— Qu'est-ce qu'il lui ai arrivé ? Je m'écris immédiatement en me tournant vers Luther.
— Elle a perdu son œil, me répond Luther dans un bruyant murmure.
— Comment ? Souffle Diego d'un ton presque inaudible lorsque la voix robotique de maman le coupe.
— S-Souhaitez-vous à manger ? Questionne la voix robotique de maman.
Mon cœur se serre devant cette vue. Grace a été plus qu'une mère pour moi, mais un modèle et un pilier sur lequel je pouvais me tenir. La voir dans un tel état, si proche de la casse, ça me détruit, putain.
J'ai déjà dû la débrancher. Pas une seconde fois...
— Ravie de vous rencontrer, accepte Lila dans une moue ravie.
J'en accepte un à mon tour, évitant le regard vitreux de celle qui a été ma mère afin de rester le plus neutre possible. Le goût familier du biscuit éclate sous ma langue et je ferme les yeux quelques instants pour ne pas craquer.
— Ça va aller ? Me murmure alors la douce voix d'Ange dans le creux de mon oreille.
Je hoche la tête, la gorge trop serrée pour formuler un mot qui ne me trahirait pas, et son bras se ressert contre moi, comme un cocon rassurant. Alors, soudain, des bruits d'oiseaux se font entendre, et mon regard s'accroche immédiatement aux trois nouveaux Sparrow.
— Bienvenue, lance Fei d'une voix suave, prenez place, faites comme chez vous.
— On est chez nous, connasse, attaque immédiatement Allison.
Un sourire m'échappe et, alors même que je m'apprête à acquiescer les dires de ma sœur, ma fierté et ma colère m'en empêchent.
— Pardon ?
— Euh, des petits bonbons ? Nous propose Luther pour apaiser l'ambiance déjà électrique.
— Ouais, carrément ! S'extasie Ange en en prenant une poignée.
— Où sont Klaus et Viktor ? Je m'enquiers, les sourcils froncés.
— Peut-être que le Kugelblitz les a emportés, eux aussi, tente Cinq avec détachement.
Mon regard s'abat sur lui alors que mon cœur, lui, manque de remonter jusque ma gorge. Imaginer ne serais-ce qu'un seul instant que cette merde ait pu avaler mes frères me fait bien trop de mal pour que je ne puisse que le supposer.
— Des fois, t'es un peu déprimant, toi, crache Diego.
— Comment t'as perdu tes doigts ? Questionne alors Fei.
— On a pas le temps de taper la discute, crache alors Ben sous un ton autoritaire, tout le monde s'assoit.
— Un "s'il te plaît", ça t'écorcherait ? S'agace Diego en obéissant.
— Oui.
Je souris, acide, et lance un regard à ce dernier, prête à lancer les hostilités.
— Ouah, t'es vachement coincé mon pauvre. Une petite pipe te ferait pas de mal.
— Arrête, geint Ange sous un ton humoristique, je vais être jaloux !
Le regard agacé de celui qui a été mon frère s'abat sur moi et je soulève mon majeur, brûlante d'une rage que je maîtrise bien trop mal. Alors la voix tendue de Luther s'interpose, stoppant ce début de dispute qui, pour sûr, aurait fini en une bagarre.
— Bon, bah, vous trouvez pas ça sympa, hein ? Nous tous, réunis là... Comme une vraie famille !
J'étouffe un gloussement devant les mines agacées de chacun d'eux.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
Fiksi PenggemarÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 39
Mulai dari awal
