— Tu étais avec papa, je répète, sous le choc.
— Attends, t'es quoi ? Lui demande Luther.
— Attends Klaus, se mêle Allison, tu peux me dire ce qui t'as pris, cette fois ?
— Une question plus pertinente serait : pourquoi vous êtes assis là à jouer avec des bocaux ?
Ma mâchoire se contracte si fort que je sens distinctement chacune de mes dents grincer entre elles. J'entrouvre la bouche, prête à lancer les hostilités, mais Klaus vient poser ses mains sur mes épaules, et je parviens un tant sois peu à me calmer.
— Il n'est pas le même, Gaby...
— Bien sûr que si, je crache avec fureur.
— Ce sont des invitations, lui explique doucement Sloane.
— Personne ne joue.
— Luther et moi, nous allons nous marier.
Alors qu'elle lui tend un bocal, les sourcils de notre paternel se froncent, et le moindre effort que je peux faire pour me forcer à ne pas craquer scille tout aussi vite. À mes côtés, Klaus ouvre grand la bouche, son large sourire m'attendrissant quelques secondes seulement, mais tout repart lorsque Hargreeves ouvre la bouche.
— Tout l'espace-temps va disparaître et vous préparez un mariage, juge notre paternel.
— Oui, s'énerve alors Luther avant de baisser presque immédiatement le ton, et le truc c'est que... L'espace est limité.
Je souris, victorieuse, et attrape vivement le bocal que cette ordure ne mérite même pas de tenir en main avant de le rendre à notre numéro Un.
— En d'autres termes, vous n'êtes pas invité.
— C'est comme ça que je vous ai élevé ? S'énerve-t-il immédiatement, À perdre votre temps alors que Rome brûle ?
— Oh, non, seulement à empirer les situations, je crache avec méchanceté.
— Doucement, lui souffle gentiment Klaus en s'approchant de lui. N'oubliez pas ce qu'on a dit, évitez...
— Silence, ne m'interrompez pas.
— OK...
Mon regard s'accroche à celui de mon frère sans pouvoir se relâcher. Je fronce les sourcils dans une demande silencieuse et il entrouvre la bouche, avant d'être coupé par la douce voix de Sloane.
— Papa, tu as pris tes pilules ?
— Si vous voulez savoir, j'ai arrêté. Et je vous confirme que je ne me suis jamais senti aussi bien.
— Tu as quoi ?! S'écrie soudainement Ange, lui-même silencieux depuis l'arrivée de notre père.
— Vous pensiez pouvoir me droguer pour me manipuler et prendre le contrôle et dilapider ma fortune... Eh bien, ce cher Klaus a eu la bonté de me sevrer de ce misérable poison. Et maintenant que je n'ai plus l'esprit embrouillé, je vois tous vos ignobles desseins avec une redoutable clarté.
J'entrouvre la bouche, l'esprit embrouillé par tout un tas d'informations.
— Attends, s'écrie Sloane, tu lui as fais arrêté ces pilules ? Mais à quoi tu pensais ?
— T'es malade ou quoi ? S'énerve Ange.
— Hm, je souffle à Luther dans un haussement d'épaules, on aurait dû y penser aussi.
Il acquiesce dans une moue approbatrice et, une nouvelle fois, cette voix qui nous a tant terrorisés dans notre enfance s'élève à nouveau.
— Clairement, il est le seul à penser un minimum. Chacun de vous gagnerez à suivre l'exemple de cet impressionnant jeune homme.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 41
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