— Tu es la seule qui a pu me voir.
Bordel de merde, ce type est un véritable carnage !
— Comment louper une lumière aussi étincelante, hein ?
Il sourit, ses yeux pétillant d'une chaleur que je n'ai jamais vu auparavant, et embrasse le bout de mon nez, déviant ensuite sur mes lèvres. Sa bouche a la douceur du velour et l'acidité du citron : un subtil mélange qui rendrait n'importe qui complètement fou.
— Je peux revenir ce soir ?
— Hm, je ne sais pas... Tu ramèneras quelque chose ?
— Moi, ce n'est pas suffisant ?
Je ricane, les battements de mon cœur martelant ma cage thoracique au rythme de chacune de mes respirations, et hausse les épaules dans une moue.
— Tu te sur-estime, angelo mio, rien ne surpassera un bon cinnamon roll. (Mon ange)
— Aïe, tu me blesses, beauté. Moi qui pensais être spécial !
Je glousse, et lorsque son rire se mêle au mien, c'est comme si des milliers d'étoiles venaient élire domicile dans son regard. Il m'embrasse une nouvelle fois le visage, passant de mes joues, de mon nez à la ligne de ma mâchoire, et je le repousse dans un gloussement, ramenant la couverture jusque mon corps pour me couvrir.
— Casse-toi de là avant que ma sœur ne défonce la porte pour entrer.
— Ça pourrait être fun, nan ?
Rapidement, j'attrape son caleçon, laissé à l'abandon contre le sol, et le lui jette dessus en riant comme une adolescente amoureuse. Il glousse, l'attrapant au vol pour l'enfiler, et je me lève à mon tour, enveloppée de ma couverture.
— T'abuse, tu pourrais me laisser encore un peu profiter de la vue, geint-il faussement en enfilant son haut.
Je roule des yeux, feignant l'agacement, et élève ma main au dessus de moi pour faire disparaître le meuble placé devant la porte, modifiant ce dernier en une petite plume délicate. Il fait la moue, ronchonnant davantage encore, et j'ouvre la porte pour le laisser passer dans le couloir, ma main enserrant le drap contre ma peau nue.
— À ce soir, ma beauté.
— À ce soir, angelo mio...
— Bordel de merde, continue de me parler italien et je jure de te prendre une seconde fois devant chaque membre de ta famille.
Je m'esclaffe, mon cœur se réchauffant par sa simple présence, et me penche une nouvelle fois pour l'embrasser. Alors mon regard rencontre celui de Luther, quittant sa chambre dans un sourire niais, et j'écarquille les yeux de surprise.
— Oh, bonjour Gaby, me salut-il en observant le drap me couvrant. Salut, Ange.
Il sourit, levant sa main vers celui-ci, alors qu'Ange m'offre l'un de ces sourires qui me donnent envie de deux choses : l'encastrer dans le mur ou l'embrasser à pleine bouche, voire les deux en même temps.
— Salut, mec, le salue le Sparrow en frappant contre sa main, ça fait plaisir de te voir !
— Pareil ! Et dis... Comment va Sloane ?
— Elle va bien, mon gros, t'en fais pas, va. Elle rayonne, même.
Il joue de ses sourcils, marquant impitoyablement l'allusion qu'il tente de faire passer, et les joues de mon frère se teintent de rouge. Alors, fier comme un paon, le Sparrow se tourne vers moi, disparaissant petit à petit dans un vaste nuage de fumée.
YOU ARE READING
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 34
Start from the beginning
