Une jeune mercenaire de 26 ans, confrontée à un choix. Signer ce contrat risqué, avec un vieil homme vengeur pour abattre une cible du nom de Dario Lucci.
Corvi, est-t-elle nommé. Signifiant... 𝑼𝒏 𝒄𝒐𝒓𝒃𝒆𝒂𝒖. Sa représentation ? Un oiseau trè...
Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
𝑨𝑼𝑹𝑨
Je pleure silencieusement. Gabriella vient enfin de s'endormir et je n'en peux plus. Je suis fatiguée, je ne dors plus, je n'ai pas une seule seconde et je lâche prise. Je n'ai plus le contrôle sur mes émotions.
Je ne pensais pas que c'était aussi dur d'être mère...
Le pire dans tout ça, c'est que je ne peux pas adresser la parole à Giacomo. Il est irritable sur tous les points. Il ne fait que me répondre sèchement. Lui aussi, sûrement fatigué.
Il fait de gros efforts. Surtout lorsque je n'ai plus la force de me lever.
Je sors tout juste de la chambre de la petite. Depuis qu'on est dans cette nouvelle maison toute fraîche, construite il y a peu grâce à Giacomo, tout semble plus compliqué.
Le ménage, l'organisation, le linge, la cuisine, la petite. Il voulait engager des gens pour ça, mais c'est hors de question. Je veux m'en charger seule. D'autres mères élèvent leurs enfants toutes seules sans aident. Alors on se doit de faire avec qu'on le veuille ou non. Personne n'a dit que la vie était facile.
En sortant de sa chambre, je me dirige dans la nôtre. Il est une heure et demie du matin. Gabriella a le sommeil léger alors... elle se réveille au moindre bruit.
Comme d'habitude depuis plus d'un mois, maintenant, lorsque j'arrive dans la chambre, il me tourne déjà le dos.
Je me glisse sous la couverture, exténuée. Une journée de plus sans heures de sommeil. J'attends qu'elle se mette à pleurer pour me relever parce que je sais que Giacomo en a aussi marre.
Mes sanglots ne sont pas aussi silencieux que ça alors je me lève pour sortir de la chambre. Je descends pour chercher un verre d'eau et me calmer.
Une chaleur se répand dans mon dos.
Il dort, ce n'est pas lui...
Pourtant, en me retournant, je le vois tout à fait réveillé. Sans un mot, il me prend contre lui et là, c'est carrément foutu. Je fonds en larmes. Sa main dans mes cheveux exerce un mouvement rassurant.
— J'y arrive plus... Je murmure. J'en peux plus, Giacomo... On ne se parle plus, on... O-On s'oublie exactement comme je le p-
Mais je suis arrêté par ses lèvres sur les miennes. Sa main dans le creux de mon dos me rapproche de lui et sa main dans mes cheveux presse davantage mes lèvres contre les siennes.
