— Luther, acceptes-tu de prendre cette bombe atomique pour épouse ?
— Oui, souffle-t-il dans un sourire niais.
Je remarque les larmes qui m'échappent lorsque je me dois de renifler bruyamment pour ne pas laisser mon nez couler à son tour. Je les essuie, un sourire aux lèvres, quand Klaus se tourne vers notre belle-sœur pour lui poser la même question.
— Sloane... Promets-tu d'aimer et de chérir cet énorme enfoiré poilu pour les prochaines 24 à 48 heures ?
— Plus ou moins un jour, clame Cinq.
— Chut, grince Klaus, les larmes aux yeux.
— Je vais essayer.
Je déteste pleurer. En plus d'être très peu glamour, c'est une véritable marque de faiblesse. Mais le bonheur de ma famille est tout ce qui compte pour moi, et voir Luther si heureux fait craquer cet idiot de barrage que je me suis forgée au fil des années.
Je vais mourir bientôt, alors merde ! Tant pis si j'ai l'air idiote ou trop sentimentale, je laisse mes larmes m'échapper devant cette cérémonie ridiculement niaise et adorable.
— Eh bien, dans ce cas... J'suis désolé.
Dans le même état que moi, Klaus renifle bruyamment, et je matérialise deux mouchoirs pour lui en tendre un. Il l'attrape, s'essuie le coin des yeux théâtralement, et je l'imite dans un rire nasal.
— Je vous déclare mari et femme, bordel de Dieu ! Viva l'apocalypse !
— Youhou ! Je m'écris en jetant mon mouchoir
Lorsque Sloane se jette sur les lèvres de mon frère, Lila et Diego se joignent à mon cri. Nous applaudissons, fêtons l'union de nos deux familles. Nous retournons dans la salle de bal, laissons la piste libre à Luther et Sloane pour leur premier slow, et je ne peux retenir mon sanglot de joie. La main de Ange vient se loger dans la mienne, son sourire m'apparaît et, délicatement, ses doigts viennent effacer mes larmes.
— Je t'aime, Gabriella.
— Je t'aime, je murmure.
Quand j'observe Diego et Lila les rejoindre sur la piste pour participer au slow, Ange et moi ne nous retenons pas. Mes bras enroulés autour de son cou, nous bougeons lentement au rythme de la musique romantique qui englobe toute la salle. Tout disparaît. Il n'y a que Ange et moi, la musique, et les pas de notre danse qui comptent. Je me fiche bien de mon apparence, de mes yeux rougies ou des traces que mes larmes ont fait sur mon visage. Je suis heureuse, et c'est tout ce qui compte.
— Une petite photo ? Nous demande le maître de l'hôtel, étrangement encore présent. C'est 5$.
Souriante, je dépose mes lèvres contre la joue de mon petit ami alors que la photo est prise, m'aveuglant presque sur le coup. Le propriétaire sourit, fier de sa photo, et s'éloigne alors pour prendre d'autres photos. Bien sûr, il est évident que je ne paierais pas un sou, et cet idiot doit bien s'en douter.
— On échange les partenaires ? Entends-je Lila nous dire en s'approchant de nous, sa main jointe à celle de Diego.
Mon frère me tend la main, si souriant que je pourrais presque douter qu'il s'agisse de lui, et j'attrape la sienne, laissant Lila danser avec le Sparrow.
Doucement, Diego enroule ses bras autour de mes hanches, me guidant doucement dans l'une de ces danses que papa nous avaient forcé à apprendre, gamin, et nous débutons notre slow. Mes pas suivent les siens, mon regard s'accroche au sien, et nos cœurs semblent battre à l'unisson.
— Si on m'aurait dit que je te verrais pleurer comme une madeleine à un mariage, murmure-t-il, son visage tout près du mien.
Ses prunelles chocolats s'accrochent aux miennes, m'empêchant de détourner le regard. Comme envoûtée, je lui souris, suivant le rythme qu'il m'impose dans notre danse. Je danse, comme si j'étais sur un nuage, et tout ce qui compte est la chaleur que me renvoie son corps contre le mien.
BẠN ĐANG ĐỌC
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 42
Bắt đầu từ đầu
