Je fronce les sourcils, agacée par ce combat que je pensais expédier plus vite que cela, et explose mon poing contre sa mâchoire. Il grogne, crachant un mollard ensanglanté à même le sol, pour m'offrir un sourire amusé qui n'envisage rien de bon.
— Ecoute, ma beauté, je m'amuse bien, là, mais je vais devoir expédier ça, OK ? M'en veux pas trop.
— Prends pas tes rêves pour la réalité !
Alors que j'envoie ma jambe vers son ventre, son corps disparaît soudainement. J'écarquille les yeux, surprise, et son rire insupportablement cristallin résonne autour de moi. Un violent coup me déchire alors le dos, me faisant basculer vers l'avant.
— Qu'est-ce que...
Un suivant, tout aussi rapide, m'atteint en plein estomac. Je grogne de douleur, me pliant en deux pour supporter sa douleur, lorsque son sourire perfide, et seulement celui-ci, me parvient. J'écarquille les yeux davantage et laisse échapper un gloussement douloureux.
— Putain, c'est de la triche, ça. Mais si tu veux jouer à ça...
Concentrant mes forces, je matérialise discrètement un sac de farine, attendant le moment opportun. Je base chacune de mes pensées sur mon environnement et sur les bruits qui m'entoure et, lorsque je pense l'entendre s'approcher, je jette ce sac contre son corps invisible. Sa silhouette se forme alors sous mes yeux et je matérialise aussi vite que je le peux une planche en bois que j'explose contre son visage. Il s'effondre contre le sol dans un gémissement douloureux, et je passe ma main dans mes cheveux pour les recoiffer.
— Alors ? Qu'est-ce que je disais ?
Il ricane une nouvelle fois, visiblement amusé par notre confrontation, et son corps me réapparaît enfin, couvert de farine. Du sang se mêle à ses cheveux de jais alors que ses iris sombres semblent lire au plus profond de moi. Un gloussement ridicule m'échappe à mon tour alors que je plaque ma main contre ma hanche douloureuse.
— Addio, caro, je lance dans un italien parfait. (Adieu, chéri).
— Hé, crie soudainement une voix derrière moi.
Je me tourne, les sourcils froncés, pour faire face à l'une des Sparrow, celle portant des lunettes de soleil. La mâchoire crispée, elle ouvre ses bras pour libérer une ribambelle de corbeaux fonçant tout droit vers moi.
— Merde !
— Vite, Gaby !
Suivant précipitamment ses mots, Diego attrape mon bras pour me forcer à presser le pas. Les oiseaux croassent, fonçant vers nous, et nous courons aussi vite que nous le pouvons jusque la sortie.
Une fois dehors, Diego s'accroche à mon épaule pour s'aider à tenir debout dans un grognement douloureux. Nous rejoignons alors la terrasse non loin de la maison, et je me laisse tomber misérablement contre le banc en reprenant ma respiration, la côte en feu.
— Tout va bien, Gaby ? Me demande Diego.
— Nickel, je grommelle.
— Merci de m'avoir défendu..., soupire Klaus en se massant la mâchoire. Oh, je craque de partout...
Je ne réponds pas, tout simplement parce que cela n'en vaut pas la peine. Klaus sait très bien que je le défendrais toujours corps et âme, et ce peu importe la raison.
Et puis, ce Ben avait une de ces têtes à claques.
— Faut que je m'assois, geint Luther. Juste une minute.
— Quel bordel.
— Pas de quoi être fiers, pour une fois.
— Ça va aller ? Demande ma sœur auprès de Luther, qui semble bien amoché.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 29
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