Chapitre 12

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— Venez-voir, clame soudainement la voix de Allison du grenier, j'ai un truc à vous montrer.

Rapidement, je grimpe à l'intérieur du grenier pour la rejoindre, bien vite suivie par nos deux frères. Ici, plusieurs photos de nous s'y trouvent, où nos yeux ont été barrés. J'écarquille les yeux, mal à l'aise, et observe la collection que Harold - ou Leonard - a de nous.

— Nos yeux ont été enlevés, annonce froidement ma sœur. 

— Pas du tout flippant, je souffle en passant mon doigt sur l'une des figurines à mon effigie, où ma tête a été fondue.

— Ça fait pas du tout psychopathe, c'est bien. Il est complètement taré, putain.

— La vache, je grimace devant ce carnage. 

— Ça a rien à voir avec Vanya, lance Allison, C'est nous qui vise.

Soudain, me coupant dans ma réflexion, Cinq pousse un gémissement de douleur. Je me tourne vers lui, perplexe, et fronce les sourcils.

— Cinq ? Ça va ?

Tout à coup, il s'écroule au sol, et j'écarquille les yeux en m'agenouillant à sa hauteur. Tout de suite, sous sa veste, je remarque une tâche sombre se former, et je soulève rapidement son haut pour mieux observer sa plaie, visiblement faite par une arme à feu.

— Cinq !

La respiration saccadée, il semble souffrir le martyr, et je ne crains que la balle ne soit encore logé dans son corps. 

— C'est pas vrai, grogne Diego. Pourquoi tu ne nous a rien dit ?

— Il faut absolument continuer, grince-t-il avec douleur. J'suis tellement près du but...

Il ferme les yeux et j'écarquille les yeux en comprenant qu'il a perdu connaissance. Je le secoue, prise de panique, et Diego prend rapidement son poul.

— Cinq, l'appelle Allison avec peur. 

— Merde, je grogne, on doit s'occuper de sa plaie tout de suite.

Les sourcils froncés, je lui retire sa veste et attrape l'un des couteaux de Diego que j'utilise pour découper ses vêtements, le laissant torse nue sur la moquette..

— Quoi, tu vas pas faire ça ici ?

— On ne peut pas le déplacer, il a déjà perdu trop de sang. Veuillez à ce que ce malade n'arrive pas.

L'inquiétude me gagne, mais je refuse de perdre mon sang froid, il en va de la vie de mon frère. Alors, après avoir vérifié que la balle soit bien ressorti ou non, et qu'aucun organe n'ait été touché, je concentre mon esprit et mes pouvoirs sur ma tâche. Rapidement, je matérialise un baton de fer ainsi qu'un briquet, une pince à épiler et d'une bouteille d'alcool à 90°. 

Petite, papa m'a forcé à apprendre la composition complète de ce genre d'alcool, et je regretterais presque de le remercier pour cela, maintenant que cela me sert. 

Ce que je crée n'a aucun goût et n'a d'effet que si je connais la composition parfaite, ce qui n'est pas le cas pour beaucoup de choses. Mais, comme les cigarettes, j'ai appris la composition d'un alcool à 90 par cœur, et j'ai une très bonne mémoire, ce qui m'aide en ces circonstances, où je dois stopper une hémorragie dans le grenier d'un fanatique morbide. Bordel, je suis sûre que papa prend son pied, en me voyant faire !

Avec minutie, je désinfecte la pince et retire doucement le fragment en évitant de le réveiller et de lui faire subir la douleur. Une fois cette merde d'extraite, je m'occupe de désinfecter puis plante mon briquet devant pour le chauffer un maximum. Une fois satisfaite, j'appuie mon corps sur le sien pour l'empêcher de bouger et appuie la barre brûlante sur sa plaie pour la cautériser. La douleur le réveillant immédiatement, il pousse un hurlement que je ne supporte pas d'entendre, mais je ne me retiens pas pour autant. Je ne peux pas être sensible. Pas alors que sa vie est entre mes mains.

Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\Tempat di mana cerita hidup. Terokai sekarang