— T'as rien ?
— Nan. Et toi ?
Je secoue la tête et tire de nouveau sur nos agresseurs. Les tirs s'entrechoquent, et je me cache rapidement derrière le canapé afin d'éviter les balles. Rapidement, mes munitions s'épuisent, et je jette avec rage ma mitraillette. Soudain, Luther et Allison arrivent, se mêlant au combat, et je me lève d'un bond, furibonde.
— OK, ils commencent vraiment à me faire chier, ces deux-là.
Je fonce sur celui portant un masque verdâtre et explose mon pied contre sa jugulaire, lui coupant instantanément le souffle. Profitant de cela, Allison s'occupe de la seconde, suivie par Diego, et j'envoie mon poing contre le masque de mon adversaire. Je grogne, énervée au possible, alors que je reçois un vilain coup de poing qui me déchire la lèvre. Luther s'en mêle alors, et l'envoie valser plus loin à l'aide sa force, me laissant reprendre mon souffle.
— Bordel mais c'est qui, eux ? S'énerve Allison.
— Aucune idée, putain.
— On s'en sortait très bien, clame Diego avec colère.
— Ouais, c'est ça.
Alors que ces deux idiots commencent à se disputer, mon regard s'accrochent à celui de la femme au masque rose, et je m'empresse d'utiliser ma concentration pou modifier son arme. Un boulet d'environ dix kilos vient prendre forme dans ses mains, et j'éclate de rire lorsqu'elle le laisse échapper sur son pied, poussant un hurlement de douleur.
— Bien fait, salope !
— Je prends celle-là, annonce Allison en serrant les dents.
— OK, je m'occupe du grassouillet.
— Hé, la jouez pas solo, vous deux ! S'écrit Diego tandis que je fonce sur ma cible.
Mon poing vole contre son ventre tandis que nous reprenons notre combat à main nue. Je n'aime pas utiliser mon don durant mes combats, préférant largement quelque chose à la loyale. Mon adversaire n'étant pas armé, je ne prends pas la peine de me fabriquer une arme à mon tour et m'aide de mes poings.
Soudain, son poing me fait décoller du sol et je crache un molar ensanglanté, jurant de douleur. Il est fort, très fort même, et je commence sérieusement à en avoir marre de ces deux guignols. Je me lève aussi vite que je le peux, le dos en compote, et écarquille les yeux lorsque je le vois avec l'une des armes de notre père s'approcher de Vanya.
Bordel, qu'est-ce qu'elle fait là ?
Surgissant de derrière elle, l'homme au masque lui fout un violent coup au visage, et je fonce vers lui pour l'attaquer une nouvelle fois. Rapidement, je matérialise une barre de fer que j'explose contre son visage, le faisant tituber violemment.
— Vanya, je m'exclame en fonçant vers elle.
—Hé, connard, lance soudainement Luther derrière lui.
Profitant que mon frère se charge de celui-ci, j'aide Vanya à se relever et passe ma main sur sa blessure pour m'assurer qu'elle n'ait rien. Une fois rassurée, je me relève d'un bond et fonce aider notre numéro Un.
— Reste pas là, j'ordonne à Vanya d'une voix froide.
Avec fureur, je saute sur le dos de notre adversaire et tire sur ses bras pour le renverser, utilisant ainsi tout mon poids pour le faire basculer. Il perd l'équilibre, et je m'empresse de me relever lorsqu'il s'effondre, écrasant mon pied contre ses omoplates pour l'empêcher de se relever.
— Allez, debout mon gros, je lance à mon frère dans un sourire carnassier.
— Attention !
Soudain, l'homme attrape ma cheville et me renverse violemment, me coupant le souffle lorsque mon dos s'écrase contre le sol. J'écarquille les yeux, tentant de reprendre ma respiration, et Luther lui fonce dessus pour le frapper une nouvelle fois. Mon regard se tourne vers Vanya et, rassurée de ne pas l'apercevoir, je matérialise un couteau que j'envoie contre la cuisse de notre adversaire. Il pousse un cri de douleur et je me relève avec difficulté. Blessé, il retire la lame coincé dans sa chair et quitte l'académie en boitant, laissant une traînée de sang derrière lui.
YOU ARE READING
Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 6
Start from the beginning
