Chapitre 47

Depuis le début
                                        

— Eh bah bonne chance, soupire Lila entre ses dents.

— Quoi ?

— T'arrive même pas à monter l'escalier sans faire une crise cardiaque.

— J'me suis jamais senti aussi bien !

— Si les deux amoureux ont fini de se crêper le chignon, je coupe d'un ton froid, on pourrait peut-être s'occuper de Viktor ?

— Elle a raison, m'appuie Allison sans m'offrir un regard, qu'est-ce qu'on fait ?

Rapidement, Luther reprend cette lettre pour en lire la suite.

— Euh, il nous donne rendez-vous chez "Sy Nettoyage à sec", sur la 5e avenue.

Je roule des yeux. Bordel, quel genre de kidnappeur vous donne rendez-vous dans une laverie automatique ?

— Super, en route !

— Allez !

— Quoi ?

— Tu peux rester ici, je claque en suivant Diego et Luther, on a pas besoin de nettoyant, là-bas.

Je suis méchante, je le sais. Klaus ne mérite pas ma colère, pas plus qu'un autre, mais je souffre trop. Et ça, cette manière de me protéger, c'est tout ce qui me reste.

Je quitte le bâtiment désaffecté, les autres à notre poursuite, et nous montons dans le van de Diego pour rejoindre l'adresse indiquée. Une fois là bas, je recharge mon arme et entre la première, suivi de près par Cinq et les autres.

— Tout le monde derrière Cinq et Gaby, ordonne Lila, c'est eux qui ont un flingue.

J'entre, sur mes gardes, et place mon arme devant moi, prête à tirer si jamais le kidnappeur venait à apparaître. Ce silence, si terrifiant et oppressant, s'abat à nouveau sur moi, et Cinq s'avance devant pour éclairer notre chemin de sa lampe de poche.

— Hé ? Nous interpelle Klaus en enfilant un masque à gaz, ça pue les produits chimiques !

— Pitié, je marmonne pour moi-même, rendez-moi le Klaus qui se défonçait à longueur de temps.

En s'enfonçant dans la laverie, mon regard capte enfin une silhouette, dont le visage est camouflé par un sac. Les sourcils froncés, je place mon doigt sur la détente de retire ledit sac, observant le visage de Viktor, à la recherche de la moindre trace de blessure.

— Hé, te voilà ! Souffle Luther, rassuré.

— T'as l'air en forme, le complimente Ben.

— Ahh, j'suis soulagé ! S'exclame Klaus en retirant son masque. Ça va, Vik' ?

— Rien de cassé ? Je questionne dans un ton plus doux

Il secoue la tête, l'air perdu, quand Diego prend à son tour la parole.

— Tu pouvais pas venir à l'anniv' de ta nièce ?

— Bah si, sauf qu'il y a quelqu'un qui m'a kidnappé, Diego.

— Toujours des excuses, marmonne-t-il.

— Diego, le gronde sa femme.

— Hum, quatre sur huit, toute la famille va bientôt passé par cette case, j'ironise.

Le regard de Ben coule sur moi, effaré, et je hausse les épaules dans une moue approbatrice.

— Y'a quelqu'un qui peut me détacher, là ?

Rapidement, Luther acquiesce et s'attaque aux cordes, détachant les membres liés de notre frère, aidé par Ben.

— Qui t'a enlevé ? Demande justement ce dernier, C'était les hommes d'Hargreeves ?

Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\Où les histoires vivent. Découvrez maintenant