15 - L'amour d'une mère

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Eleanor se réveilla, complètement engourdie dans un lit d'infirmerie. Sa vison encore trouble, elle du cligner des yeux plusieurs fois pour y voir clair. Elle fixa avec étonnement les dizaines de friandises autour de son lit quand ses souvenirs revinrent, tel un boulet de canon. Elle se redressa dans un gémissement de douleur pour chercher Harry du regard. Allongé sur le lit d'à côté, il semblait lui aussi en train de sortir du coma. 

"Tout va bien ? lui demanda-t-il, la gorge nouée par l'angoisse.

- Oui, maintenant ça va mieux. Et toi ?

- Je crois aussi."

Ils se sourirent quelques secondes quand un bruit de  porte les interrompit. Dumbledore venait d'entrer, le sourire aux lèvres. 

"Bonjour à vous deux."

Harry le regarda fixement, puis il se souvint aussi.

"La Pierre ! s'écria-t-il. C'était Quirrell ! Il a volé la Pierre ! Vite !

- Calme-toi, mon garçon, tu es un peu en retard, dit Dumbledore. Quirrell n'a pas volé la Pierre.

- Alors, qui ?

- Du calme, sinon, Mme Pomfresh va me jeter dehors."

Harry regarda autour de lui, ne comprenant que maintenant ou il se trouvait. Il s'arrêta sur la tonne de bonbons, assez pour ouvrir un magasin.

"Quelques cadeaux de la part de vos amis et admirateurs, expliqua Dumbledore. Ce qui s'est passé aux sous-sols, entre Quirrell et vous, est un secret absolu. Par conséquent, toute l'école est au courant. Je crois que ce sont vos amis Fred et George qui vous ont envoyé deux sièges de toilettes en pensant que ça vous amuserait. Mais Mme Pomfresh a trouvé que ce ne serait peut-être pas hygiénique et elle les a confisqué."

Eleanor ne put s'empêcher de rire devant la bêtise et l'audace des Weasley. Décidemment, elle avait hâte de sortir de là, beaucoup de choses restaient à faire.

"Excusez-moi professeur, commença-elle, depuis comment de temps sommes-nous ici ?

- Trois jours. M. Ronald Weasley et Miss Granger vont être grandement soulagés de voir que vous êtes revenus à vous. Ils se sont terriblement inquiétés à votre sujet.

- Mais la Pierre... gémit Harry.

- Je vois qu'il est inutile d'essayer de te distraire. Très bien. Alors... la Pierre, le professeur Quirrell n'a pas réussi à vous la prendre. Je suis arrivé juste à temps pour l'en empêcher, bien que vous vous soyez admirablement débrouillé tous seuls, je le reconnais.

- Vous étiez là ? s'exclama Harry. Vous avez reçu le hiboux d'Hermione ?

- Pas celui de Miss Granger, non... Celui du professeur Rogue, ajouta-t-il en se tournant vers Eleanor, dont le sourire s'élargissait. Il semblerait qu'il est comprit votre avertissement... et très bon choix de musique ! fit-il dans un clin d'œil. Je suis revenu juste à temps pour vous arracher à Quirrell. J'avais peur qu'il soit trop tard..."

Le jeune Potter fixait étrangement sa sœur depuis la révélation de Dumbledore, la rouquine se sentit mal à l'aise.

- Je suis désolé Harry de ne pas te l'avoir dit, mais je savais que Rogue nous aiderait. 

- Non, c'est moi qui devrait m'excuser, avoua-t-il en baissant la tête. Tu avais tout compris depuis le début, je ne t'ai pas écouté.

- Peu importe, sourit-elle, l'important c'est que tu ailles bien.

- En effet, approuva Dumbledore. L'important c'est vous. L'effort que vous avez fait a failli vous tuer. Pendant un moment, j'ai crains que ça ne soit le cas. Quant à la Pierre, elle a été détruite.

Killing me softly (HP FANFICTION)Where stories live. Discover now