— Quand je suis allé à la 'Commission', j'ai eu une conversation avec mon double d'une centaine d'années. Et mes derniers mots ont été "Ne sauve pas le monde".
— "Ne sauve pas le monde" ? Répète alors Viktor.
— "Ne sauve pas le monde".
— Alors ça, c'est le truc le plus débile que j'ai jamais entendu, rétorque Diego.
— T'es sûr ? Lui demande Luther, En tout cas ce qu'on fait, ça fonctionne pas. À chaque fois, on sauve le monde pour un moment, on s'en félicite et après tout repart en vrille
J'acquiesce, la chaleur du corps d'Ange m'empêchant de sauter sur la première bouteille d'alcool que je pourrais croiser. Depuis le début, on ne fait que retarder l'échéance, empirant la situation davantage encore, et encore - et encore.
— Peut-être que c'est nous, le problème, marmonne Viktor.
— C'est ça, oui, "nous", ricane Allison avec dédain.
— Oh, ferme là Miss parfaite, je m'énerve.
— Donc si j'ai bien compris, se mêle Lila, ton super plan c'est... Aucun plan ?
— Exactement ! Attendons de voir ce qu'il va se passer. Pourquoi pas ? On a essayé tout le reste. C'est peut-être exactement ce dont l'univers à besoin. Alors acceptons l'apocalypse et voyons ce qu'il y a de l'autre côté.
— Je suis d'accord, j'approuve.
Nous avons tout tenter, et trop de gens sont morts. Il faut savoir s'arrêter.
— Et s'il n'y avait rien du tout ? Questionne alors Sloane.
— Dans ce cas, ce fut un plaisir de vous connaître.
Un blanc s'instaure suite à ses mots, lequel comble-t-il avant que je ne le fasse.
— Si vous avez des choses à faire, je vous conseille de ne pas trop attendre.
La poigne d'Ange, aussi douce soit-elle, semble peser une tonne lorsqu'il soupire. Son regard s'accroche au mien, sombre, quand il murmure.
— Bon, alors il n'y a aucun soucis à se faire quant à la question de la famille.
J'acquiesce, un douloureux poids m'écrasant la cage thoracique. Je ne veux pas être maman, mais cela ne signifie pas que je ne l'aurais jamais voulu... Avoir ma propre famille, des enfants que je protégerais comme on ne l'a pas fait avec nous, ce sont des choses dont je ne peux même pas penser, désormais. Mais, soudain, la voix de Luther s'élève, et je ne peux retenir mon sourire lorsque je sais ce qu'ils vont nous apprendre. Lui et Sloane se lèvent, un sourire aux lèvres, et le diamant au doigt de cette dernière de m'a jamais semblé aussi brillant.
— Bien. Sur cette note... Super optimiste, nous avons une annonce à vous faire !
— On s'est fiancés, clament-t-ils ensemble.
Je souris, incapable de m'en empêcher, et me lève aussitôt pour serrer Sloane dans mes bras. Elle glousse, son sourire éclatant me rassurant un minimum, et Ange se lève à son tour pour serrer mon frère contre lui.
— Je t'avais dis qu'elle accepterait, lui lance-t-il.
— Je suis contente pour vous !
— Merci, Gaby !
— Ils se foutent de ma gueule, grogne Ben.
— Idiots, rajoute Cinq.
— Maintenant ? S'étonne Allison.
Je roule des yeux, déçue par la réaction que ma propre famille puisse avoir. Oui, la situation est plus que merdique mais... Si ce n'est pas maintenant, ce sera jamais.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 41
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