— Si tu le dis...
— Nan, nan, clame Diego, les sourcils froncés. Toi, tu restes là. T'es pas assez sobre pour ça.
— Quoi ? Tu te fous de moi ? Ces types ont aussi essayé de me tuer ! Je m'écris.
— Chut, m'ordonne-t-il en plaquant son doigt sur mes lèvres.
Je fronce les sourcils, m'apprêtant à mordre dedans, lorsque la porte de leur chambre d'ouvre. L'homme en sort, un sceau à la main, et je fronce les sourcils davantage devant son attitude plus que douteuse.
— Restez dans la voiture.
— Hé, il m'a torturé, je te rappelle.
— Attends, Diego, je l'appelle en poussant son doigt. T'es sûr qu'ils nous font pas le coup du sceau à glaçons ?
— T'inquiète, j'ai un plan.
Sans plus de cérémonie, cet idiot sort de la voiture et s'engouffre dans le motel. Je soupire, fatiguée par son habitude à se la jouer solo, et ouvre ma portière une fois celui-ci assez loin.
— Je crois qu'il ne me connais pas.
— Rectification, ma petite salope. je crois qu'il ne nous connait pas.
Amusée, je laisse un sourire fleurir sur mes lèvres et sors de la voiture, suivie par mon frère. Rapidement, nous rejoignons Diego dans les escaliers menant aux chambres, et je ne prends pas la peine de cacher mon gloussement lorsqu'il nous voit.
— C'est quoi ton plan de génie, du coup, mon général ?
— Je vous aviez dit de m'attendre dans la voiture !
— Ouais, mais tu m'avais aussi raconté que lécher des grosses piles ça faisaient pousser les poils pubiens, alors...
— Sérieux, et t'y as cru ? Je ricane.
— À fond, même.
— On avait huit ans, gronde Diego en baissant d'un octave.
Complètement déchiré, Klaus hausse tout simplement les épaules et tente de s'avancer jusque la chambre de nos cibles. Diego le stoppe à temps, tirant son corps vers nous, et je m'adosse au mur pour les regarder se chamailler comme ils l'ont toujours fais.
— Oh, oh, oh.
— Quoi ?
— Pour une fois, Klaus, gronde-t-il en m'attrapant le bras et en nous forçant à descendre, fais-moi plaisir et écoute ce que je te dis.
— Hé, bas les pattes, malotru, je me plains.
Il m'ignore tout simplement, resserrant sa prise sur mon bras, et nous force à descendre les marches, sa voix autoritaire claquant contre ma peau.
— Maintenant, vous allez tous les deux retourner dans la caisse et si vous me voyez pas revenir dans deux minutes, c'est sûrement que je suis mort.
— Comme c'est rassurant, je lance en roulant des yeux.
— Si on en arrive là, vous allez chercher de l'aide. Compris ?
— Ouais, OK, abdique Klaus dans un soupir.
— Cool, sourit Diego en remontant les marches sans chercher plus loin.
Vexée d'être ainsi mise sur le banc, je tente d'attraper la bouteille que sirote Klaus pour en prendre quelques gorgées. Il la recule, plaçant sa main entre moi et celle-ci, et je gonfle les joues comme une enfant.
— Hé, apprends à partager !
— Si je te laisse boire, Diego va m'en foutre une, alors c'est non.
KAMU SEDANG MEMBACA
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
Fiksi PenggemarÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 10
Mulai dari awal
