— Pour quoi ?
— J'en sais rien.
Je fronce les sourcils plus fort et recherche une piste sur ce que pourrez trafiquer notre père. Mais rien ne vient, et je laisse échapper un soupir. Cinq n'est revenu dans ma vie que depuis une heure, et je me retrouve à farfouiller les affaires de mon paternel en toute illégalité.
— Je vais à gauche, marmonne Diego.
— Je t'accompagne. La gauche porte malheur, et ce vieux con a sûrement suivi cette règle.
— OK. T'as qu'à crier si t'as un problème, balance Diego à notre frère.
Nous nous séparons alors et je débute mes recherches de mon côté, talonné par Diego. Aucun de nous ne parlent, chacun absorbés par sa tâche, et je farfouille les différentes étagères. Cinq a raison, tout semble trop lisse, comme une couverture. Papa cache vraiment quelque chose, s'en est certain. Mais quoi ?
— Hé, m'interpelle alors Diego. Viens voir ça.
Je fronce les sourcils et penche mon regard sur le bureau où il est penché. Un dossier couvert de poussière s'y trouve, et je m'avance vers lui pour y voir plus clair.
— Qu'est-ce que c'est ?
Il l'ouvre, farfouillant les poches, mais il n'y a rien que des feuilles blanches. Son regard retrouve le mien, sa bouche s'entrouvre, et soudain le bruit d'une porte qui claque se fait entendre. Je me tend soudain, aux aguets, et des bruits de pas se font soudainement entendre.
— Reste-là, m'ordonne Diego.
— Tu peux rêver, je murmure bruyamment.
Il soupire mais ne cherche pas plus loin, sachant pertinemment que je n'abandonnerai pas si facilement, et s'approche vers les bruits de pas. Je le suis, les muscles tendus, alors qu'il accélère le pas de plus en plus vite. On pourrait presque croire que ce ne sont pas nous, les intrus, au vu de son comportement.
Soudain, le bruit d'une toute nouvelle porte se fait entendre et, après un échange de regard furtif, Diego s'avance vers celle-ci. Je le suis en prenant soin d'éviter de faire du bruit, évitant d'éveiller ma présence aux personnes présentes. Mais alors que nous passons vers une sortie, j'écarquille les yeux en y apercevant une silhouette passer près de diverses voiture d'un air, disons-le nous, plus que coupable.
— C'était qui ? Je chuchote.
Diego ne répond pas, continuant de suivre la silhouette dans cette ruelle brumeuse. Un mauvais presentment me prend aux tripes, et je continue de suivre Diego, sur mes gardes. Mais, lorsque nous arrivons dans une espèce de grange sans issu, je fronce les sourcils et tourne autour de moi.
— Ça pue, me lance Diego.
— Carrément, même.
Soudain, me prenant par surprise, la silhouette de ce même homme apparaît derrière moi, m'assénant un coup de pied que je n'ai pas le temps d'esquiver. Je grogne, prise par surprise, et il poursuit ses attaques en s'en prenant à Diego et moi. Mon frère lui lance un couteau, et mes prunelles s'écarquillent davantage lorsqu'il l'esquive avec une aisance folle.
— Impressionnant.
Je fronce les sourcils, jetant ma jambe vers son visage, et poursuit mes coups que notre adversaire s'efforce à esquiver. Silencieux, il agit aussi rapidement qu'une ombre, et échappe à chacune de mes attaques.
Diego prend la relève enchaînant coup sur coup, mais notre adversaire est très vif, et étrangement fort. C'est comme s'il prédisait chacune de nos attaques.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 18
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