Ma main appuyant contre la plaie de ma sœur, je tente de retenir mes sanglots de terreurs. Cinq roule comme un fou, brûlant d'innombrable feux rouges, et se gare à la va-vite sur le trottoir devant l'académie. Elle a perdue connaissance et son poul est très faible, presque inexistant. Sa blessure n'a rien à voir avec celle de Cinq et, de mon niveau, je ne peux rien faire d'autre.
— Dépêchez-vous, crie Luther en la sortant doucement de la voiture.
— On perd du temps, là !
— Elle respire plus !
— SI on l'emmène pas en haut tout de suite, elle va mourir.
Afin d'agir plus vite, Cinq effectue un saut afin d'arriver plus vite à l'académie pour prévenir maman. Je cours vers celle-ci, suivie par Klaus, et ouvre les portes en grand pour faciliter l'entrée de Luther. Mon cœur pompe drastiquement plus vite et j'ai l'impression de brûler de l'intérieur tant j'ai peur pour ma sœur.
— Qu'est-ce qu'il s'est passé ? S'enquiert maman avec inquiétude en venant nous aider.
Je suis incapable de parler. J'essaie de rester forte, de ne pas paniquer, mais c'est bien trop difficile. Je ne m'entends peut-être pas avec elle, mais Allison reste ma sœur et je ne peux pas la laisser mourir.
Rapidement, maman et Pogo la prenne en charge, nous à leur talons. La panique de Luther est palpable, et il nous faut rester calme pour ne pas faire n'importe quoi. Là haut, maman l'examine rapidement et procède aux premiers soins. Les mains de Klaus calés sur mes épaules, je tente de me calmer et d'agir sereinement.
— Elle a une plaie profonde au niveau du larynx, l'un de vous doit lui donner son sang, explique-t-elle alors.
— Je vais le faire, clamons-nous en même temps.
— C'est moi qui le fait, répète Luther en relevant l'une de ses manches avec panique.
— J'ai bien peur que cela soit impossible, mon garçon, lui annonce Pogo. Votre sang est plus compatible avec le mien.
— T'en fais pas, lance Klaus dans un timbre paniqué, je... Je vais m'en charger.
Rapidement, il avance jusque maman et tend son bras vers elle tout en tapotant sur ses veines.
— J'adore les aiguilles.
— Monsieur Klaus, souffle à nouveau Pogo. Votre sang est... Comment dire ? Trop pollué.
J'entrouvre la bouche, prête à me proposer à leur place, quand Diego passe devant moi pour passer, retirant sa veste avec rapidité.
— Bouge.
— Ouais, vas-y.
— Je vais le faire.
Le dos droit, Diego se place juste à côté de maman. Celle-ci sort l'aiguille de son emballage et, lorsqu'il la voit, mon frère tourne de l'œil et s'écroule au sol, inconscient. Je fronce les sourcils et penche mon regard vers lui. Cet idiot a visiblement peur des aiguilles, ironique lorsque l'on sait que son arme de prédilection est le couteau.
— Allez-y, Grace.
Doucement, maman pique sa veine et commence à prendre de son sang. Je pousse un soupir rassuré, voyant ma sœur entre bonnes mains et, lorsque cette donation de sang se termine, Klaus et moi transportons Diego dans une autre pièce, afin de le laisser reprendre conscience lentement.
— Ça va aller ? Me demande mon frère.
J'acquiesce, matérialisant en même temps une poche de glace que je place précautionneusement sur le fro t de notre numéro Deux. Diego geint, le teint blême, et Klaus se décide alors à nous laisser seul, non sans poser ses lèvres contre ma joue avant de s'éclipser.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
