— Et elle veut plus l'utiliser, claque Diego en se rasseyant.
— J'ai entendu une rumeur disant que tu te mettais un coup de poing dans la tête.
Envoûté, mon frère abdique immédiatement, explosant son poing contre son visage. J'inspire l'air entre mes dents serrés, grimaçant à la pensée de la douleur qu'il a dû ressentir, et son grognement de douleur étouffe le gloussement de ma sœur.
— Aïe, ça doit pas être agréable.
Pour m'être déjà prit plusieurs coups de sa part, je peux affirmer que Diego a de la force. Il doit douiller...
— Putain, grogne-t-il comme pour me répondre.
— Et vous ? Demande papa à Vanya.
— Euh, peut-être qu'on devrait éviter de demander une démonstration à Vanya, balance Luther dans un rire jaune.
— Oh oui, je confirme, rajoute Klaus. C'est une très mauvaise idée, ça.
— C'est clair, je grommelle en aspirant les dernières gouttes de mon nectar.
— Ça va aller. Ça va, je contrôles.
Suivant ses mots, elle attrape une fourchette qu'elle dirige vers son verre. J'écarquille les yeux, la regardant faire, et l'angoisse me monte d'un coup.
— Tu contrôles ? Répète Allison, La dernière fois que tu croyais que tu contrôlais, tu as fais exploser la Lune.
— Non, non tu ne devrais pas...
— Sérieux, Vanya, pose ça, je siffle.
— Non, Vanya ! Crie Cinq en la regardant faire.
Ignorant nos voix paniquées, ma sœur fait teinter sa fourchette contre son verre. Une note aiguë ressort et, soudain, la coupelle de fruits placée entre nous explose. J'écarquille les yeux, surprise, et matérialise une ombrelle que je place devant moi pour me protéger de l'impact. Mes frères et sœurs grognent, touchés par les projectiles, et je me débarrasse de mon ombrelle dans un soupir rassuré.
— C'était ma chemise préférée, se plaint Klaus.
— Oups, lance-t-elle dans un petit sourire narquois.
— Très impressionnant.
— Nous savons que vous êtes impliqué dans un complot visant à assassiner le président, crache alors Diego en se levant.
J'écarquille les yeux et soupire, effarée. Il ne peut décidément pas se contenir, et je n'arrive pas à comprendre cette soudaine fascination pour Kennedy.
— Vous avez été hospitalisé récemment, c'est bien ça ? Claque papa. Il semble que vous souffrez encore de folies des grandeurs ainsi que d'une sévère paranoïa.
— Vraiment ? Alors expliquez-nous ça.
Il dépose avec fureur cette fameuse photo de papa le jour de l'assassinat, et tapote le papier pour appuyer ses propos.
— C'est vous. Ça se passera dans deux jours, sur le talus de Dealey Plaza à l'endroit exact où le président sera tué.
Papa attrape la photo, l'observe quelques secondes, puis son regard, sévère et jugeur, se relève sur mon frère.
— Eh bien. Vous avez découvert le pot aux roses, on dirait. À vous seul, vous avez réussi à percer à jour mon plan diabolique. C'est bien ce que vous vouliez entendre ? Vous vous imaginer en chevalier blanc, le dernier bon samaritain qui nous sauvera de notre descente vers la corruption et la conspiration ? Le monde dans lequel vous vivez n'est qu'illusion. Et la triste réalité est que vous êtes un homme désespéré et tragiquement inconscient de sa propre insignifiance, et qui s'accroche farouchement à son propre raisonnement erroné. Pour faire simple, vous êtes un homme dépassé par les événements.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
Fiksyen PeminatÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 23
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