— Je sais pas de quel cirque vous sortez ni comment vous avez échapper à la vigilance de la sécurité mais la discussion est close. Je vous laisse trente secondes pour foutre le camp.
— Et si on refuse ? Claque Allison avec défi.
— On devra régler notre différend à l'ancienne.
Je fronce les sourcils, préparant mes muscles et mes pouvoirs à l'énième combat que nous ne tarderont plus à affronter, cette fois encore, quand la voix de Vanya s'élève plus fort, comme pour tenter de calmer les tensions.
— Ecoutez, on vient de combattre à l'instant toute une armée, OK ? Pas la peine que ça dégénère. On à qu'à se calmer deux secondes et en discuter, d'accord ?
— Psst, lance Klaus dans un sourire, Benerino... T'as vachement meilleure mine vivant que mort, je te le dis ! Par contre, tes cheveux, c'est un enfer.
— Qu'est-ce que tu viens de dire, là ?
— Oh, ça va, soupire Klaus en s'approchant de lui. Arrête un peu d'être hostile, monsieur Grincheux. En voilà une belle cicatrice. Muy macho.
— Tu vas la fermer, ouais ?
— Toi, ferme-là, et fais un câlin à ton frère.
Violemment, il lui décoche un violent coup de poing qui le fait tomber contre la table basse. J'écarquille les yeux, furieuse, et réagis au quart de tour.
Je me fiche bien que ce type ressemble à notre Ben. Il vient de toucher à Klaus, mon frère et meilleur ami, et, de ce fait, je ne réponds plus de rien. Mon poing vole tout seul, s'écrasant contre son visage. Le craquement de son nez fait écho à ma colère alors qu'il recule de quelques pas, sonné.
— Qui t'a autorisé à le toucher, espèce d'enfoiré !
— Espèce de salope !
— Hé, c'est ma sœur que tu insultes de salope, s'énerve Luther en se plaçant devant moi.
Violemment, l'un d'eux tente de lui foutre un coup de poing que Luther esquive. Profitant de sa position, il lui enfonce son pied contre le ventre, l'envoyant dans le décor, et je prends cela comme un appel à la bagarre. Je fonce sur celui venant de frapper Luther et explose mes jambes contre ses tibias, là où je sais exactement que cela fera mal. Il grogne, tanguant quelques secondes sur ses jambes, avant d'envoyer son poing contre ma mâchoire. Je m'écroule durement contre le sol, sonnée, et me relève aussi vite que je le peux.
Bon sang, ce type possède la même force que Luther, si ce n'est une plus grande !
Nous nous séparons chacun, nous occupant tous d'un ou plusieurs Sparrow, quand mon regard s'accroche au même garçon que tout à l'heure. Ses cheveux noirs débraillés et ses nombreux tatouages lui donnent un air de méchant garçon que je ne peux qu'apprécier alors qu'un sourire perfide décore ses lèvres pleines.
— J'adore les femmes de caractères. Moi, c'est Ange.
— Enchantée, Gabriella.
Suivant mes mots, je matérialise une longue barre de fer que j'enfonce contre l'un des tapis de luxe de notre père. Je m'entoure autour de celle-ci, à l'instar d'une barre de pole danse, et envoie mes jambes contre son thorax. Sa respiration se coupe sur le coup alors qu'il s'effondre contre l'une des palissade de la maison. Son ricanement résonne alors à travers la pièce tandis qu'il se relève aisément.
— Magnifique prénom, tout comme sa propriétaire.
Je roule des yeux, agacée, et jette ma barre pour poursuivre ce combat à main nue. Ange frappe fort et aux endroits stratégiques, ce qui rend ce combat assez compliqué à expédier. Il est fort, très fort même.
YOU ARE READING
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 29
Start from the beginning
