Killing me softly (HP FANFICTION)

17 - Drôle de numéro

"Si, avoua Harry, Hermione et moi sommes allés à Godric's Hollow la veille de Noël. Mais c'était un piège, Tu-Sais-Qui y avait laissé son serpent pour nous attendre. Il a pris l'apparence de Bathilda Tourdesac. 

- Par Merlin ! C'est répugnant ! cracha sa soeur. Vous n'avez pas été blessé ? 

- Non, mais ma baguette est cassée. 

- Heureusement que je suis tombé sur des Raffleurs pendant mon retour, commenta joyeusement Ron. Je leur ai pris leurs baguettes, nous en avons pleins. 

- Et quel est votre plan, maintenant, avec toutes ces baguettes ? feint de s'amuser Eleanor."

Ils auraient pu mourir de leur escapade à Godric's Hollow. Si quelque chose était arrivé, elle n'aurait rien pu faire.

"Nous allons voir le père de Luna, dit Harry. Hermione pense que le signe qu'il portait autour du cou au mariage de Bill et Fleur est très important, Dumbledore l'a dessiné un peu partout. 

- C'est une bonne idée. Il vous accueillera bien, c'est notre plus grand supporter."

Ils passèrent une petite heure à parler tous les trois, comme s'ils ne s'étaient jamais quitté. Au bout d'un moment, Hermione fini même par sortir de sa fureur pour participer, bien que froidement, à la conversation. Le quatuor était de nouveau réuni. 

"Ca m'a fait du bien de vous parler, avoua la jeune fille. Vous me manquez beaucoup, tous. 

- Toi aussi, Ela, fini par soupirer Hermione. Je n'arrive toujours pas à croire que je ne t'ai pas vu depuis quatre mois. 

- Ca sonne irréel, appuya Harry. C'est comme si tu était toujours là avec nous. 

- Mais elle l'est ! protesta Ron. 

- Vous allez me faire pleurer, imbéciles, fit-elle d'une voix étranglée. 

- J'ai dit quelque chose de mal ? murmura Ron pour ne pas qu'elle l'entende. 

- Tu es un idiot, Ronald Bilius Weasley, déclara Hermione, autoritaire. 

- Je pense qu'on va te laisser là, rit Harry. 

- Bonne chance avec la chandelle, frangin. 

- Oh, j'ai l'habitude. 

- Quelle chandelle ! protesta Hermione. Ela, qu'est-ce que tu racon-"

Harry avait raccroché. La rouquine s'assit mollement sur son lit, triturant l'objet ensorcelé dans ses mains tremblantes. Elle ne se rendit compte qu'elle était en train de pleurer que quand les premières larmes s'écrasèrent sur le sol. Alarmés par le silence, Remus et Tonks poussèrent prudemment la porte de sa chambre pour la trouver sanglotant dans le vide. Alors, démunis mais aimant de tout leur coeur, ils s'approchèrent pour l'enlacer. 

"J'ai senti un mouvement ! s'exclama soudain la survivante en pointant le ventre arrondi de Tonks. Ca a bougé ! 

- Tout va bien, Eleanor, calma Remus avec un sourire. C'est normal. 

- On peut dire qu'il est en forme, plaisanta la future mère. 

- Ou elle, soutint-elle en essuyant ses larmes. 

- C'est vrai que ce serait plutôt pas mal, une maison remplie de filles ! s'enthousiasma Tonks en lui prenant les mains. Qu'en dis-tu, Remus ? 

- Et ne dis pas "fatiguant" ! prévint sa filleule en riant. 

- Un rêve éveillé, plaisanta-t-il. 

- Tout à fait, conclut sa femme qui lui jeta un œil suspicieux.