Dàn

Journal 2

Lucie lisait tranquillement un histoire de Beedle le Barde à Faye et Millicent lorsqu'elle fut interrompue par Eugénie entrant en trombes dans la chambre des petites. Faye et Lucie venaient si souvent chez les Nott, enfaite dès que Gellert était en mission, qu'ils avaient installé un autre lit dans la chambre de Millicent. Au grand bonheur des gamines. Lucie avait aussi sa propre chambre. Entrant en trombes, Eugénie interpella Lucie.

" Gellert vient d'arriver par cheminette, je crois qu'il y a un problème. Il souhaite de voir, il est dans le petit salon."

A peine avait-elle fini sa phrase que Lucie sortait rapidement de la chambre. Elle faillit se perdre dans l'immense manoir dans sa précipitation, mais déboula finalement dans la bonne pièce. Son époux faisait les cent pas en face de la cheminée. Il s'arrêta brusquement en la voyant entrer dans la pièce.

" Lucie..."

Elle se précipita vers lui, inquiète. Sa magie crépitait autour de lui et elle ne sut comment analyser ces émotions. Gardant une distance de sécurité, elle n'avait pas envie que leurs magies s'entrechoquent et explose le mobilier de la pièce, elle l'interrogea du regard. Il se contenta de lui tendre un bout de papier, un bout de journal plus exactement.

" Albus est entrain de monter l'I.C.W. contre nous. Il les persuade que l'implication des sorciers dans les conflits des moldus aura lieu ! Je ne veux pas que tu sois prise dans l'affaire...

- Je refuse de...

- Tu vas devoir retourner en Ecosse."

Furieuse, Lucie se rapprocha de lui, brûlant l'article sans s'en rendre compte. Elle posa son index sur sa poitrine, en un geste accusateur.

" Je reste avec toi, nous avons des traités précisant que nous ne nous engagerons qu'à la protection des citoyens ! Nous ne prendrons pas par à la guerre !

- Donc, tu savais pour cette guerre."

Le ton froid et calme de Gellert la figea sur place. En comprenant ses implications, elle pâlit considérablement. Maintenant qu'elle y pensait, il n'avait jamais mentionné ce sujet devant elle. Elle venait de faire une erreur.

" Je sais que tu n'es pas une voyante, continua-t-il. Mais ce n'est pas le moment de nous diviser. Nous mettrons tout cela au clair plus tard..."

Il sembla observer quelque chose par-dessus son épaule, avant de finir sa phrase.

" Quand nous serons sur les terres de ta famille.

- Tu restes avec nous ? murmura-t-elle sa voix tremblant un peu.

- Pour le moment."

Son ton froid lui fit mal, elle savait qu'il se méfiait d'elle. Avait-il jamais cessé de le faire en premier lieu ? La douleur s'atténua un peu quand elle le vit soupirer, la tension quittant ses épaules alors qu'il se rapprochait et déposait délicatement un baiser sur son front.