— Tu te fous du monde ? Je questionne, dans l'optique que Luther se serait soudainement mis à l'humour.
— Pas du tout.
Un soupir quitte mes lèvres et je m'étire brusquement, déposant par la même occasion mon café vide sur la table basse. Nous nous regroupons alors près du bar afin de discuter plus librement de ce qui est bon à faire et je fronce davantage les sourcils, perplexe devant cette information.
— Quand tu dis "on est morts", tu veux dire..., souffle Klaus en s'appuyant contre mon épaule.
— Je veux dire mort.
— Tout le monde ?
— Oui, tout le monde.
— Dans la maison ?
— Non, à l'extérieur de la maison.
— Salut, nous coupe soudainement une voix derrière nous.
Dans un même mouvement, nous nous tournons vers Vanya, accompagnée d'un type que je ne reconnais absolument pas. Elle nous observe sans un mot, visiblement perplexe, et je pique le café de Diego pour me nettoyer la gorge, profitant de son manque d'attention.
— Qu'est-ce qu'il y a ? Demande-t-elle.
— C'est une affaire de famille, lui répond Allison avec gêne.
— Une affaire de famille ? Et donc vous n'avez pas jugée nécessaire de m'inclure ?
— Non, c'est pas ça, on... Tente Luther, visiblement à court de mot. On discutait juste...
— Désolée de vous avoir interrompu.
— Attends, la retient Allison en s'avançant vers elle. Je t'expliquerais plus tard, quand on sera seules.
— Non, essaye pas de m'expliquer. Je suis pas intéressée.
— Vanya, c'est pas juste.
Silencieuse, j'observe le spectacle devant moi. Mon regard se tourne vers l'homme, visiblement trop attentif à cette discussion, et je fronce les sourcils, soulevant le menton comme pour lui demander s'il y a un problème. Rapidement, il détourne le regard, et je le lorgne sans m'arrêter.
— Juste ? Répète notre sœur, énervée, Quand on est ta sœur, y'a absolument rien de juste. C'est pas compliquée, tu sais très bien que j'ai toujours été mise à l'écart depuis que je suis toute petite.
Elle lève alors son regard vers nous, jugeuse, et je fronce les sourcils. Je n'aime pas l'étincelle que j'y croise.
— Avant, je croyais que c'était de la faute de papa, mais il est mort. Finalement, je vois que c'est vous, les connards.
— Tu n'auras qu'à l'inscrire dans ton prochain livre, je siffle, perfide.
Son regard m'incendie quelques secondes, et elle quitte enfin la pièce, suivie par son petit toutou. Je soupire et passe ma main sur mes tempes, pas assez en forme pour supporter ces petites crises. Vanya n'a aucun pouvoir, il n'y aurait aucun intérêt à la mêler à une discussion sur l'apocalypse, si ce n'est l'inquiéter.
— Je vais aller voir Vanya pour lui expliquer, lance Allison en s'avançant vers la sortie.
— Non, attends, on a pas le temps, la retient Luther. Il faut qu'ont trouve ce qui a causé l'apocalypse.
— Je suis d'accord, Vanya peut attendre.
— Y'a tout un tas de possibilités, reprend Luther dans sa grosse voix de leader. Guerre nucléaire, astéroïdes. Mais je penses qu'il y a un rapport avec la Lune. Papa m'y a pas envoyé au hasard. Je lui faisais des rapports quotidiens et je lui ai envoyé des échantillons régulièrement. Alors la première chose qu'on devrait faire ici, c'est de retrouver...
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 11
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