XLVII. La colère de Smaug

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Les cloches d'alarmes sonnaient. Toute la ville était en alerte. Les habitants quittaient leur maison et rassemblaient le strict nécessaire pour quitter Lacville avant l'arrivée de la Bête.

- Ne vous avais-je pas prévenu ? Ne vous avais-je pas dis ce qui arriverait à cause des nains ? Et bien, ils l'ont fait ! Ils ont réveillé le Dragon ! Ils nous ont envoyés l'Apocalypse ! Ne cessait de clamer le Maître alors que ses hommes rassemblaient tout l'or et autre richesse qu'il possédait dans des caisses.

L'homme cupide alla attraper une torche accrochée dans la bibliothèque, qui se trouvait être un levier et il l'actionna. Ceci ouvrit un passage juste à côté, offrant un escalier menant à un sous-sol où se trouvait un bateau prêt à appareiller au moindre problème.

- Allons ! Pressons ! Ordonna le capitaine des gardes.

- Bon sang, j'aimerai bien m'extirper d'ici ! Grogna le Maître tout en faisant passer ses gardes et leur chargement par son issu de secours. Allez ! Doucement ! Laissez les livres et prenez le reste !

- Mais Sire... Ne devrions-nous pas tenter de sauver la ville ? Lui demanda l'un de ses hommes, inquiet.

- Oh, la ville est perdue ! Sauvons l'or !

- Vous avez entendus ? Dépêchez-vous !

***

Tandis que c'était la panique générale dehors et que les habitants quittaient un par un leur demeure, Tauriel sortit sur le balcon de l'entrée, trouvant Lucy et Fili observant le ciel étoilé cherchant quelque chose du regard, alors que le nain avait un bras autour de la jeune fille. Ils se tournèrent vers elle mais l'elfe ne fit pas plus attention à eux et se concentra sur les sons alentours alors que le silence se fit. C'est là qu'elle parvint à percevoir facilement les bruits des battements d'ailes du dragon et ses grondements, tout comme son ombre qu'elle vit apparaître sur le toit des maisons et à l'entente du petit cri de panique de Lucy, les deux jeunes gens l'avaient aperçu.

- Le temps presse ! Il faut partir ! Ordonna Tauriel en rentrant suivie de Fili et Lucy alors qu'elle vint à attraper le manteau de la plus jeune des filles de Bard pour lui mettre.

Oïn, Bofur, Gwen et Lucy s'empressèrent de rassembler leurs maigres affaires alors que Fili alla aider Kili à se relever, ce dernier totalement réveillé, se trouvant assis sur un siège.

- Aller mon frère ! Aller ! Aller !

- Ça va ! Je peux marcher ! Fit le jeune nain brun en refusant le soutien de son aîné alors qu'il se remettait sur ses pieds, seul.

Bain, qui fixait tout le monde se préparer, vint à s'avancer vers l'elfe qui aidait Sigrid à habiller Tilda.

- Nous ne partons pas. Pas sans notre père.

- Si vous restez, tes sœurs vont mourir. Est-ce ce que ton père voudrait ? Lui rétorqua Tauriel en se tournant vers lui après avoir donné un sourire rassurant à la fillette.

***

Au même instant, Bard, se trouvant toujours enfermé, tentait de forcer La Porte de sa cellule.

- Ouvrez cette porte ! Vous entendez !?!

Mais les gardes avaient quitté la caserne depuis longtemps pour rejoindre leur Maître et suivre ses ordres, laissant ainsi leur prisonnier seul. Bard riva son attention vers le ciel qu'il apercevait à travers les grilles du couloir, la silhouette du dragon se découpant sur le ciel sombre avant de se masquer de nouveau derrière les nuages. Le batelier, s'acharnant de nouveau contre sa porte, constata que cette dernière était fermée par un lourd cadenas et qu'il lui faudrait la clé pour sortir. Comprenant qu'il n'arriverait pas à sortir par-là, il dirigea toute sa concentration sur la fenêtre à barreau de sa cellule.

Un voyage Inattendu (Tome 1)Where stories live. Discover now