— Ça m'étonnerait, fait remarquer Cinq, c'est pas un travail de pro.
— C'est pas comme si je l'avais dis tout à l'heure sur la lettre, je marmonne.
— Je suis désolé, c'est vrai que ma technique est rudimentaire... C'est mon premier kidnapping.
Rapidement, alors que cette voix s'élance dans la pièce, Cinq et moi levons nos armes en sa direction. Un homme sort alors de l'ombre, braquant son arme sur nous dans des gestes tremblotants presque pathétiques au vu de la situation.
— J'espère que ça sera le dernier, mais... J'ai besoin que vous m'aidiez.
— C'est pas en kidnappant notre frère et en pointant une arme sur nous que vous allez réussir à nous convaincre, crache Cinq.
— Oh, ça, ça peut s'arranger.
D'un coup, je soulève mon arme et tire en l'air, criblant le toit mal isolé d'une balle. Le tortionnaire sursaute, lâchant son arme sous le coup de la panique, et je range la mienne dans un sourire satisfait.
— Voilà le travail.
— Gaby, toussote Klaus derrière moi, toute cette poussière, c'est vraiment pas sain !
— Je... Je suis désolé, panique l'homme face à nous. Je ne savais pas comment vous m'assurer que vous viendriez tous ensemble. Je... Je ne pouvais rien laisser au hasard... Surtout avec la 'Umbrella Academy'.
Mon cœur rate plusieurs battements consécutifs. Je fronce les sourcils, cette appellation ressortant si soudainement, et tourne un regard perplexe vers Diego.
— Ça fait six ans qu'on nous a pas appelés comme ça, souffle-t-il.
— Désolé, monsieur, reprend alors Cinq, mais la 'Umbrella Academy' est une légende.
Une légende dans ce monde-ci, où aucun de nous n'existent et où nos pouvoirs n'ont jamais existé non plus. Un mirage, rien de plus.
— Euh, OK..., bégaie-t-il, Mais... Attendez. Comment vous expliquez ça..?
Les mains tremblantes, toujours sous le viseur de Cinq, l'homme s'avance vers une boîte qu'il ouvre doucement, nous montrant alors une feuille de journal, dont la première image nous présente, devant la Tour Eiffel.
Vivement, Diego attrape le bout de papier, et je m'y penche, le souffle court.
— La 'Umbrella Academy' sauve quoi ? S'étonne Klaus, les mains tremblantes, Quand est-ce que... Quand est-ce qu'on a sauvé la Tour Eiffel, exactement ?
— Jamais, je souffle, les sourcils froncés.
Bordel, c'est quoi ce bordel ?
— Il sort d'où cet article ? Attaque Viktor.
— Il était dans ce carton, nous explique alors l'homme d'une voix tremblante, avec plein d'autres choses dans le coffre de ma fille. Elle s'appelle Jennifer.
Je me penche vers celui-ci, les sourcils froncés, et mon souffle se coupe devant ces divers objets que j'ai pu connaître lors de notre première et véritable timeline. Le masque de Cha-Cha et Hazel, des bd sur nos aventures... Tant de choses qui n'ont jamais vu le jour ici.
— Et d'où elle sort tout ça ? Questionne Lila en s'approchant à son tour.
Diego tend alors son bras vers moi, attrapant le masque pour nous laisser voir davantage l'intérieur, et je me penche davantage pour fouiller à l'intérieur. J'en sors ce fameux calendrier qui m'avait valu tant de regards lubriques, dans notre timeline, et souris bêtement devant la grimace mécontente que m'offre Diego de ce dernier, et de la première photo de moi en lingerie fine qui y figure.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 47
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