Lettre 5

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13 avril 1910 - Nurmengard


"Lucie,

Je t'ai vu partir en larme et cela m'a déchiré. J'ai besoin de toi à mes côtés.

Affections,

Gellert"


***


16 avril 1910 - Quelque part en Angleterre


"Gellert,

J'ai failli ne pas répondre à votre lettre tellement j'étais détruite de voir que jusqu'au bout vous chercheriez à me manipuler. Vous avez besoin de moi pour mon pouvoir, non pour ma personne. Vous prétendez une quelconque affection alors que vous me mentez et enfin, ce qui vous a déchiré, ce n'est pas mon départ mais l'échec de votre plan pour me garder.

Lucie"


***


17 avril 1910  - Nurmengard


"Lucie,

Si j'avais voulu te garder, je t'aurai enfermé. Ta baguette est en ma possession et te retrouver serait facile, je possède les meilleurs espions. La vérité, c'est que je souhaite avoir ta présence à mes côtés en tant qu'égale et non comme un simple pion.

Peut-être auras-tu du mal à le croire, mais je tiens réellement à toi. Et je désire ton pardon.

Sincères affections,

Gellert"


***


20 avril 1910 - Quelque part en Angleterre


"Gellert,

C'est parce que je tiens à toi qua la blessure de la trahison est si douloureuse. Comment pourrais-je revenir à tes côtés sans être capable de te faire confiance à nouveau ?

Lucie"


***


21 avril 1910 - Nurmengard


"Miss Dumbledore,

Je vous contacte parce que je me fais du soucie pour Gellert. Il ne sort plus de son bureau et ne reçoit plus personne. Sachez que ce papier est ensorcelé pour n'accepter que la vérité, j'écris cette lettre de ma propre initiative.

Vous avez un réel impact sur lui, plus que quiconque. Ce n'est pas vraiment une critique, mais vous avez été naïve de ne pas considéré le problème sous le point de vu de Gellert. Cela fait des mois qu'il jongle entre vos exigences, ses projets et nos propres souhaits. Il est obligeait d'utiliser certaines méthodes. Si cela peut vous faire plaisir, il a atténué ses méthodes et ne vous a dissimulé tout cela que pour vous protéger.

Prenez donc vos responsabilités, j'apprécie très peu voir cet homme sombrer dans la folie. C'est quelque chose de dangereux, et pas seulement pour nous.

Cordialement,

V. Rosier"


***


23 avril 1910 - Nurmengard


"Lucie,

Je tiens à toi, reviens-moi. Peu importe la confiance, je la regagnerai. Peu importe la taille et la profondeur de la blessure, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la soigner.

Affections,

Gellert"


Quinze jours sans le voir. Lucie avait pensé beaucoup, pesé le pour et le contre. Étrangement, elle avait transplané dans la demeure où sa mère était morte. Une petite chaumière quelque part en Angleterre. Elle était probablement magiquement ancrée à cet endroit pour y revenir ainsi. Mais elle ne pouvait plus y rester, elle devait faire face à ce qui l'attendait. Son but n'était pas l'amour et la sincérité de Gellert, elle devait empêcher la catastrophe écologique de se produire. Ses sentiments n'étaient qu'une chose encombrante, elle se devait d'arrêter d'être aussi naïve et idéaliste. Il n'était pas trop tard pour créer son réseau. Elle devait se mettre sur un pied d'égalité avec son fiancé, car elle ne pouvait l'abandonner. Il était actuellement, sa seule solution.

DànWhere stories live. Discover now