Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\

Chapitre 40

— Et comment on s'en débarrasse ?

— On l'enferme, me répond Sloane.

— Dans une sphère de Dyson ? Questionne Cinq.

— C'est ça.

Il acquiesce dans une moue approbatrice et mon regard se tourne vers Ange.

— C'est quoi ce truc ? Je murmure.

— J'en ai aucune idée, moi. C'est toi le cerveau du couple, je te rappelle.

J'hausse les épaules, une moue approbatrice s'ourlant sur mes lèvres. 

— Quel est le facteur de confinement ? Questionne à nouveau Cinq avec dédain.

— 0,98 au max.

— Résistance à la traction ?

— Résistance ultime de 10 000 gigapascales.

— À tes souhaits, ronchonne Ange d'un air perdu.

— Et bonne année, je me moque en même temps, sans comprendre un seul mot.

— C'est pas super excitant, ça ? Questionne Lila, un sourire aux lèvres.

—  Non...

— T'en penses quoi, Cinq ? Lui demande Allison, au fond de la cave.

— C'est possible. Tout comme crever d'une mort affreuse.

Je roule des yeux, bien trop habituée à frôler la mort. C'est à croire que c'est notre quotidien. 

— J'suis partant, claque alors Cinq.

— Cette fois, on va se passer de toi, rétorque avec suprématie Ben.

— Change de ton, ordonne ma sœur.

— Pour que ça fonctionne, explique Fei d'un ton plus doux, comme pour calmer l'ambiance, on a besoin de Sloane, Lila, Christopher et...

— Viktor, termine numéro Trois à sa place. Bien sûr.

Je roule des yeux, lâchant un rire amer en sa direction.

— Bien joué, sœurette. J'espère que ton petit spectacle en valait le coup.

— Ferme là, putain.  

Rageusement, elle quitte le sous-sol, et un soupir rageur m'échappe.

— Quelqu'un sait où il est ? Demande alors Luther.

Je secoue la tête, marquant ma négation. Nous avons trois heures devant nous avant un nouveau sursaut du Kugel, alors il nous fallait trouver mon frère au plus vite. 

Dans un grognement si bruyant que l'on se croirait à la ferme, Ben lève ses bras pour les rabaisser aussitôt, visiblement en accord avec mes pensées.

— J'vais fouiller les caméras, attendez.

— Vous avez des caméras ? S'étonne numéro Deux.

— C'est pire qu'une taule, ici, ricane Ange.

(...)

Une fois nous tous réunis dans le sous-sol, mon angoisse monte en flèche malgré mon désir de tout rejeter. Je ne sais toujours pas où est Klaus et, si je m'efforce à me dire que cet idiot est quelque part à reprendre des drogues, une partie de moi ne peut s'empêcher de penser qu'il est peut-être parti, emporté comme l'a été Stan... Mais sans mon frère, je perds une partie de moi, et cette simple idée réussit à me mettre dans tout mes états.

Pitié, Klaus... Ne sois pas mort.

— C'est moi ou il est plus vénère qu'avant ? Questionne Ange en s'approchant de la boule.