Chapitre 1 : Callie

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2 ans après l'accident :

Ça y est je suis majeur depuis quelques mois déjà, dernière ligne droite avant le Bac. Nous avons emménagé dans l'ancienne maison de nos parents après que tout a été régler. Milinda et Alexandre attende un heureux événement pour dans 5 mois. Je leur ai proposé de partir mais mon frère n'a pas voulu.

J'ai donc laissé ma chambre pour le bébé et moi je me suis installer dans l'ancienne chambre de mes parents. Alexandre n'était pas d'accord mais je lui ai bien fait comprendre, c'est soit je dormais dedans soit je partais donc j'ai obtenu gain de cause.

Il a vu que j'allais bien malgré que je dorme dans leur chambre donc il n'en a pas reparlé. J'ai un petit ami depuis quelques mois, je l'ai présenté à Alexandre, qui ne l'aime pas du tout. Milinda l'apprécie bien donc elle se range de mon côté, ce qui énerve son chère mari.

Bref, aujourd'hui est un jour important. C'est le jour du procès, de l'homme qui a tué mes parents. J'ai eu certaine information et je ne lui en veux plus comme je lui en voulais. Pour Alexandre, je ne sais pas ce qu'il en est car nous n'en parlons pas.

Nous attendons notre avocate Maitre Castelli, à l'entrée du tribunal. Elle arrive 10 minutes après nous et nous saluas tous les deux car nous avons voulu être sans nos conjoints respectifs. C'est une chose que nous voulons partager que tous les deux, c'est notre page qui se tournera après ce procès. Nous pourrons continuer notre deuil.

- Bonjour, vous deux. Comment vous sentez-vous ? Dit Maitre Castelli.

- Bonjour, maitre. Pour ma part, ça va mais je stress quand même de le voir. Dis-je.

- Bonjour, maitre. Ça va, j'ai juste hâte que tout soit finis pour continuer mon deuil. Je ne serais pas venu si Callie n'avait pas insister pour y aller. Je ne voulais pas la laisser seul malgré qu'elle m'ait dit qu'elle pouvait gérer seul. Dit Alexandre.

- Alexandre, je me doute que cela ne soit pas facile mais pour avancer vous devez entendre ce qu'il a à dire. Callie a dut vous expliquez certaine chose. Il n'est pas coupable dans un certain sens. Dit Maitre Castelli.

Nous allons dans la salle d'audience où certain de nos proche ce trouvait déjà. Je ne dis bonjour à personne sauf ma meilleure amie et un pote à mon frère qu'il vient de me présenter. Alexandre fit pareil. Nous ne voyons pas pourquoi des personnes, même de notre famille auraient le moindre intérêt pour nous, sachant qu'ils n'avaient rien fait pour nous aider dans l'épreuve que nous avions vécu mon frère et moi.

Le juge entra donc tout le monde se leva. Nous nous rassîmes tous quand le juge l'ordonna. L'audience commença, cela se déroula bien dans l'ensemble. Le juge demanda à Mr Caron s'il voulait dire quelques choses. Il répondit affirmativement et le juge lui donna la parole. Il se tourna vers nous.

- Bonjour Mademoiselle et Monsieur Caravallo. Je tenais à vous dire droit dans les yeux que je regrettais profondément cet accident qui a couté la vie de vos parents. Je m'excuse du mal que je vous ai fait. J'espère que vous me pardonnerez un jour. Dit Mr Caron, les larmes aux yeux.

Je chuchota quelques mots à mon avocate, pour voir si je pouvais prendre la parole. Maitre Castelli demanda au juge qui accepta.

- Bonjour Monsieur Caron. Je suis Callie Caravallo. Merci d'avoir pris la parole pour vous excuser et nous demander pardon. Je vous ai pardonné depuis un petit moment déjà. Mon avocate m'avait fait pars du faite que vous étiez sans alcool et que vous n'avez rien consommé autrement. Rien ne fera revenir nos parents mais pour moi ils sont toujours dans mon cœur. Je tenais à vous remercier pour ce que vous avez fait après leur décès au moment de leurs obsèques. Merci d'être venu leur dire « au revoir » et leur demander « pardon ». Merci pour les fleurs que vous faite livrer toutes les semaines, je sais que ses fleurs viennent de vous. Arrêter de vous en vouloir, reprenez votre vie comme nous nous essayons de le faire car votre famille a besoin de vous. J'ai mon grand-frère qui m'aide à avancer chaque jour et je fais pareil pour lui. Je suis sure que votre femme et vos enfants se sentent démunie fasse à votre culpabilité alors que l'a encore, il vient d'être prouvé que c'est la faute à personne en particulier. Vous vous êtes endormi et cela aurait pu être mon père aussi mais c'est tomber sur vous. C'est dramatique mais c'est la vie. Lui dis-je.

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désolé pour le retard mais hier j'ai pas pu poster.

bonne lecture et à mardi

bon week-end

Sous la haine, l'amour peut se cacherWhere stories live. Discover now