— Alors ? Demande Cinq, me ramenant sur Terre.
Je baisse mon regard vers Diego ainsi que sur le dossier qu'il nous tend et écrase rapidement ma cigarette sous la semelle de ma chaussure. Allison l'attrape, pressée et je me penche vers elle pour tenter de le voir.
— Putain, c'est une blague, souffle-t-elle, les yeux écarquillés.
— Quoi ? Je m'enquiers immédiatement.
Elle le met face à nous et j'écarquille les yeux devant le visage que l'image me renvoie. Le même qui, ce matin, accompagnait ma sœur.
— Harold Jenkins, c'est Leonard Peabody.
— Bordel, je souffle difficilement. Vanya est avec lui.
— Je savais qu'il avait l'air louche, panique légèrement ma sœur.
— On doit aller chez lui, lance aussitôt Diego. Pour le chopper.
— Je suis d'accord.
Aussi rapidement que nous le pouvons, nous nous enfonçons dans la voiture de Diego pour foncer jusque chez nous coupable. Mon cœur se serre et l'angoisse me prend aux tripes quant à la sécurité de ma sœur. Je sors la première de la voiture, claquant la portière, et matérialise au cas où un Glock.
— Faites attention prévient Allison en s'avançant jusque la porte. On ne sait pas de quoi Peabody est capable.
— Il avait pas l'air très dangereux, la première fois que je l'ai vu, réplique Diego. Il avait l'air plutôt chétif.
— Ouais, comme la plupart des tueurs en séries, j'amène.
— C'est clair. Tiens, tu l'as vu lui ? Claque Allison en pointant Cinq du doigt, m'arrachant un rictus.
— Merci, grince-t-il.
— Ouais, bon, vous avez pas tord. Qu'est-ce qu'il veut à Vanya, ce mec ?
Les sourcils froncés, je suis Allison jusque l'arrière de la maison à la recherche d'une porte ouverte. L'entrée l'est très rarement, contrairement aux portes arrières des maisons. La trouvant rapidement, Allison actionne la poignée et je souris en la voyant s'ouvrir, entrant rapidement dans la maison juste après ma sœur. Le violent bruit d'une vitre qui explose se fait soudainement entendre, et je roule des paupières en m'avançant jusque Diego, étalé dans des bouts de verres.
— Subtil, se moque Allison en s'avançant à son tour.
Un sourire aux lèvres, je lui tends ma main et l'aide à se relever. Il grogne, mécontent, mais accepte tout de même mon aide.
— Tu savais que la porte arrière était ouverte, gros malin ?
Passant dans les bouts de verres, Cinq s'approche de la porte d'entrée et l'ouvre rapidement en se tournant vers lui.
— Celle-là aussi, d'ailleurs.
— Ma technique est tout aussi efficace, grommelle-t-il afin de ne pas perdre la face.
— Mais oui, c'est ça, je me marre.
— Dispersez-vous, ordonne-t-il en s'éloignant. Et criez si vous avez des ennuies, ou un truc du genre.
Amusée par son idiotie, je laisse un rictus s'étaler et modifier les traits de mon visage.
— Un vrai discours de leader, se moque Cinq.
— Digne des plus grands, rajoute Allison.
Je laisse échapper un gloussement et, rapidement, nous entreprenons nos recherches. Je décide de m'occuper du bas, du salon plus particulièrement, tandis que Diego s'empare de la cuisine et que Cinq et Allison prennent le haut. Ne trouvant rien, je monte rapidement les marches, serrant la crosse de mon arme entre mes mains au cas où ce fou serait caché quelque part.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 12
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