C'est moi qui devrait être étalée sur le sol, à cet instant...
Quand Cinq saute, arrivant sur la dernière étoile de libre, un violent éclair vient perforer ma poitrine, ainsi que celle de chacun de nous. Un cri de douleur m'échappe, la douleur se propageant dans tout mon être, et je ferme les yeux aussi fort que je le peux. L'éclair s'estompe et, soudain, une douleur bien pire se propage dans tout mon être. Comme la première fois, lorsque nous avons tenté d'empêcher Viktor de causer la fin du monde, j'ai l'impression que l'on me vide de ma charge vitale, de mourir à petit feu. Je ferme les yeux, lâchant un gémissement de douleur.
̶C̶e̶t̶t̶e̶ ̶d̶o̶u̶l̶e̶u̶r̶,̶ ̶a̶u̶s̶s̶i̶ ̶h̶o̶r̶r̶i̶b̶l̶e̶ ̶s̶o̶i̶t̶-̶e̶l̶l̶e̶,̶ ̶n̶'̶e̶s̶t̶ ̶r̶i̶e̶n̶ ̶q̶u̶a̶n̶t̶ ̶à̶ ̶c̶e̶l̶l̶e̶ ̶q̶u̶e̶ ̶j̶e̶ ̶p̶e̶u̶x̶ ̶r̶e̶s̶s̶e̶n̶t̶i̶r̶ ̶d̶a̶n̶s̶ ̶m̶a̶ ̶p̶o̶i̶t̶r̶i̶n̶e̶.̶.̶.̶
Je suis incapable de bouger, d'effectuer le moindre mouvement. La douleur se propage, insupportable, et je ne rêve que d'une chose : que tout se termine rapidement.
— Ça faisait pas parti du marché, entends-je Allison crier, vous leur faites mal !
— Je ne peux pas m'arrêter, ça stopperait la machine !
— Quelle machine, je comprends rien !
Leur discussion me parvient à peine. Tout disparaît autour de moi, ne m'offrant que ce silence terrifiant qui finit par me tuer. Soudain, un choc d'énergie se propage et c'est comme si la douleur s'accentuait. Je lâche un cri de douleur, sentant chacune de mes forces m'échapper. Chaque seconde est pire que la précédente, pire que tout ce dont je pouvais un jour imaginer.
— Il a tué Luther... Il a essayé de tuer Klaus, il s'arrêtera pas avant qu'on soit tous morts...
Alors, soudain, tout s'arrête. Mon corps s'effondre douloureusement sur le sol et j'inspire profondément, l'air me brûlant les poumons. Je ferme les yeux, à bout de souffle, quand les voix de mes frères me parviennent.
— Allison, non, ne touche pas à ce bouton, réclame douloureusement Cinq. On ne sait pas à quoi il sert.
— Allison, arrête !
Je relève faiblement la tête, chaque cellule de mon corps me faisant un mal de chien alors que Viktor se relève, son corps s'illuminant de cette lueur bleuté, caractéristique de sa magie.
— M'oblige pas à fare ça.
— Tu me fais confiance ? Demande-t-elle alors.
Alors, après quelques secondes d'hésitation la magie de Viktor s'estompe, lui laissant l'occasion d'appuyer sur ce bouton. Mes frères lui crient d'arrêter, tentent de se lever, et je fermes les yeux, attendant que tout disparaisse autour de moi.
J'aurais dû mourir...
Mais, lorsque ma sœur appuie sur ce bouton, c'est comme s'il l'on me jetait dans un trou noir. Tout disparaît, le monde et même la souffrance, et, lorsque je rouvre les yeux, mes frères, Lila et moi nous trouvons dans l'ascenseur menant à l'extérieur. Nous sortons, observant les alentours, et mon souffle se coupe dans ma poitrine lorsque je vois en face de moi la silhouette de mon frère, moins imposante qu'à l'accoutumé.
— Luther ? Je souffle.
Ce dernier observe sa main, les yeux écarquillés, avant de tourner son regard vers moi. Mes larmes m'échappent quand je fonce dans ses bras, serrant mon numéro Un contre moi.
— Luther !
— Merde, vous pouvez me voir ?
— Oui, s'exclame Viktor en se joignant à notre accolade. Ouais !
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 45
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