Dàn

Lucie 19

Elle avait l'impression d'être énorme. Le problème étant, que ce n'était pas qu'une impression. Sa magie était totalement sauvage, c'était à peine si elle arrivait à la contrôler. Au grand amusement d'Eugénie qui n'avait pas ce problème, même si elle aussi ressemblait à une baleine. Enfin plus pour très longtemps. En tout cas, sa meilleure amie ne pouvait plus se permettre de faire le trajet jusqu'en Allemagne, donc Lucie passait de longues journées en solitaire puisque des conflits avaient eu lieu dans l'empire austro-hongrois. Gellert et ses partisans s'y était rendus pour mettre un coup de pression. Elle avait ponctuellement des nouvelles, mais son époux commençait à lui manquer. Elle avait peur d'arriver à terme avant qu'il ne reviennent, ce qui serait un petit peu problématique.

Si elle avait vu avec un médicomage que le bébé était prévu autour du mi février, elle avait la certitude depuis quelques temps que sa petite fille naîtrait pour Imbolc. Ce serait une symbolique forte, qui aurait un bon impact sur l'avis de la société anglaise. Elle avait réussi à convaincre Gellert de rentrer autour de cette date. L'avantage à son absence, était qu'elle avait tout le temps de réfléchir à un prénom, à un parrain ou une marraine. L'intérêt d'une telle personne dans la vie de sa fille serait qu'elle pourrait avoir un protecteur lors de l'emprisonnement de Gellert et si elle ne réussissait pas à se faire une place en société en sauvant son image. Il lui fallait absolument une personne de confiance pour ce rôle, quelqu'un qui n'influencerait pas son enfant en faveur des plan de Gellert. Prenant une plume, elle se mit à rédiger une lettre à Timothy Nott.