— Et que faites-vous de mon consentement ? Demande Klaus dans une voix tremblotante.
— Excusez-moi ?
— Qui vous a donné la permission de lever la main sur mon fils ?
— Quoi ? Questionne l'homme et Cinq d'une même voix.
Mes lèvres s'étirent plus fort, et je m'étire contre ma chaise dans un air nonchalant pressée de voir ce que compte faire mon frère.
— Vous m'avez entendu.
— J'ai pas touché votre fils.
— Oh, vraiment ? Alors pourquoi a-t-il la lèvre toute gonflée ?
— Sa lèvre n'est pas...
Soudain, Klaus se lève de sa chaise et envoie un violent coup de poing à notre frère, lui déchirant la lèvre inférieure. J'écarquille les yeux, surprise, et laisse échapper un gloussement que j'étouffe dans ma paume. Les iris écarquillés de l'homme se tourne vers moi, et je lui souris nonchalamment.
— Mais vous êtes malade ! Madame, vous êtes témoin !
— Bien sûr, je réponds.
Il entrouvre la bouche, rassuré, et je souris plus fort tout en lorgnant mes ongles d'un air absent.
— je suis témoin que vous avez foutu un coup de poing à mon fils chéri.
— Quoi ? Mais...
— J'attends, ordonne Klaus en se penchant vers le bureau. Donnez-moi le nom tout de suite.
— Vous êtes cinglés, s'exclame-t-il en nous pointant du doigt.
— Et vous n'avez encore rien vu, glousse-t-il avec amusement.
Amusée, j'attrape la boule à neige posé sur son bureau et l'admire dans un sourire niais.
— "La paix dans le monde", je lis tranquillement. Oh, comme c'est chou. Regarde, chéri.
Devant le regard terrifié de l'homme, j'explose cette dernière contre le visage du brun, faisant éclater autour de nous plusieurs débris de verres. Il grogne de douleur, les mains devant son visage, et un sourire sadique vient doucement orner ses lèvres.
— Putain, ça fait mal.
Tout à coup, l'homme attrape son téléphone, tapant un numéro dessus.
— J'appelle la sécurité.
Rapidement, je le lui arrache des mains et colle le téléphone à mon oreille, mimant des sanglots terrifiés auprès de mon interlocuteur.
— Qu'est-ce que vous faites ?!
— S'il vous plaît ! On... On vient de se faire attaquer dans le bureau de monsieur Big. M-mon fils et mon mari sont en sang je... Envoyez-vite la sécurité, pitié !
Puis, dans un sourire, je raccroche le combiné et essuie les larmes qui ont suivi mon improvisation d'un clin d'œil. Le regard amusé de Klaus vient s'abattre sur moi, et je me penche vers ce satané con pour attraper son col et le tirer vers moi aussi fort que je le peux.
— Bon, voilà ce qui va se passer, mon chou. Dans environ soixante secondes, deux vigiles débarqueront ici et trouveront ces deux-là couverts de sang. Il est difficile de croire que nous nous serions fais ça nous-mêmes, non ?
Il entrouvre la bouche, pâle comme un linge, et Klaus vient se pencher vers lui dans un sourire bien trop amusé par la situation.
— Ça se passera bien en prison, vous inquiétez pas. Je connais. Un joli morceau comme vous, vous allez passer de main en main comme une..., ricane-t-il en levant sa main pour balayer sa réplique, Ça se passera bien, vous verrez !
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Ꮜꮇᏼꭱꭼꮮꮮꭺ Ꭺꮯꭺꭰꭼꮇꭹ ///Terminée\\\
FanfictionÀ la douzième heure du premier jour d'octobre 1989, quarante trois femmes à travers le monde donnèrent naissance à un enfant. Le seul facteur commun était qu'aucune de ces femmes n'étaient tombés enceintes auparavant. Sir Reginald Hargreeves, millia...
Chapitre 4
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