La vérité, c'est que je ne me trouve pas spéciale. Tout juste bonne à faire des petits tours de magie, voilà tout.
Soudain, me faisant sortir de mes songes, le coude de Luther vient frapper contre mes côtes, comme pour me forcer à entendre ses jérémiades.
— Mate-les un peu avec... Leurs regards suffisants de...
Il bégaie, cherchant la parfaite insulte à sortir, et je ne peux empêcher un sourire moqueur d'habiller mes lèvres. Luther a toujours été assez rigide, et ce depuis notre enfance. Une chose aussi basique, telle qu'insulter quelqu'un, n'est pas une habitude chez lui. Loin de là.
— Tu vas y arriver, lance Klaus dans un sourire moqueur.
— Vas-y, mon gros, lâche-toi !
— De suffisance, bégaie-t-il à nouveau dans une grimace déçue.
— Y'a du progrès, je me moque en tapotant gentiment son épaule.
— C'est clair, ouais. Mais continue de t'entraîner, mon grand. T'y arriveras un jour ou l'autre...
Mon regard se tourne vers celui de Klaus, brillant de malice, et je ne peux que sourire plus fort. Si j'étais déjà très proche de Klaus, il faut avouer que, désormais, je n'arriverais plus à vivre sans lui. Combattre deux fins du monde a tendance à tisser des liens, et je me sens bien plus proche de mes frères et sœurs que je ne l'ai jamais été. Même le côté 'madame je-sais-tout' de Allison pourrait me manquer, c'est pour dire !
— Non, mais qu'est-ce qu'on fait ? Poursuit celle-ci d'un ton colérique, On ne va pas attendre de se vider de notre sang dans le parc !
— Je sais pas, lui répond Diego sombrement, mais on ferait mieux de se préparer avant qu'il ne vienne faire la belle.
— Qu'est-ce qui te fait dire qu'ils reviendront nous chercher ?
— Moi, c'est ce que je ferais.
Un sourire amusé vient titiller mes lèvres quand j'enroule mon bras autour de ses épaules, l'attirant vers moi. Il rouspète, se plaignant comme à son habitude, mais Diego a bien changé, lui aussi. Il est plus doux, moins 'je sais ce qui est juste'. Et, honnêtement, je sais complètement d'où vient ce changement...
— Diego... Tout le monde n'a pas ton amour de la baston, tu sais ?
— Ah, parce que tu n'y serais pas retournée, toi ?
— Bien sûr que si, je claque, honnêtement.
J'ai moi-même ce côté très sanguin que je ne retiens pas très bien. Et je suis aussi une très mauvaise perdante. Ce petit mélange des deux m'auraient forcément poussée à faire ma petite vendetta.
— En même temps, on s'est introduit chez eux, bougonne Klaus.
— Chez nous, rectifie sauvagement Allison.
— Et on a pété tout leurs jolis petits trucs anciens, donc...
— C'est clair, rajoute Luther, ça m'étonnerait que les supernerds justiciers lâchent l'affaire.
— Il nous faut un endroit discret où personne nous trouvera. On doit pas attirer l'attention.
Je fronce les sourcils, me posant quelques secondes sur ce que nous propose Cinq. Trouver un endroit comme celui-ci est quasiment impossible. Au vu des affiches postées sur quasiment tout les buildings, les Sparrow sont influents : bien plus que la 'Umbrella Academy' n'a pu l'être. S'ils décident de nous retrouver, ils le feront.
— Tu peux me dire dans quel genre d'endroit chelou on passerait inaperçus ? Questionne Diego, en écho à mes pensées.
Le regard de ma fratrie se tourne alors vers Klaus, celui-ci s'amusant à tourner sur lui-même sans raison apparente. Il les regarde à son tour, dans une moue tout simplement adorable, et je lâche un large sourire satisfait. De nous tous, mon frère est le champion des planques étranges et flippantes.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
Fiksi PenggemarÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 30
Mulai dari awal
