Klaus s'avance à son tour, farfouillant à l'intérieur, et son regard se pose alors sur moi lorsqu'il ressort ces vieilles plaques militaires qu'il ne le quittaient jamais. La sienne et celle de Dave... Il l'attrape, plaçant cette dernière contre son cœur, et je me détourne quelques secondes de ce carton pour reprendre mes esprits.
— J'en sais rien du tout, je vous l'assure. Mais, ce que je sais c'est qu'il y a un an, elle s'est fait de nouveaux amis et... Et ils ont commencé à participer à des espèces de réunions avec des gens bizarres, qui s'appellent les 'Gardiens'... Et, avec le temps, elle a totalement arrêté de me parler. Totalement ! Je dirais que c'était il y a trois mois. Depuis, je n'ai pas de nouvelles, donc j'ai peur qu'il lui soit arrivé quelque chose de grave.
— Sans vouloir vous vexer, lance Diego d'un ton morne, elle a peut-être plus envie de vous parler.
— Ça, je n'y crois pas du tout. On a une très bonne relation, elle ne ferait jamais une chose pareille.
— Attendez une minute, le coupe soudain Luther, comment vous nous avez trouvés ?
— Je vous ai vu à la télévision, répond-t-il en se tournant vers Allison. Toss N' Wash !
Alors, soudain, le rire de Klaus éclate, m'arrachant un sursaut.
— Ha-ha ! Tu vois ? Y'a pas de petits rôles.
— Pour être honnête, reprend le kidnappeur, ça fait un petit moment que je... Que je vous observe.
— Hm, pas du tout flippant, je marmonne.
— Je suis vraiment désolé de vous avoir enlevé ! Je vous présente mes excuses mais, ma fille... C'est tout ce qui me reste. Je n'ai qu'elle dans la vie.
Je fronce les sourcils, observant son visage avec méfiance, lorsque la voix de Cinq s'élève à son tour.
— Pourquoi est-ce que vous avez besoin de nous ? Appelez la police.
— C'est fait. Et ils n'ont rien fait.
— C'est pas qu'on veut pas mais... On n'est plus les mêmes personnes que sur la photo du journal.
Viktor a raison. La 'Umbrella Academy' n'existe plus, mais... Cet homme vient de nous dire n'avoir rien d'autre que sa fille, dans la vie, et sans que je ne sache pourquoi, je ne désire qu'une chose : l'aider. Sûrement est-ce pour l'adrénaline, cette petite sensation qui parvient, le temps d'un instant, à me faire oublier ce qui me fait tant souffrir. Cette petite étincelle qui m'éloigne de l'alcool, de cette petite voix dans ma tête et, ironiquement, de ce silence dans lequel je me suis moi-même enfermée, cette fois.
— Ouais, approuve Luther, on a perdus nos pouvoirs il y a longtemps.
— On a rien de spécial, soupire numéro Deux.
— Parle pour toi, gras double, se moque Ben.
— Laissez-nous 24 heures, lance alors Cinq.
— Quoi ? Qu'est-ce que tu fais, Cinq?
— T'inquiète pas, je crache avec méchanceté en me tournant vers ma sœur, on a pas besoin de toi.
Elle entrouvre la bouche, cherchant ses mots, et la referme avec colère. Je souris alors, si fort que j'en souffre.
— 24 heures, rajoute Cinq. On va la trouver.
— Oui, merci !
— Allez, on y va, clame notre frère en prenant la boîte sous son bras.
J'acquiesce, suivant ce dernier jusque la sortie. L'équipe que nous étions n'existe plus. Mais, connaissant mon frère, s'il a accepté de lui venir en aide, alors la situation doit être intéressante. Assez pour apaiser mon âme durant un court laps de temps.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 47
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