Parce qu'il a eu raison. Parce qu'il s'est de nouveau jouer de nous. Parce que, malgré tout mes efforts, je serais toujours un putain de numéro.
— Dans quel but ? Demande alors Cinq.
— Pour sauver le monde, évidemment.
— C'est évident, ricane Klaus avec perfidie.
— D'abord la mission sur la Lune, ensuite ça..., gronde Luther en relevant son regard vers lui. Tu m'as regardé chercher des réponses sans rien dire.
L'air attristé, Pogo baisse la tête, comme pour ne pas avoir à affronter mon regard. Ça me fait mal de le voir ainsi mais je ne peux pas m'empêcher de lui en vouloir. Il a toujours fait les quatre volonté de Sir Reginald Hargreeves, sans même penser à notre bien être. Il a toujours agit dans son intérêt à lui, et à lui seul.
— T'as autre chose à nous dire, Pogo ? Crache Luther, Tu caches d'autres secrets ?
— Hé, calme-toi, tente Klaus.
— Je ne me calmerai pas. La seule personne a qui nous faisions confiance dans cette famille nous a menti !
— C'était la dernière volonté de votre père, monsieur Luther, tente Pogo de s'expliquer. Je... Je n'avais pas le choix.
Je suis perdue entre la tristesse et la colère. Je ne sais pas comment réagir, ni même quoi faire. Mon doigt dessine les contours de ma tasse, je fixe son fond, et les fléchettes empoisonnées m'échappent sans que je ne puisse rien faire pour les retenir.
— On a toujours le choix. Tu as choisi de ne rien nous dire, c'est différent.
Énervé, Luther quitte la pièce sans un mot, et je refuse de voir le regard qu'il doit offrir à Pogo. Je suis blessée et je lui en veux tellement que je rêverai de lui hurler dessus mais, d'un côté, je peux comprendre son point de vue. Pogo a été élevé par le même monstre que nous, et il lui est par conséquent reconnaissant. Trahir notre père revenait à se trahir lui-même. Mais je ne sais pas quoi dire, ni même s'il faut que je le défende, alors je préfère me taire.
Pogo sort à son tour de la pièce, le bruit de sa canne claquant contre les planches en bois, et je pousse un soupir en passant mes mains sur mon visage. Le picotement de mes doigts s'intensifient, le manque me reprend violemment, et j'attrape la cafetière tiède pour m'en servir une nouvelle tasse.
— Bah putain, je commente pour tenter de détendre l'atmosphère.
— J'ai besoin de réfléchir, soupire Cinq en effectuant un saut.
Seule avec Klaus, j'observe son expression abattu. Il secoue la tête, paumé, et pousse un long soupir.
— Ça va ? Je lui demande.
— Ouais, nickel, j'en ai juste assez que cet enfoiré se joue encore de nous !
— M'en parle pas, je grogne.
La 'Umbrella Academy' n'a rien d'une équipe. Nous sommes les petits pantins de notre père, et cela a toujours été le cas. Nous ne sommes pas des humains, seulement son expérience, et je ne supporte plus cette situation. Ça fait mal, bien trop pour être supportable.
(...)
Mes Louboutin teintant contre le gravier, j'avance d'un pas vif jusque l'intérieur du bar où Luther a trouvé refuge. Après avoir retrouvé Diego et lui avoir expliqué la situation, nous nous sommes dit que c'était la meilleure solution. Après tout, Allison se trouve je-ne-sais où et Vanya est accompagné de l'homme qui causera la fin du monde d'ici quelques jours. Autant dire que se séparer n'est plus à faire.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 13
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