Soudain, un bruit de moteur se fait entendre, et j'écarquille les yeux en comprenant bien vite ce qu'il se passe. Je cours jusque l'étage, suivi par Klaus, et sursaute à l'entente de plusieurs coups de feux.
— Merde !
Lorsque nous arrivons au niveau de notre frère, je lève ma main et concentre ma magie vers les balles, réussissant de justesse à modifier celle qui s'apprêtait à le toucher en pleine tête. Rapidement, Klaus le tire vers lui pour le protéger à l'aide de la cage d'escalier tandis que je cours vers les balcons pour tenter de les avoir. Mais ils sont bien trop loin, et je pousse un grognement désapprobateur. Ces enfoirés nous ont encore échappé.
— Merde. Tu vois, toi qui croyait qu'on servait à rien, ricane Klaus.
— Je crois toujours que tu ne sers à rien.
Mon regard dérive sur le bras de Diego, en sang, et j'écarquille les yeux. Rapidement, je m'avance vers celui-ci et pose ma main dessus pour tenter de voir la gravité de la plaie.
— T'es blessé.
— Ils vont nous échapper !
— Ils sont déjà trop loin, je lui explique en serrant les dents.
— Putain !
— C'est rien, me remercie pas, bougonne Klaus dans son coin
Rageur, Diego frappe son poing contre le mur, poussant un grognement énervé. Je soupire et matérialise une bande que j'enroule autour de son bras pour stopper le saignement. À première vue, la balle n'a pas l'air d'avoir traversé la chair, ce qui est bon signe.
— Faut qu'on les rattrape en voiture, ordonne Diego en courant dans le sens inverse, à peine son bandage de fait.
Je fronce les sourcils, rejoignant son idée, et le suis aussi vite que je le peux. Une fois devant celle-ci, je laisse une grimace transformer mes traits devant nos quatre pneus dégonflés par de jolis impacts de balles.
— Montez dans la voiture.
— On risque pas d'aller bien loin, j'énonce en les pointant du doigt.
— Fais chier, gronde Klaus en frappant contre l'un d'eux. Ça aussi ça faisait parti de ton plan génial ?
— Ta gueule. Gaby, tu peux pas les remplacer par des nouveaux ?
Je soupire, épuisée rien qu'en y pensant, et m'accoude au camion de glace juste devant la voiture. Un sourire aux lèvres, je fais mine d'observer mes ongles et hausse les épaules.
— Je pourrais. Mais ça prendrais des plombes et j'ai la flemme. Alors pourquoi ne prendrions pas plutôt ce joli petit bolide à la place ?
Dans un même geste, les garçons tournent leurs regards vers le camion, et je souris davantage, suivi par numéro Quatre.
— Putain, si ça c'est pas une bonne idée ! S'exclame Klaus en crochetant la portière bien trop rapidement.
— Je prends le volant, j'ordonne en m'engouffrant à l'intérieur.
Je souris, amusée, et saute à l'intérieur pour y rejoindre mes frères. Diego, placé au milieu, me place le traceur sous le nez, et j'allume rapidement le moteur après que Klaus l'ait traficoté. Nous les suivons alors, accompagné par la petite mélodie des marchants de glaces, et je tourne mon regard vers l'arrière du camion.
— Dites, vous pensez qu'il y a des glaces à l'intérieur ?
— Vous pouvez pas la fermer, tous les deux ?
— Oh, monsieur est de mauvaise humeur, le chambre Klaus dans un sourire.
Soudain, au plein milieu de la route, se dessine quatre silhouettes, accompagnées par deux autres voitures. Je me redresse sur mon siège pour les observer et écarquille les yeux en y voyant Cinq et Luther.
— Eh, regardez, ricane Klaus en ouvrant sa fenêtre.
Un sourire aux lèvres, j'écrase mon pied sur l'accélérateur et dépasse rapidement nos frères, laissant Klaus leur offrir un petit coucou de la main.
— Allez vous faire voir, bande de salopes ! Je cris en accélérant autant que le camion me le permet.
— Plus vite, Gaby !
— Je peux pas aller plus vite, je crie plus fort.
Rapidement, Hazel et Cha-Cha sortent leurs flingues pour nous tirer dessus, et j'écrase plus fort encore mon pied sur l'accélérateur, riant comme une idiote en leur fonçant dessus. Afin d'esquiver, les deux s'écroulent sur le côté, et le camion s'engouffre alors dans leur voiture, me faisant me cogner la tête contre le volant. Je pousse un grognement de douleur et masse mon front douloureux.
— Je vais avoir une putain de bosse...
— Merde, grogne Diego en se tenant l'épaule.
— Vous allez bien, les gars ? Je demande dans un demi-sourire.
— Quand je disais plus vite, je ne disais pas "tue-nous" !
— Fallait être plus clair.
— Cinq ! Crie la voix de Luther, nous arrachant à nos chamailleries.
Les sourcils froncés, je me détache et sors du camion, suivie par mes deux frères. Mon regard parcourt la route, mais aucun signe de notre frère.
— Venez la chercher, les nargue Luther en jetant une mallette au loin.
Courant vers nous, les garçons aident Diego à se tenir tandis que je cours vers la voiture qu'avaient prit les garçons pour rejoindre ces deux-là.
— Qu'est-ce que vous foutez ? S'écrit Luther.
— Magnez-vous ! On se casse !
— Vite, putain ! Je les presse en rejoignant la voiture.
— Allez, monte, ordonne Luther en ouvrant la portière arrière à Diego.
Rapidement, je m'engouffre au volant de la voiture et démarre le moteur, prête à démarrer. Klaus et Diego passant derrière, je déclenche le frein à main tandis que Luther fait le tour de la voiture en courant.
— Allez, mon gros !
— Démarre, Gaby !
Rapidement, j'écrase mon pied sur l'accélérateur, démarrant la voiture dans un vrombissement effroyable, et quitte la route aussi vite que je le peux. Un rire m'échappe soudainement, et je passe ma main dans mes cheveux pour les ramener en arrière.
— Putain de merde !
— Youhou ! Crie Klaus de joie.
— Vous n'avez pas vu Cinq ? Demande alors Luther en tournant son regard vers nous.
— Il a dû faire un saut dans l'espace et se casser, j'expose en haussant les épaules. Dites, vous avez pas faim, vous ?
— Si, je pourrais bouffer un gnou !
— C'est parti, je chantonne en roulant jusque un restaurant potable.
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 10
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