Dans une grimace, il me pointe alors du doigt cette dernière, et je lâche une grimace de dégoût devant cette dernière, dont du pue en sort.
— Beurk... Et en quoi ça me concerne ?
— T'étais plutôt douée avec Klaus quand on était gamins, j'ai besoin de toi pour le gérer.
— Quoi, sérieux ? Se moque Stanley.
— Tu te fous de ma gueule, je lance dans une même voix.
Il roule alors des yeux, visiblement agacé, et accélère sa cadence, nous tenant tout deux par le bras.
— S'te plaît, Gaby. Juste le temps que je m'habitue à toute cette merde...
Un soupir m'échappe alors que je dégage mon bras, les sourcils froncés.
— Tu me dois un verre.
— Je pensais que t'avais arrêté la buvette.
— Je n'ai pas précisé de quoi, je rétorque dans un sourire amusé.
— Eh, dites, j'ai le droit de m'acheter une bouteille, moi aussi ?
— Certainement pas, s'énerve Diego.
Je glousse, amusée, et allonge mon bras autour des épaules de Stanley, le tirant vers moi pour avancer plus vite vers l'épicerie.
— Tu me rappelles ton père, je ricane. Si tu savais qu'est-ce qu'il pouvait être chiant, parfois !
— Hé !
— Ah ouais ? Vas-y, raconte !
— Gaby, ferme ta gueule !
Je ris, amusée par les râlements incessants de Diego, et notre trajet se poursuit par des anecdotes ridicules sur les idioties de mon frère ou les punitions qu'il pouvait prendre par ma faute.
Stan est un bon gamin. Gentil, marrant et un peu sanguin sur les bords, il me rappelle sans nul doute le petit numéro Deux de mon enfance, celui-là même avec qui j'aimais me battre sans raison.
Alors que nous entrons dans le supermarché, les anecdotes pleuvent et les râlements de Diego affluent. Soudain, sa limite visiblement dépassée, mon frère m'assène un coup au niveau de la nuque, me faisant ronchonner de douleur.
— Hé, t'es malade ?
— Je t'avais dis de la fermer ! Et toi, dépêche-toi de trouver ta merde, il faut qu'on rentre à l'hôtel.
— Il me faut le bon, se justifie Stan en s'avançant dans les rayons.
— T'as qu'à prendre celui sans marque.
— Tu l'as déjà testé celui sans marque ?
— Nan, parce que moi j'ai pas un truc dégueu qui me sort des oreilles quand je suis content.
— Il sort ailleurs..., je souffle en levant les yeux au ciel, un sourire moqueur aux lèvres.
Les yeux écarquillés, Diego tente de réitérer son attaque, que j'esquive dans un gloussement moqueur. Il roule des yeux, effaré, et Stanley vient alors se planter devant une étagère pleine de divers produits pour les oreilles.
— Alors crois-moi, il me faut le bon.
Tandis que Diego pousse un soupir, visiblement agacé par le temps que prend son fils à chercher son produit, je me penche vers l'étagère pour l'aider à le trouver. Lorsqu'il l'aura, je n'aurais qu'à apprendre par cœur la composition et la forme de l'objet.
— C'est lequel que tu prends ?
— Celui avec un bouchon orange...
Je fronce les sourcils, recherchant au plus vite ce maudit produit, lorsque la sonnerie indiquant une nouvelle entrée dans le magasin retentit. Plusieurs voix s'élèvent alors et il ne me faut pas moins de trois secondes pour les reconnaître.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 32
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