Les Cullen vont à Poudlard | Harry Potter Et Twilight

Chapitre 18

Le matin suivant débuta à peu près comme le jour précédent. Je finis de lire les manuels scolaires d'Hermione sur les potions, ainsi que le livre sur les vampires et celui sur le Tournoi des Trois Sorciers durant la nuit, pendant que Bella dormait dans mes bras. Ce fut une nuit incroyablement satisfaisante puisque j'avais pu joindre l'utile à l'agréable, acquérant de nouvelles connaissances tout en tenant la femme que j'aimais contre moi.

Une fois parvenus à l'école, nous nous séparâmes pour aller dans nos maisons respectives. Aujourd'hui j'avais deux périodes libres dans la matinée, car Cedric avait deux périodes de Défense contre les Forces du Mal, aussi me rendis-je à la bibliothèque après avoir remis les manuels de Potions à Hermione. Ma couverture, puisque de toute manière il fallait que je les lise, était de trouver les livres de Potions de quatrième et de cinquième années afin de rattraper mon retard et d'avoir l'air absorbé dans la lecture pendant que j'allais vérifier ce que faisaient les autres membres de ma famille.

Pendant que j'étais assis et que je semblais lire studieusement, j'allai d'abord voir ce que Carlisle était en train de faire. Après sa première journée durant laquelle Professeur Chourave l'avait supervisé, il était à présent seul devant sa classe. Il avait passé le reste de la soirée et de la nuit à faire son propre rattrapage en étudiant les plantes aux propriétés magiques. Professeur Chourave lui ayant mentionné en passant que Neville Londubat manifestait un intérêt particulier pour la botanique, il avait cherché de l'information plus avancée à partager avec le garçon, et planifiait de faire de lui son assistant, ce qui éliminerait l'obligation, dans une classe du moins, de devoir choisir parmi les jeunes sorcières trop désireuses de l'aider. Malheureusement, les quatrièmes années n'avaient pas de cours de Botanique aujourd'hui. Carlisle était aux prises avec les troisièmes années en ce moment. Chaque fois qu'il posait une question, la moitié de la classe levait la main avec enthousiasme, pendant que de son côté il cherchait quelqu'un de moins avide pour lui donner la réponse. Je ris intérieurement de sa situation.

Ensuite, je vérifiai comment ça se passait du côté de Rosalie. Elle était actuellement dans le cours de Divination et roulait des yeux ostensiblement. Ah oui, c'était la classe idéale pour quelqu'un qui croyait que chacun était maître de sa destinée… J'étais étonné qu'elle ne se lève pas pour quitter les lieux sur le champ. Je pouvais la sentir grincer des dents tandis que Trelawney lançait une autre prédiction inutile et, ultimement, erronée.

Je pourrais lui tordre le cou en à peu près deux secondes et ensuite sauter par la fenêtre de la tourelle… Ou bien je pourrais la frapper assez fort dans la poitrine pour provoquer un arrêt cardiaque… Ou peut-être une gifle derrière la tête en marchant vers la porte en espérant que l'hémorragie causera des dommages au cerveau… Ça ne fonctionnera pas, de toute évidence son cerveau a déjà subi des dommages sérieux…

Je laissai Rosalie à ses réflexions sur les 100 façons de se débarrasser de Trelawney. Je ne m'inquiétais pas qu'elle fasse quoi que ce soit à cette femme car je savais qu'elle ne faisait que passer le temps.

Jasper s'était joint à Emmett aujourd'hui encore. Il était impatient de voir s'il y avait d'autres créatures mythiques comme le centaure qu'ils avaient croisé hier. Il se trouvait qu'Hagrid n'était pas en train de donner un cours à cet instant précis, et c'est ainsi qu'ils le convainquirent qu'ils avaient besoin d'en apprendre davantage sur la Forêt interdite.

« Est-ce qu'il y a des araignées venimeuses ou d'autres arachnides intéressants à étudier dans la forêt ? » S'enquit Jasper.

« Oh oui, j'ai toujours eu une fascination particulière pour ce genre de bestioles, » renchérit Emmett.

« Vous savez, j'suis pas allé rendre visite à Aragog et sa famille. La dernière fois qu'j'ai envoyé quelqu'un d'autre, par contre, ça s'est pas très bien terminé. Mais j'suppose qu'votre odeur n'est pas très appétissante pour eux. Allons-y. »