— Non, elle est là, souffle Klaus en relevant son regard du journal qu'il lisait au préalable. Regardez-ça.
Il étend le bout de papier sous nos yeux et je m'avance vers lui pour mieux y voir son contenu. La page présente le visage de notre sœur, annonçant sa présence lors d'un orchestre symphonique prévu pour ce soir.
— C'est vrai, c'est ce soir, le concert...
— Bonjour, clame soudainement la voix de la caissière, nous arrachant dans nos pensées.
D'un même mouvement, nous relevons un regard vers celle-ci. Ce même sourire figé collé sur ses lèvres glossées, elle nous regarde tour à tour avant d'expliquer la raison de sa venue.
— Désolée de vous interrompre mais mon patron dit que si vous ne jouez pas au bowling, vous devez vous en aller.
Ses mots de prononcés, elle s'en va sans demander son reste. Nos regards se tournent vers ledit patron, la mine chiffonnée par de l'agacement, tandis qu'il écrase une paire de ces immondes baskets sur son plan de travail. Je souris avec perfidie, retenant de justesse le flot d'insulte qui peinture ma langue.
— C'est à qui je jouer ? Demande Klaus.
— Oh, putain, grince Luther.
Il attrape l'une des boules et, sans lâcher le patron des lieux du regard, il jette celle-ci vers les pistes. Elle saute de pistes en pistes pour faire un magnifique strike. Je souris, amusée, et claque mes mains entre elles dans un "bravo" abusif.
— Oh, bien joué !
Rapidement, Allison s'arme de son calepin pour y écrire quelques mots, qu'elle balance devant les yeux de notre numéro Un.
« C'est notre sœur ».
— Y'a que nous qui puissions stopper ça. On a une responsabilité envers papa.
— Envers papa ? S'énerve immédiatement Diego, pour lequel je me range évidemment du même avis, Non, je commence vraiment à en avoir...
— Il a absolument tout sacrifier pour nous rassembler tous les six.
— Je suis d'accord avec Luther, se mêle Cinq. On doit pas lui laisser l'occasion de se défendre.
— Non mais vous vous entendez ? Je crache en m'asseyant de nouveau sur ma chaise, Si on est dans cette situation, c'est de sa faute. Son besoin de tout contrôler l'a poussé à enterrer les pouvoirs de Vanya, et maintenant, on en récolte les lauriers. Tout ça, c'est de sa faute.
— J'oubliais que tu te lançais dans la psycho.
— Vas te taper ton mannequin et ferme-là, je craque.
— Répète, pour voir ? S'énerve-t-il en se penchant vers moi.
J'entrouvre la bouche, prête à lancer les hostilités, mais sa voix me coupe dans mon élan. Il soupire, secoue la tête de gauche à droite, et tourne son regard vers Diego.
— Des milliards de vies sont en jeu. On a pas le temps d'essayer d'en sauver qu'une.
— On parle de notre sœur, là, pas d'une simple inconnue !
— Vous savez, nous coupe Klaus d'une voix plus basse qu'à l'accoutumé, je peux peut-être aider, moi.
— Arrête, c'est pas le moment, claque méchamment Luther.
— Nan, laisse-le parler, le coupe Diego en levant son bras vers notre frère. Il m'a sauvé la vie aujourd'hui.
Bien plus calme qu'il ne l'est d'ordinaire, Klaus se lève de son siège et place ses mains dans les poches arrières de son jean. Je le regarde, l'invitant silencieusement à poursuivre sa phrase, quand la voix de Luther se fait de nouveau entendre.
BẠN ĐANG ĐỌC
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 16
Bắt đầu từ đầu
