— Pas sûr le fait qu'on est perfides, répond Vanya avec hésitation, non, mais...
— Oh, non, on est pas perfides, la coupe Klaus dans un sourire épuisé. On est super-fides.
— Mais c'est vrai qu'on est ses enfants et qu'ici, c'est chez nous.
— Ah oui ? Lance celui aux cheveux noirs dans un sourire moqueur.
— Ouais... Ouais, on a grandi dans cette maison, explique Luther.
— "Ouais, ouais, on a grandi dans cette maison", se moque l'un d'eux, la gueule défoncée.
Ces enfoirés se marrent, visiblement bien trop amusés par la situation, alors que je suis à deux doigts d'exploser. Le regard de Vanya s'incruste dans le mien, comme pour me supplier de me calmer, et je prends une profonde inspiration pour apaiser mes nerfs.
— On aurait sûrement remarqué votre présence, se moque l'une d'elle à nouveau.
— Enchanté, la salue mon frère dans un ton niais, je m'appelle Luther.
Je roule des yeux devant son attitude alors que celui aux cheveux noirs lève sa main vers Luther, claquant deux fois des doigts pour le réveiller.
— Plus haut, les yeux, mon coco. C'est ma sœur.
— Bon, ça suffit, se mêle Allison. Vous avez rien à faire là.
— Ah bon ? Répond celle portant des lunettes de soleil. Bah, on devrait peut-être faire nos valises et déménager, alors.
La boîte volante grésille alors et les Sparrow ricanent. Je fronce les sourcils, perplexe, et lance un regard perdue à mes frères et sœurs.
— Tu m'as tué, Chris, ricane Ben.
Soudain, faisant irruption dans le salon, les mains serrant une assiette de cookies, maman nous observe avec peur. Elle se tourne vers les Sparrow, complètement perdue, et mon cœur rate un battement, ou peut-être deux.
— Je ne savais pas que nous aurions de la visite, s'excuse-t-elle précipitamment, le corps chargé de bug. J'ai fais de mon mieux avec le temps... Que j'avais...
— Maman..., souffle Diego douloureusement.
— Maman ? C'est un robot, sale pervers.
— Hé, ne lui parle pas comme ça, je vocifère.
— C'est pas un robot, la défend immédiatement mon frère.
Elle a été notre mère, mon modèle, la première personne à m'avoir montré que je comptais. Entendre ces ordures la traiter ainsi me retourne l'estomac, putain.
— Oh, et sinon quoi ? Ricane-t-elle avec perfidie.
— Je te permets pas d'insulter mon frère, se mêle Luther, sur la défensive.
— C'est une menace ?
— Ouais, approche, je démarre.
— Luther, Gaby, arrêtez ! Nous stoppe à nouveau Vanya.
— Tu crois me faire peur, princesse ?
— Reste où t'es, Ben.
— Quand je t'aurais arraché les couilles, on verra qui de nous deux est la princesse !
— Ouh, je l'aime bien, celle-là, ricane l'un d'eux.
— Arrêtez, ça suffit ! S'énerve Vanya.
— Carre-toi ton gros Rubik's Cube bien profond, crache Diego.
— Oh, ça suffit !
D'un coup, les Spparow s'arrêtent, droit comme des "i", et le silence s'instaure quelques secondes. Je fronce les sourcils, les mains tremblantes par la rage, alors que celui venant de hausser le ton élève sa voix par dessus celle des autres.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 29
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