Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\

Chapitre 23

— T'en a pas marre de nous bassiner avec ça ? Je le chambre gentiment, Cinq a raison. La fin du monde est plus importante, on ne peut pas le braquer avec ce genre d'accusation. 

— Elle a raison,  espèce d'abrutit fini, crache ce dernier, c'est une question de vie ou de mort ! 

— Attendez, lâche Vanya, on devrait peut-être parler chacun notre tour, non ? 

Suivant ses mots, elle se saisit d'un coquillage qu'elle nous présente comme un trophée.

— Tenez. Celui qui tient ce coquillage a le droit de parler. 

— Vanya, on a pas le temps pour un débat, d'accord ?

Le coupant dans sa phrase, Allison se saisit du coquillage, un sourire aux lèvres, avant de se placer face à nous. Je lampe une nouvelle gorgée de mon cocktail, amusée par leur attitude, et l'écoute se pavaner tout en m'asseyant à côté de Luther à table.

— Je devrais commencer. On sait tous que c'est moi qui parle le mieux en public.

— Si tu le dis, fifille à papa.

— Oh, t'es jaloux Numéro Deux ?

— Arrête, c'est fini les numéros. C'est fini, les conneries. On est la team Zéro.

Je fronce les sourcils à l'entente de ces mots. Bien que je sois d'accord avec cette idée, ce nom de team est tellement naze qu'il en ferait pleurer de rire un nourrisson. 

— On est tous team Zero.

— Euh, Diego. T'as pas le coquillage.

Un sourire crispé aux lèvres, il attrape ledit coquillage pour l'exploser contre le mur. Un rire nasal m'échappe, et je plaque mon poing sur ma bouche pour le canaliser.

— Logique, marmonne Numéro Trois. 

Soudain, alors que ces deux-là allaient s'asseoir, la porte devant nous s'ouvre sur notre père. Je me fige sur place, surprise, et enfile ce masque de garce pour camoufler l'effet que cette ordure a toujours eu sur moi. Droit comme un "i", fier comme un paon, papa traverse la salle pour rejoindre notre table sous son air jugeur habituel. Cinq, Diego et Allison s'assoient en même temps que lui, et un silence terrifiant s'instaure durant quelques secondes.

— Non seulement vous avez pénétré dans mon laboratoire, laissé mon chimpanzé s'échapper, infiltré le consulat mexicain lors d'un gala..., débute-t-il de cette même voix qui a toujours bercée mon enfance, Vous m'avez suivi et attaqué plusieurs fois, mais surtout, à plusieurs reprises, vous m'avez appelé...

Alors, le coupant dans son monologue, Klaus vient rejoindre notre table, un cocktail à la main, pour s'asseoir bruyamment. 

— Salut, papa. Comment ça va ?

— ..."Papa", gronde-t-il. Mes sources me confirment que vous n'êtes ni de la CIA, ni du KGB, et encore moins du MI5, alors qui êtes-vous ?

Dans un même temps, mes frères et moi nous échangeons un regard perplexe, sans trop savoir quoi répondre. Allison entrouvre la bouche, cherchant ses mots, et Cinq prend alors la parole, en bon petit général.

— Nous sommes vos enfants. Nous venons du futur. En 1989, vous nous avez adoptés et entraînés pour que nous empêchions la fin du monde.

Perplexe, papa nous regarde à tour de rôle, et je souris avec sadisme. Je ne rêve que d'une seule chose : lui faire autant de mal qu'il nous en a fait, mais cela ne m'est pas permis.

— Vous nous avez appelés la 'Umbrella Academy'.

— Mais pourquoi Diable irais-je adopter sept...

— Huit, le coupe Allison. Y'en a un de nous qui n'est pas là.