— Je suis d'accord avec Diego, s'acquiesce, tu pourrais au moins nous expliquer ce qu'est ton accord.
— Elliott s'est fait tué par notre faute, crie ce dernier comme réponse.
— On fait quoi de papa ? De JFK ?
— On a l'occasion de rentrer chez nous et de rétablir l'ordre des choses. On doit la saisir !
Les sourcils froncés, Diego hoche vaguement la tête tout en laissant planer quelques secondes un long silence.
— Il faut que je dises au revoir à Lila, annonce-t-il enfin.
— Lila n'en a jamais rien eu à foutre de toi, Diego ! Elle s'est foutu de ta gueule.
— Cinq, je gronde. Arrête.
— C'est l'une des leurs, poursuit-il avec méchanceté, elle est membre de la Commission.
— Non, mec, c'est pas possible.
Je fronce les sourcils, brusquée par cette annonce. Lila est louche, c'est certain, mais elle ne pouvait pas mentir quant à ce qu'elle disait ressentir pour Diego. J'ai vu son regard, et les yeux ne mentent malheureusement pas.
— Elle s'est servie de toi avec la seule attention de m'atteindre. T'es le Lee Harvey Oswald de l'histoire, mon pote.
Les yeux de mon frère se remplissent de douleur, mais Cinq ne s'arrête pas. Il s'éloigne, poursuivant ses méchancetés, et je sens ma colère grimper. Il va trop loin.
— Le dindon de la putain de farce.
— Cinq ! Je m'emporte.
— Tu sais pas de quoi tu parles ! S'écrie Diego, touché.
Alors Cinq se téléporte pour apparaître tout droit devant lui, l'air menaçant. Il contracte la mâchoire, comme pour retenir sa colère, et pointe un doigt menaçant vers son torse.
— Si tu veux pas obéir, je te descendrai moi-même. T'as compris ?
Mon corps réagit tout seul lorsque je pousse violemment mon frère pour défendre Diego. De son corps d'adolescent, il trébuche et manque de s'écrouler en arrière. Son regard s'accroche au mien, brûlant de colère, et j'avance d'un pas vers lui pour le mettre en garde.
— Ça suffit, Cinq.
Il soupire, visiblement bien trop énervé, et disparaît dans un éclair bleuté que je déteste voir. À mon tour, je lâche un souffle exaspéré et tourne mon regard vers mes frères.
— Ah, les femmes, souffle Luther dans un sourire compatissant. Toutes les mêmes.
— Va te faire voir, mon grand.
Il ricane, gêné, et je m'avance jusque les escaliers, les doigts tremblants de colère.
— Je m'occupe de trouver Lila, j'annonce à mon frère. Occupe-toi de Klaus, d'accord ?
— OK...
Sa voix attristée m'atteint et je fais volte-face si vite que j'en ai le tournis.
— Cinq dit n'importe quoi.
— Qu'est-ce que t'en sais ?
— J'ai vu la façon dont elle te regardait, j'explique sombrement. Elle t'aime.
Elle te regarde comme je te regardais, gamine.
N'attendant aucune réponse de sa part, je quitte l'habitacle et m'avance dans la rue à la recherche d'une petite voiture que je pourrais chiper pour retrouver Lila. Elle a beau être louche, je sais qu'elle aime mon frère, et je la sens sincère. Elle le rend heureux, c'est tout ce qui compte. Et, quand bien même, Diego mérite des explications. Alors je la trouverais.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 24
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