— Mais si ! Tu es élégante et sûre de toi, le genre de fille qui plaît, normalement. Je suis certain que tu sais ce qui pourrait plaire à Sloane.
— C'est toi qui lui plaira, abruti. Tout ce qui vient de ton cœur.
Sloane m'a tout l'air d'être une très bonne personne. Le genre à m'énerver, honnêtement, tant ils sont parfait. Et je suis certaine que ce qui lui plait le plus, ce sont les attentions, et non le cadeau en lui-même.
Idiot lorsque l'on peut obtenir le plus beau des diamants, si l'on est assez exigeant.
— T'es sûr de toi ?
—Quand c'est question d'amour, jamais.
Il ricane, plus que gêné par cette conversation que nous avons, et je ne peux que le comprendre. Je pense d'ailleurs qu'il s'agit de là de la plus longue que l'on ait pu avoir seul à seul depuis... Depuis toujours, en fait.
Nos personnalités ne matchent pas et, souvent, ça fait boum.
— Luther, Gaby, nous interpelle soudainement la voix de Viktor. Vous n'auriez pas vu Allison ?
Je me tourne vers lui, prêt à l'envoyer balader, lorsque mes yeux s'écarquillent face à l'entaille qui habille sa joue. Rapidement, j'efface la distance qui nous sépare et prend son menton entre mes doigts, analysant la plaie.
— Bordel, qu'est-ce qui t'es arrivé ?
— C'est clair, on dirait que tu as de la chance d'être encore en vie, m'appuie Luther, les sourcils froncés.
— C'est rien... C'est pas grave.
Je fronce les sourcils en analysant la plaie, cette dernière s'étendant presque jusque son oreille. Sa pommette est gonflée, j'en parierais ma petite culotte que ça lui fait un mal de chien.
— C'est Harlan qui t'a fait ça ? Je demande de but-en-blanc.
— On a eu un léger différend.
J'écarquille les yeux lorsqu'il défend encore Harlan, comme si tout lui était dû. Mon frère se dégage de ma poigne, les sourcils légèrement froncés, et je suis à deux doigts de foncer attraper ce vieux sénile pour lui faire la même chose.
— Tu peux préciser ? S'enquiert Luther.
— C'est pas important.
— Pas important, je fulmine, tu te fous du monde ?
J'inspire, cherchant à calmer ma colère mais mon regard s'attarde sur sa joue blessée, et j'en suis incapable.
— Je l'ai défendu parce qu'il nous a sauvé des Sparrow mais si jamais il commence à s'en prendre à toi, je le jure, je vais...
— Gaby, me coupe-t-il précipitamment. Ça va, c'est rien. En plus, c'est de ma faute s'il est dans cet état là.
— Je me fiche de savoir si c'est de ta faute ou non. S'il te blesse une seconde fois, je n'hésiterais pas à le livrer au Sparrow. C'est clair ?
Viktor entrouvre la bouche, prêt à le défendre une deuxième fois, quand la voix de Diego l'en empêche.
— C'est bon, j'ai sécurisé le périmètre. Mais maintenant, il va falloir qu'on se relaie.
Je fronce les sourcils, l'observant faire mu-muse avec son couteau. La menace de Ben a été clair et il nous faut être prêt si jamais les Sparrow reviennent à la charge. Les mots de Ange, à peine murmurés, me reviennent, et je retiens un frisson. S'il me choisit à la place de sa famille, je ne peux malheureusement pas en faire autant, et ça me déchire.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 37
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