-y attends prends mon sac et tu le caches chez toi parce que j'ai la flemme de remonté le ranger. Juste range le bien parce qu'il y a de la marchandise dedans.
- Zyam : Ok mec, sans soucis.

Il était reparti avec mon sac et moi j'étais allé chez Abdel. Sur la route j'étais en train de me faire des films, je m'imaginais trop de chose. Zahma que j'allais pouvoir lui rafler plein de chose, surtout de la maille. Hassoul une fois là-bas je m'étais garé sur la rue en face et j'étais parti chez lui. J'avais escaladé son mur et j'étais monté sur l'arbre. Je regardais par le trou si il y avait du monde mais il était seul du coup j'avais escaladé le trou et je m'étais assis sur le rebord de la fenêtre.

- Moi : Alors enfoiré on m'oublie ?
- Abdel : Qu'est-ce que tu fous là ?
- Moi : Je suis venu prendre de tes nouvelles vu que toi tu te soucis pas de savoir si je suis crevé ou pas.
- Abdel : J'allais t'appeler en plus demain.
- Moi : Oui fou toi de ma gueule.
- Abdel : Si j'allais t'appeler pour te dire de venir me rendre ma gova.
- Moi : Te rendre ta gova ? C'est la mienne, on avait eu un pacte ensemble, tu me l'as donnée si je réussissais la vente, après la vente je t'avais passé les billets et tu m'avais donné la gova donc crève t'aura rien.
- Abdel : Même si il faut que je te plante je le ferais pour récupérer ma gova.
- Moi : Oui et de la jail tu feras enfoiré, hassoul c'est quoi toutes ces bandes jaunes et rouges qu'il y a devant chez toi et chez la voisine.
- Abdel : J'ai été la cible hier.
- Moi : Cible de quoi ?
- Abdel : Quelqu'un qui a voulu me tué en me jetant un couteau.
- Moi : Ah ouais chaud, où ça en bas ?
- Abdel : Non par ma fenêtre, je dormais et là je sens quelque chose taper contre le sol et quand je me suis levé j'ai capté.
- Moi : Ah ouais bah depuis le temps que je te dit de fermée cette fenêtre parce que tout le monde peut rentrer mais tu m'écoutes pas.
- Abdel : Mais je m'en bats les couilles, je vais pas dépensé pour acheter une fenêtre.
- Moi : C'est pour ta marchandise que je dit ça hein mais je m'en bats les couilles moi aussi. Hassoul tu as une vente pour moi ?
- Abdel : NON !
- Moi : Fils de chien, t'en a pour tes petits coéquipiers les baltringues et même pas pour moi ?
- Abdel : De quoi tu me parles sale chien, sale suiveur ?
- Moi : Mais ta madre, j'ai même plus de respect pour toi. Tu me l'as fais à l'envers depuis le début sale baltringue. Je t'ai vu hier avec ces chiens de Massinissa et compagnie, c'est moi qui t'est jeté le couteau petite merde.

J'avais les nerfs qu'il me mente, qu'il nie les choses et dès que je lui avais dit ça il avait vu rouge. On aurait dit un taureau le gars, il était prêt à me foncé dessus. Je continuais de le chauffer en l'insultant et dès qu'il a capté que c'était moi qui avait fait tout ça il s'était levé en furie en courant vers moi..

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