Mon insupportable âme-sœur

Chapitre 64 : Souvenirs

𝙲𝚎𝚛𝚝𝚊𝚒𝚗𝚜 𝚟𝚘𝚗𝚝 𝚖𝚎 𝚝𝚞𝚎𝚛 𝚍𝚎 𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚍𝚞𝚛𝚎𝚛 𝚕𝚎 𝚜𝚞𝚜𝚙𝚎𝚗𝚜 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚓'𝚊𝚒 𝚟𝚞 𝚝𝚘𝚞𝚝 𝚊̀ 𝚕'𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎 𝚎́𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚎𝚗 𝚙𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎̀𝚛𝚎 𝚙𝚘𝚜𝚒𝚝𝚒𝚘𝚗 𝚜𝚞𝚛 𝚕𝚎 𝚌𝚕𝚊𝚜𝚜𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝙱𝚃𝚂. 𝚂𝚞𝚛 𝚎𝚗𝚟𝚒𝚛𝚘𝚗 𝚌𝚒𝚗𝚚𝚞𝚊𝚗𝚝𝚎 𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎 𝚑𝚒𝚜𝚝𝚘𝚒𝚛𝚎𝚜. 𝙰𝚕𝚘𝚛𝚜 𝚓𝚎 𝚝𝚎𝚗𝚊𝚒𝚜 𝚊̀ 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚛𝚎𝚖𝚎𝚛𝚌𝚒𝚎𝚛 𝚌𝚊𝚛 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚐𝚛𝚊̂𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚟𝚘𝚞𝚜. 𝙹𝚎 𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚝𝚘𝚞𝚓𝚘𝚞𝚛𝚜 𝚝𝚛𝚎̀𝚜 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚞𝚜𝚎 𝚍𝚎 𝚟𝚘𝚒𝚛 𝚟𝚘𝚜 𝚌𝚘𝚖𝚖𝚎𝚗𝚝𝚊𝚒𝚛𝚎𝚜 𝚎𝚝 𝚍𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚜𝚝𝚊𝚝𝚎𝚛 𝚚𝚞𝚎 𝚖𝚘𝚗 𝚝𝚛𝚊𝚟𝚊𝚒𝚕 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚕𝚊𝚒̂𝚝.

♡'･ᴗ･'♡

𝚂𝚘 𝚓𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚜𝚘𝚛𝚜 𝚞𝚗 𝚙𝚎𝚝𝚒𝚝 𝚌𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚌𝚊𝚛 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚕𝚎 𝚜𝚎𝚞𝚕 𝚛𝚎𝚖𝚎𝚛𝚌𝚒𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚚𝚞𝚎 𝚓𝚎 𝚙𝚞𝚒𝚜𝚜𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚊𝚙𝚙𝚘𝚛𝚝𝚎𝚛. ❦︎

𝙴𝚗𝚓𝚘𝚢 ( ˘ ³˘)✌︎

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Point de vue Jungkook

Je me réveillais tranquillement, l'esprit un peu embrouillé après la soirée que nous avions passé. J'avais bien dormi dis donc, je ne savais pas du tout quelle heure il était et mes paupières se sont ouvertes petit à petit, dérangées par quelques rayons de soleil et un surplus de luminosité. Mes yeux encore fatigués ont alors rencontré le plus beau des anges jamais tombé du ciel. Ses yeux étaient aussi ouverts mais ils étaient dans le vague, comme si leur propriétaire était perdu dans ses pensées.

Un léger sourire se dessina sur mes lèvres quand j'ai constaté que mes bras entouraient toujours sa taille et que ses petites mains tenaient fermement mon haut. Elle était mignonne. Ses cheveux étaient éparpillés autour de son crâne, ses yeux paraissaient fatigués et ses joues arboraient toujours une teinte rosée qui contrasait avec son teint pâle. Mademoiselle consommait sa première gueule de bois. Mais malgré cela, à mes yeux, elle restait radieuse.

Mon petit cœur était tellement perdue dans ses pensées qu'elle n'avait même pas remarqué que j'étais moi aussi éveillé puisqu'elle continuait de fixer ses doigts qui tenaient mon tee-shirt. Je dis alors dans un sourire pour espérer la faire redescendre sur terre :

Jungkook : Bonjour.

Elle releva subitement la tête vers moi comme si elle avait eu peur de ma voix. Je la trouvais craquante c'était indéniable.

Izira : Bonjour.

Elle baissa les yeux et me répondit doucement, le rouge aux joues. Était-elle gênée ? Je fus également au regret de constater que la pression que ses mains exerçaient sur mon vêtement se fit moins forte. Jusqu'à totalement le délaisser. Elle s'écarta lentement de moi m'obligeant peu à peu à la lâcher, je sentis mon cœur se serrer dans ma cage thoracique face à ce geste. Elle se redressa sans même m'adresser un regard avant de s'assoir sur le rebord du lit, me montrant son dos.

Était-elle vraiment gênée ? Mais de quoi ?

Je sais. Elle était embarrassée de m'avoir embrassé la veille. S'en souvenait-elle au moins ? Je n'en étais même pas sûr. Ça vaudrait le coup de demander.