— Merci, je répond avec tout autant de sarcasme.
Bien que nous ayons le même âge, ou que je sois plus âgée si l'on compte l'année supplémentaire que j'ai passé à Dallas, Diego m'a toujours considéré comme sa petite sœur. Celle que l'on ne devait pas zieuter de trop près, celle que l'on taquine et aime chouchouter. C'est assez amusant de voir ses expressions faciales lorsqu'il se rend compte que je suis loin d'être l'archétype de la petite sœur innocente.
— Allez, venez manger, nous presse Luther de son habituel appétit d'ogre, ça va être froid !
Il n'en faut pas plus à mon estomac pour crier "famine !". Klaus et moi attrapons tout deux une chaise et nous installons auprès de nos frères, débutant ainsi ce repas riche en calories que je dévore sans aucune culpabilité.
J'ai toujours eu pour habitude de faire attention à ma ligne et à ce que je mange, mais il s'est passé bien trop de choses en si peu de temps pour que je m'abstienne d'un merveilleux repas chinois tout frais payé.
— Si vous essayer de mâcher, je lance à mes deux frères au cours de l'une de nos discussions, peut-être que vous profiteriez un peu plus du plat.
— C'est trop bon, grogne Diego, la bouche pleine.
— Ça fait des jours que j'ai pas bouffer, agrémente Luther.
Bordel, ces deux-là mangent comme des porcs, c'est à m'en couper l'appétit. Le visage et les mains couvert de gras et de nourritures, ils dévorent leurs repas sans se ciller de leurs apparence ou des gens autour d'eux, c'est tout simplement répugnant. Une œillade furtive avec Klaus m'informe qu'il est en accord avec mes pensées et je grimace davantage, l'estomac noué devant leurs comportements.
Alors, vêtu de l'un des peignoirs de l'hôtel, Cinq vient enfin se joindre à nous, un cocktail ayant l'air délicieusement bon en main. Un sourire habille ses lèvres, ce qui est assez inhabituel venant de mon frère, aussi nous fronçons les sourcils.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Lui demande enfin numéro Un, T'as l'air satisfait.
— Très. Je me suis fais une sieste et un petit sauna, il me faut rien de plus.
— Et pourquoi pas des frères qui mangent pas comme des gros porcs ?
La réplique de Klaus m'arrache un gloussement que j'étouffe contre mon poing lorsque ces deux-là relèvent un regard glacial vers nous, la bouche pleine à craquer de nouilles. Je roule des yeux, moqueuse, et enfourne un beignet de crevette dans ma bouche.
— Faut pas rêver, chéri.
— J'ai pas mal repensé à notre petit souci de cours du temps, reprend Cinq de son air inébranlable habituel, et j'ai le plaisir de vous annoncer après expertise professionnel que nous ne risquons rien.
Une boule que je ne savais même pas présente s'évapore en mon sein lorsque Cinq claque ses mots. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne "risque rien" et, bon sang, je ne savais que cela cela pouvait autant me manquer !
— Génial ! Bonne nouvelle, chantonne Klaus.
— Raison de plus pour aller boire un verre, je m'exclame en tapant joyeusement mon coude contre ses côtes.
— Putain, ouais !
— Donc tout va pour le mieux ?
— Si on veut. Enfin... Y'a un couac.
Et voilà que la petite boule refait son entrée...
— Y'a pas de quoi s'inquiéter, rien qu'on ne saurait géré.
JE LEEST
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictieÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 31
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